Le Rire Vulgaire

but de faire rire, de divertir en représentant le travers et le ridicule des hommes. L'adhésion jouera de la complicité dans le cas du registre comique qui sort le lecteur de lui-même en le divertissant. La tonalité comique consiste à provoquer le rire à l’aide de divers procédés : jeux de mots, quiproquos, répétitions, associations burlesques, etc., avec des tonalités particulières comme l’humour. La tonalité comique déforme la réalité à travers des situations qui provoquent le rire et l’ordre habituel

bassesse et le renfermement. L’utilisation récurrente de guillemets montre que le narrateur n’adhère pas à ce qu’il dit, il s’agit d’une touche d’ironie qui moque les manies et les propos des membres, et la nature même du groupe. Les individus y sont vulgaires, voire infantiles, ce qui se remarque en particulier dans les paroles de M. Verdurin : « tout pour les amis, vivent les camarades ! », « une grosse faribole qui faisait s’esclaffer tout le monde » ; par l’utilisation fréquente du mot « ça » (mot

Cela est d'une telle évidence, que c’est à peine si j’ose mettre sous les yeux de l’Assemblée le résultat d’un calcul de proportion que j’ai fait. Je ne voudrais pas éveiller le rire de l’Assemblée dans une question sérieuse ; cependant il m’est impossible de ne pas lui soumettre une comparaison bien triviale, bien vulgaire, mais qui a le mérite d'éclairer la question et de la rendre pour ainsi dire visible et palpable. Que penseriez-vous, messieurs, d'un particulier qui aurait 1.500 fr. de revenus

boisson (l’important pour lui est d’avoir sauvé sa « pauvre bouteille ») et son rire insolent agrémenté de lazzi (les lazzi étant des plaisanteries et des jeux de scène bouffons, ces éléments relèvent du comique de caractère) : « Ah ! ah ! ah ! Monsieur Iphicrate, la drôle d’aventure ! » ou encore « J’ai les jambes si engourdies » qui pourrait prêter à un amusant jeu de scène. Il ne faut pas oublier non plus que le rire d’Arlequin confère à cette comédie de la revanche sociale un caractère très visuel

multipliés. L’histoire se situe généralement à une époque récente. Le héros du drame romantique est passionné, et le dénouement de la pièce est malheureux, comme dans la tragédie. Comédie : S’opposant à la tragédie, la comédie cherche à divertir, à faire rire par la légèreté de l’intrigue ou la peinture des personnages qui y est faite. - de moeurs : inscrit un personnage dans son milieu social - de caractères : peint les caractères - d'intrigue : complique l’action de la pièce à loisir

Comment peux-tu dire "cette merde" ? MARC : Serge, un peu d'humour ! Ris !... Ris, vieux, c'est prodigieux que tu aies acheté ce tableau ! Marc rit. Serge reste de marbre. SERGE : Que tu trouves cet achat prodigieux tant mieux, que ça te fasse rire, bon, mais je voudrais savoir ce que tu entends par "cette merde". MARC : Tu te fous de moi ! SERGE : Pas du tout. "Cette merde" par rapport à quoi ? Quand on dit que telle chose est une merde, c'est qu'on a un critère de valeur pour estimer cette

Fontaine ne s'apparente à l'épopée, genre poétique destiné à célébrer les exploits des héros et des dieux, que pour railler les vaines prétentions des gallinacés qu'elle met en scène. Le burlesque consiste ainsi à transformer l'épopée antique en une vulgaire querelle de poulailler. 2. Un style héroï-comique La Fontaine recourt ironiquement au style élevé de la poésie épique pour ridiculiser les personnages qu'il met en scène. Le champ lexical de la lutte (« guerre » v. 2 ; « querelle envenimée

endroit unique du début à la fin, et ne devait pas mêler une autre action. Une autre règle, celle de la bienséance et de la morale classiques consistait à ne pas trop choquer le public, et ainsi il ne fallait pas de sang sur scène, ni d'expressions vulgaires, ne pas aller au-delà des limites de la décence, etc. Toutes ces règles sont perçues comme une entrave à la liberté d'expression et sont donc réductrices. Voici, résumées dans leurs grandes lignes, quelques unes des revendications majeures, placées

chambre où il s'enferme. La nuit, il peut être insomniaque et exagérément actif, tandis que le jour il se cache sous les couvertures et ne bouge plus. Ses réactions affectives sont incongrues. Il peut se comporter avec froideur et insensibilité. Il peut rire dans les situations tristes ou pleurer quand on plaisante. Il peut être excessivement irritable et crier, être déprimé, abattu et même parler de suicide, ou au contraire déborder d'une activité extrême, mais désordonnée, inadéquate et improductive

qu’il se pourrait » et de « [lui] faire une femme au gré de [son] souhait ». Il a pu parvenir à cela grâce à son argent. 2) Un riche bourgeois « Je me vois riche assez… » : Grâce à sa fortune, il a acheté une enfant « de pauvreté pressée », comme un vulgaire bien de consommation. Il l’a ensuite façonnée à son gré durant treize ans. Il l’a « mise à l’écart » dans sa seconde maison, où se trouvent des domestiques « aussi simples qu’elle » Il paye pendant treize années son éducation « dans un petit couvent