Le Soldat Fanfaron

Gargantua Un géant plus grand que nature Récit tiré de Gargantua de François Rabelais I – La première enfance de Gargantua 1. Sitôt qu‘il fut né, il ne lança pas comme les autres enfants des cris inarticulés ; mais, à haute voix, il s’écriait : « À boire ! À boire ! À boire ! » On aurait dit qu’il voulait inviter tout le monde à boire. Aussi I’entendit- on dans tout le pays. Le bonhomme Grandgousier, buvant et rigolant avec ses convives, entendit les cris horribles que

rituelles en l’honneur de Dionysos, dieu du vin. Le mot comédie vient du grec kômoi désignant le cortège populaire et ses joyeuses manifestations. (p.89) Matamore, le personnage le plus drôle de L’Illusion comique est le type traditionnel du « soldat fanfaron », militaire peureux et lâche qui se vante pourtant d’une exceptionnelle bravoure. (p.90) Dans L’Illusion comique, Corneille utilise le procédé du « théâtre dans le théâtre » consistant à insérer un jeu théâtral à l’intérieur d’une pièce.

voir un second Mars,/ Je vais t'assassiner d'un seul de mes regards,/Veillaque." C'est Matamore qui parle. Matamore est un personnage archaïque, un personnage de tréteaux qui vient du théâtre espagnol et du baroque français. Un matamore, c'est un fanfaron, un vantard. A l'origine, le mot signifiait "Tue le Maure". Pendant la guerre d'Irak, d'ailleurs, un escadron espagnol portait un écusson brodé au nom de Matamoros... La langue de Matamore vient d'une autre époque que celle des jeunes héros de Corneille

soit en anglais ? - Faites des suppositions sur les principaux thèmes de l’histoire. Observez la couverture et notez vos impressions : - Comment expliquez-vous que l’image représente un jouet et non un vrai soldat ? - Quelle pourrait être la signification du fil auquel est relié le soldat ? Comparez la quatrième de couverture : - L’analyse de la quatrième de couverture vous permet-elle de compléter vos premières impressions ? - Que laisse présager ce résumé pour la suite de l’histoire ? Quand

arrière ban », p. 216. Il fait battre tambour et distribue les rôles. Les noms des chefs militaires ne doivent rien au hasard : Trepelu, à l’avant garde signifie à peu près « le miteux, le loqueteux » ; Toucquedillon, « celui qui attaque de loin ; le fanfaron » est préposé à l’artillerie, tandis que Racquedenare, « racle denier ; avare », se voit confier l’arrière-garde et que le capitaine Engoulevent dirige les chevau-légers (cavaliers légèrement équipés.) Rabelais met l’accent sur la précipitation

ou la longueur de leurs moustaches, couverts d'armes, de flanelle et de galons, parlaient d'une voix retentissante, discutaient plans de campagne , et prétendaient soutenir seuls la France agonisante sur leurs épaules de fanfarons; mais ils redoutaient parfois leurs propres soldats, gens de sac et de corde, souvent braves à outrance, pillards et débauchés. Les Prussiens allaient entrer dans Rouen, disait-on. La Garde nationale qui, depuis deux mois, faisait des reconnaissances très

maitre du jeu, cette structure permet à la comédie occidentale de se superposer à l’atellane. Plaute fait des satyres de la société tout en donnant des leçons de morale. Dans Miles Gloriosous, on retrouve le type du solde fanfaron qui correspond à matamore chez Corneille. Dans Senex Amator , on retrouve le type du vieillard libidineux, qui chercher à satisfaire sa passion pour une jeune fille. Par exemple lysidus dans Cassina

(fripon, intrigant, maître en fourberies), Brighella (l’aubergiste), Pagliaccio (le souffre-douleur)… • les vieillards (citadins les plus extrêmes) : Pantalon (vieux barbon amoureux d’une jeune fille), Cassandre, le docteur… • les soldats (fanfarons et parfois peureux) : le Capitan, Matamore, Coviello, Spavento… • les amoureux (ingénus mais aussi ingénieux à tromper les vieillards) : Isabella, Lélio, Colombine (qui fait parfois partie des zannis)… Certains personnages de la commedia

Plautus (v.254 av. J.-C.-184 av. J.-C.), poète comique latin très populaire dans la Rome antique. Ses comédies (dont vingt sont parvenues jusqu'à nous, et qu'il est impossible de dater) montrent avec brio le petit peuple romain: Amphitryon, Le Soldat fanfaron, Les Ménechmes, L'Aulularia (La Comédie de la Marmite). Molière a repris également Amphitryon. • Térence : Publius Terentius Afer (v.191 av. J.-C. - 159 av. J.-C.), poète comique latin, né à Carthage. Ses comédies font s'affronter des personnages

appartientbien à la même catégorie que Loiseau, Carré-Lamandon et Bréville.g)Les autres personnagesIl y a les soldats, le cocher et le bedeau de Tôtes.Maupassant ne se prive pas de critiquer les soldats de l’armée française peu glorieuse. Malgréleur  défaite, il sont toujours orgueilleux. Un an plutôt, ils se montraient aussi arrogant que lesprussiens vis-à-vis des Rouennais. Les officiers sont des « fanfarons ». Quand eux simplessoldats, ils ont des « airs de bandits » (p.9) et sont des « pillards débauchés