Le Silence De La Mer

...)Crusoé! - ce soir près de ton Ile, le ciel qui se rapproche louangera la mer, et le silence multipliera l'exclamation des astres solitaires. Tire les rideaux ; n'allume point C'est le soir sur ton Ile et à l'entour, ici et là, partout où s'arrondit le vase sans défaut de la mer ; c'est le soir couleur de paupières, sur les chemins tissés du ciel et de la mer. Tout est salé, tout est visqueux et lourd comme la vie des plasmes. L'oiseau se berce dans sa plume, sous un rêve huileux ; le fruit

sous le soleil et la mer, dont sont souvent extraites les citations de l'auteur, relatives à cette époque. Composition du recueil Noces à Tipasa : Tipasa avec ses ruines romaines et la mer en contrebas, «célèbre les noces de l’homme avec le monde »; Le vent à Djémila : les ruines de Djémila juchées sur un éperon rocheux. Le soleil est toujours là mais avec « le grand silence lourd » et la présence obsédante du vent ; L'été à Alger : la vie des algérois l'été, avec la mer et le soleil ; l’homme

pierre Où tu la vis s’asseoir ! Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes, 10   Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés, Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes Sur ses pieds adorés. Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ; On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux, Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots harmonieux. Tout à coup des accents inconnus à la terre Du rivage charmé frappèrent les échos ; Le flot fut attentif, et la

Table des matières 1/ Avant-propos 1 2/ L’espace le clézien 5 2. 1 Lieux originels 6 2.1.1 Désert 6 2.1.2 Mer 16 2.1.3 Fleuve 19 2.2 Lieux édéniques 25 2.2.1 Mananava 25 2.2.2 Le Boucan 29 2.2.3 L’île Saint Brandon 31 2.2.4 L’Anse aux Anglais 33 2.2.5 Les lacs de vie 38 3/ Rencontre entre l’espace et les personnages – effet de miroir 41 3.1 Animation des éléments 42 3.2 Incarnation de l’espace 46 4/ Effet de contraste 53 4.1 La ville 55

luzerne et blancs gazons. Les wagons filent en silence Parmi ces sites apaisés. Dormez, les vaches! Reposez, Doux taureaux de la plaine immense, Sous vos cieux à peine irisés! Le train glisse sans un murmure, Chaque wagon est un salon Où l'on cause bas et d'où l'on Aime à loisir cette nature Faite à souhait pour Fénelon Le conte de Lisle, L’orbe d’or L'orbe d'or du soleil tombé des cieux sans bornes s'enfonce avec lenteur dans l'immobile mer, et pour suprême adieu baigne d'un rose éclair

plus souple avec les lois] . De Djibouti, un chemin de fer à voie étroite et unique mène à Addis-Abéba, capitale de l’Abyssinie. Il y a environ huit cents kilomètres de désert et de brousse à traverser pour monter du niveau de la mer à deux mille six cents mètres d’altitude. Monfreid nous quitta à Diré-Daoua, premier jalon [première étape] abyssin important sur la voie. Il devait, pour la minoterie [établissement où sont stockées

le silence et la nuit; la mer immense et verte; l'eau uniforme et multiforme; le lieu où tu ne seras pas; l'amant que tu ne connaîtras pas; les fleurs monstrueuses; les parfums qui font délirer; les chats qui se pâment sur les pianos et qui gémissent comme les femmes, d'une voix rauque et douce! "Et tu seras aimée de mes amants, courtisée par mes courtisans. Tu seras la reine des hommes aux yeux verts dont j'ai serré aussi la gorge dans mes caresses nocturnes; de ceux-là qui aiment la mer, la

extrait : « Poème d’amour IV » 1. C'est le matin plein de tempête 2. au cœur de l'été. 3. Mouchoirs blancs de l'adieu, les nuages voltigent, 4. et le vent les secoue de ses mains voyageuses. 5. Innombrable, le cœur du vent 6. bat sur notre amoureux silence. 7. Orchestral et divin, bourdonnant dans les arbres, 8. comme une langue emplie de guerres et de chants. 9. Vent, rapide voleur qui enlève les feuilles, 10. et déviant la flèche battante des oiseaux, 11. les renverse dans une vague s'ans écume, 12

lexique du chant : « louangera la mer », « chantent un chant ». Nous pouvons également remarquer une amplification sonores, le silence du début se transforme rapidement en différents bruits « entend claquer », « s’appellent doucement », « chantent un chant », « la déglutition de deux perles gonflant leur gosier jaune ». Nous ne pouvons donc en rien cacher que ce texte use majoritairement voire exclusivement d’un champ lexical qui mêle les sens auditifs : « Silence », « bruit », « entends claquer »

premières strophes du « Cimetière marin » unissent ce carré de terre qu'est le cimetière, monde souterrain des morts, avec la mer ; deux lieux d'éternité où le temps semble ne plus exister , l'impression que le temps est suspendu est rendue par Valéry par le soleil de midi et la majesté de la mer réunis dans une même immobilité . Paul Valéry situe l'heure à laquelle il contemple la mer : un instant suspendu, une heure de plénitude mise en valeur en tête du vers 3, Midi . Ce moment particulier de la journée