Le Renard et l'Enfant

Remarquablement précis dans ses observations, ironique et malicieux à la fois, l’homme aborde les défauts, les manies de ses contemporains à travers la mise en scène d’un bestiaire varié et exotique. Du rat avare au singe hypocrite, du lion orgueilleux au renard rusé, de l’âne soumis à l’ours violent, La Fontaine expose à son lecteur sans rien en dissimuler les comportements risibles, et souvent ridicules, des hommes du XVII° siècle. Mal reçu à Versailles, l’écrivain ne se prive pas de souligner, parfois

didactique, celle-ci se reposant sur des figures allegoriques de toutes sorte, d'un enseignement dont le lecteur entrevoit un morale. L'apologue est intemporel, il a toujours existe, et existera toujours. Durant l'Antiquite avec L'Aigle et la renarde d'Esope, qui relate les alea jacta est entre les deux animaux, et qui prime la vengeance plutot qu'a la justice. Pendant la periode du Classicisme avec la Fontaine, des Lumieres avec les contes philosophiques de Voltaire qui se sert d'utopie pour

d’écrivains cachaient le vrai sens de leur œuvre à l’aide de différents procédés stylistiques. Par exemple, Jean de La Fontaine utilise le bestiaire qui correspond, en fait, au monde humain, et un animal désigne toujours un type social humain, comme le renard et le loup qui sont des courtisans et l’âne qui désigne un homme faible et misérable. On trouve ces exemples dans « Les Obsèques de la lionne», l’une des fables de La Fontaine. Parfois, les auteurs utilisent l’antiphrase et ils semblent être favorables

encore d’autres connaissances. En effet, dans la fable, les personnages sont également plaisants. Ce sont des animaux, représentant certains hommes de la société et vivant à la cour du temps de La Fontaine. Le Lion, par exemple, représente le Roi et le Renard, lui, représente les hommes rusés. L’efficacité de la fable est sa capacité à formuler les intentions de l’écrivain ainsi qu’à répondre aux attentes des lecteurs, ce qui retient davantage l'attention, et s'adresse à un plus grand public, pour les

Les liens intertextuels qui relient ses œuvres est particulièrement explicite : on retrouve dans le conte le thème central de la solitude et de la soif sous les étoiles, l’univers du désert, de même que les figures familières de l'aviateur et du renard des sables. Saint-Exupéry y expose sa volonté de délivrer un message ; une quête présente dès Courrier Sud (1928) et Vol de nuit (1931), qui ne cessera de s’exacerber au fil des œuvres par l'affirmation d'une morale humaniste de l'individu. L’aviateur

Icare/Hans Baumann -L’aigle de la 9e légion / Rosemary Sutcliff -L’Odyssée/Homère ( Folio junior) · 10 -2 0 11 Récits de voyage et aventure : -L’élue/Lois Lowry -Le poney rouge/John Steinbeck -Le palais japonais / José Mauro de Vasconcelos -L’enfant noir/Camara Laye -20 000 lieues sous les mers / Jules verne -La gloire de mon père / Marcel Pagnol -Le château de ma mère / Marcel Pagnol -Le petit prince /Antoine de Saint-Exupéry -La cicatrice/Bruce Lowry -Le fils du loup bleu/Martine Pouchain

l’oiseau lyre qui passe dans le ciel l’enfant le voit l’enfant l’entend l’enfant l’appelle Sauve-moi joue avec moi oiseau ! Alors l’oiseau descend et joue avec l’enfant Deux et deux quatre… Répétez ! dit le maître et l’enfant joue l’oiseau joue avec lui… Quatre et quatre huit huit et huit font seize et seize et seize qu’est-ce qu’ils font ? Ils ne font rien seize et seize et surtout pas trente-deux de toute façon ils s’en vont. Et l’enfant a caché l’oiseau dans son pupitre et

leçons […] Ce qu'ils disent s'adresse à tous tant que nous sommes ». Les animaux de ses fables sont bien évidemment à l'image des hommes et sont les représentants d'une classe sociale ou d'un vice aisément identifiables : le lion représente le roi, le renard incarne en général le courtisan rusé, le corbeau symbolise la prétention et la naïveté, pour ne citer que quelques exemples célèbres. Même si l'argumentation reste indirecte, les récits des apologues sont porteurs d'un message et illustrent une leçon

"écoute mon cœur" de Jeanine Teisson, "Loin des yeux, près du cœur" de Thierry Lenain ou encore "le jour où j'ai raté le bus" de Jean-Luc Luciani sur le thème du handicap et des œuvres classiques : "Sans famille" de H. Malot, "Poil de Carotte" de Jules Renard, "Le souffre douleur" de Sid Fleishman sur la maltraitance. Les thèmes d’apparence difficile sont traités avec légèreté et recul, sans aucun parti pris. Ainsi une lecture interprétative et l’échange des impressions des élèves peuvent-être fait afin

ciboire ; il sera large et lourd, et tiendra une grande mesure de vin. Le prêtre qui le videra pourra dire qu’il est un bon buveur. L’enfant est tout blanc et tout vermeil, mais il a le regard noir de l’étranger : sa mère l’a bien vu. Ah ! pauvre Edwige ! pourquoi avez-vous tant regardé l’étranger avec sa harpe et son corbeau ?… Le chapelain ondoie l’enfant ; — on lui donne le nom d’Oluf, un bien beau nom ! — Le mire monte sur la plus haute tour pour lui tirer l’horoscope. Le temps était