Le Royaume Franque

L’ANCIEN DROIT FRANÇAIS : LA SUPERPOSITION DES REGLES JURIDIQUES (Ve – XVIIIe siècle) CHAPITRE I. LES SYSTEMES JURIDIQUES HERITES DU MOYEN AGE SECTION PRELIMINAIRE. LA MONARCHIE MEDIEVALE Rappels historiques et présentation des monarchies franques, de la féodalité et la reconquête du pouvoir par les Capétiens ; les trois ordres et le gallicanisme. SECTION 1. LE DROIT DES COMMUNAUTES : DES LOIS PERSONNELLES AUX COUTUMES LOCALES § 1. LES LOIS PERSONNELLES DES BARBARES ET LA PERSONNALITE DES

siècle intitulé « L'histoire des Francs ». Il s'agit d'une œuvre colossale qui s’étale sur une période de dix-sept ans ( 575-592) et regroupent dix livres. A travers ces livres il décrit les événements de la vie politique, économique et religieuse du royaume. L'extrait est tiré du livre II, chapitre XXXI et traite d'un événement en particulier le baptême de Clovis entre 596 ou 598 (les historiens ne sont pas en accorde sur la date) . Cette extrait est complété par un deuxième texte issu de l'hagiographie

l'Émirat de Sicile, n'est achevée qu'en 1091. Durant sa brève existence, le comté est prospère et voit la création d'un important centre de traduction de la science grecque et de la mathématique arabe vers le latin. La noblesse qui dirige le pays est franque et normande. Elle réalise plusieurs édifices de style arabo-normand qui mêlent les architectures arabe, byzantine et normande. En ce qui concerne le droit, on assiste au même métissage puisque le droit normand subit l'influence de la loi islamique

travers un droit canonique. Ainsi, le concile d’Orléans du dix juillet cinq cent onze est un texte à valeur normative et a été rédigé par les 32 évêques du concile d’Orléans présidé par l’évêque de Bordeau Cyprien, puisque Clovis, afin de fortifier son royaume, va s'appuyer sur l'Eglise en lui accordant le droit de législation conciliaire. À partir du 5e siècle, chaque peuple vivant en Gaule possède tous un droit propre et vont faire des tentatives de modification de droit, ce qu’on va appeler les lois

raisons du couronnement Le couronnement de Charlemagne est du principalement à deux causes. Il a acquit une autorité qui ne ressemble plus à celle du roi mérovingien. A partir de 768, à la mort de son père Pépin le Bref, il devient le seul maître du royaume des francs. Pour pérenniser son empire naissant, Charles doit chaque année, se lancer dans de nouvelles conquêtes territoriales. Vers 800, il domine de nombreuses régions, son pouvoir s’est étendu en Italie, Gaule et en Germanie. Charlemagne domine

et enfermés dans un retranchement de celui-ci, les Magyars réussirent à survivre et ne se firent pas exterminer totalement, mais Arnulf, chef magyar, donna l’ordre de rouvrir la voie pour s’échapper. L’empereur demanda aux Hongrois de détruire le royaume de la Grande-Moravie, puisqu’il était irrité du roi des Moraves, Sventopluck. Ensuite, les Magyars détruirent une grande partie de l’empire des Francs. L’Europe fut finalement libérée de plusieurs peuples. L’armée des Hongrois, aidée par les Slaves

derniers commencent à monnayer leurs services. Depuis 561 la paix civile franque est troublée par l’héritage de Clotaire Ier. Une lutte oppose Chilpéric Ier, roi de Neustrie à ses demi-frères Sigebert Ier roi d’Austrasie et Gontran, roi de Burgondie. Leur père et leur demi-frère, Charibert, décédés, les trois frères ont chacun obtenu une part du royaume franc, mais continuent d’intriguer pour s’emparer du territoire des autres. Ce conflit latent est accentué par

ce cas la dévolution de la couronne correspond au transfert de la puissance de cette dernière entre le roi précédant et le roi qui s’apprête à régner. Cette transmission connait une série de règle qui sont référencés dans les lois fondamentales du royaume. Elle peut toucher deux aspects différents l’intérêt personnel ou l’intérêt général. On entend par intérêt personnel la tendance à ne voir le monde qu'en fonction de soi-même, au risque du détriment d'autrui. Durant la période étudiée, il s'agira

complet. La première croisade a bel et bien abouti à la prise de Jérusalem en 1099 et à la création d'États qui reproduisent l'organisation féodale des états occidentaux : la principauté d'Antioche, le Comté d'Édesse, le Comté de Tripoli et le Royaume de Jérusalem constituent ainsi les états latins d'Orient. Dès lors le problème principal a été la survie de ces États, éloignés des États d'Europe occidentale, mal reliés à l'Empire byzantin, menacés en permanence par les Turcs. Les Francs n'ont

seigneur banal (prérogatives de puissance publique). Ce pouvoir va permettre au seigneur de contraindre une partie des personnes qui sont sur sa seigneurie. A partir des IX° et X° siècles, l'autorité royale va peu à peu se déliter et les grands du royaume, entendre les comtes et ducs, vont en profiter pour exercer à la place du souverain des pouvoirs normalement régaliens. Mais ils vont eux aussi être supplantés par leurs subordonnés et ainsi de suite jusqu'à aboutir à la plus petite division territoriale