Le Roi Grenouille

Introduction Nous avons tous en tête des fables de La Fontaine apprises à l'école primaire : « La Cigale et la Fourmi », « Le Corbeau et le Renard », « La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf »… Puis, après quelques années d'oubli, en classe de première les programmes officiels de littérature les rappellent à nous : en effet, quel meilleur exemple du genre de l'apologue que les Fables de La Fontaine ? Et pourtant, si Rousseau ressuscitait de nos jours, il interdirait formellement

les animaux utilisés dans les bd ou dessins animés de nos jours), il y a même des gravures des dessins pour accompagner les fables. de plus lafontaine a dédicacé les fables au fils du roi: le dauphin cependant cette dédicace ne servait qu'à mieux détourner la censure, en effet dans les fables, voltaire critique le roi représenté sous la forme du lion et de hauts personnages de la cour de l'époque. Les fables s'adressent aussi aux adultes parce qu'il faut avoir une certaine culture pour comprendre toutes

certains comportements humains, certaines mœurs d’une époque précise. Les fables de La Fontaine situent leurs actions à la cour du roi Louis XIV à Versailles (17ème siècle): elles critiquent la fausseté et l’hypocrisie des courtisans qui font tout pour gagner la reconnaissance du roi. La cour n’est en fait qu’un théâtre où règne l’hypocrisie et dont le metteur en scène est le roi, le rôle de comédien étant incarné par les courtisans. Une critique morale de la société de son temps (dont beaucoup de points

mais il doit affrontes de nombreuses malheurs, et ainsi son courage et sa volonté sont mis à l’épreuve. Afin de trouver le bonheur, le héros s’instruit, cultive sa curiosité et offre des conseils à ceux qui ont besoin. Enfin, il finit par devenir le roi Babylone. Il se différencie des héros mythologiques car il construit lui-même son chemin pour accomplir son destin exceptionnel, il développe ses qualités, il se « transforme » en héros. Cependant, « Il y a des héros en mal comme en bien. » (François

plus recherché. La Fontaine aimait faire de références aux grands fabulistes dont il prenait exemple et s'inspirait comme Ésope, considéré comme l'un des pères fondateurs de la fable. La Fontaine exprimait des positions critiques contre le pouvoir du roi et faisait souvent référence à l'actualité de l'époque comme avec la guerre sur laquelle il s'exprimait dans « Le Chat, la Belette et le petit Lapin » La Fontaine apportait un grand soin à ses récits. Le décor ou se passe la fable est simplement « posé »

belle-mère qui était fort méchante, lui confia des tâches les plus rudes, la faisait coucher au grenier et la malmenait sans cesse. Les filles de la méchante femme traitaient Cendrillon sans aucun respect. Un jour alors que Cendrillon s'ennuyait, le roi dit à son majordome, il est grand temps que le Prince, mon fils, se marie, nous allons organiser un bal aujourd'hui même. Ce soir-là, alors que la cruelle marâtre et ses filles s'apprêtaient à partir pour le bal, Cendrillon, meurtrie et désespérée,

relativement simples et peut permettre une identification, d’autant plus que le « plus simple animal nous y tient lieu de maître ». Le récit est souvent court et animé, qui rend par exemple la démarche légère de Perrette ou le mouvement des grenouilles qui sautent « dans les trous du marécage », « dans les roseaux » grâce à un jeu d’anaphore. Le schéma narratif est celui du conte, avec des effets de chute et de retournement de situation, comme dans « Les animaux malades de la peste ». Cet

monde animal crée par La Fontaine est la représentation de la société du 17ème siècle. Cela lui permet d’éviter la censure.Son œuvre fut alors très appréciée de la Cour de Louis XIV.  . La Fontaine peint l’homme de façon pessimiste et critique le roi et sa cour. Bien que mettant en scène des animaux, ce sont les travers des hommes que La Fontaine dépeint avec tant de talent. Il le dit, par exemple, à la fin de la fable Le Héron : Ce n’est pas aux Hérons Que je parle ; écoutez, humains, un autre

si anodin, dans les fables de la Fontaine. Bien que l’on soit dans le monde animal le système décrit ressemble fort a celui des hommes et à celui de la cour de Louis XIV : « Le Prince, sa province, les Prévôts, Messieurs les Courtisans, la Reine, le Roi ». Des formules intrigantes qui poussent à la réflexion : « Oh! Que des grands seigneurs, au Léopard semblables, n’ont que l’habit pour tous talents! » Il fait aussi des allusion à la noblesse, sur la réalité du XVIIe s. La Fontaine était un moraliste

gens autour d’elle. Des ronces poussent partout, le détective va demander a son fiancée d’aller voir, il y va l’embrasse et tout le monde se réveille. John Chatterton Detective Grégoire Solotareff La laide au bois dormant : La reine, grâce à une grenouille sorcière, eut deux jumelles. La première était très belle et elle l'appela Belle. La deuxième était vilaine et on la cacha au sous-sol. Au bal fêtant la naissance de Belle, la treizième sage-femme ne fut pas invitée. Elle jeta à Belle un sort adouci