Le Prince de Bel-Air

équitables, et il se montrera néanmoins si cette Histoire est aussi agréable au Public que je l’espère. La magnificence et la galanterie n’ont jamais paru en France avec tant d’éclat, que dans les 2 dernières années du règne de Henri second. Ce Prince étroit galant, bien fait, et amoureux ; quoique sa passion pour Diane de Poitiers, Duchesse de Valentinois, eut commencé il y avait plus de vingt ans, elle n’en était pas moins violente, et il n’en donnait pas des témoignages moins éclatants. Comme

naissance du roman d’analyse : le lecteur a accès à toutes les interrogations de l’héroïne sur son dilemme amoureux. Ce grand roman d’amour raconte l’histoire de Mademoiselle de Chartres, jeune noble arrivée à la Cour d’Henri II qui, après avoir épousé le prince de Clèves, tombe amoureuse du duc de Nemours, redoutable séducteur. Le passage étudié marque l’ouverture de l’intrigue : il s’agit du portrait de l’héroïne, encore Mademoiselle de Chartres. Elle va être un enjeu de choix dans l’échiquier des stratégies

le jeune homme décide de ramener Lauren à l’hôpital, la croyant folle. Devant le corps inerte de la jeune femme, Arthur pense avoir affaire à la sœur jumelle de Lauren. Cependant, quand une infirmière lui confirme, par son attitude, que Lauren est bel et bien invisible pour les autres et que cette dernière lui avoue sa peur de mourir, il commence à la croire et désire l’aider. Le but est de faire en sorte que son esprit rejoigne son corps. Il procède alors à de nombreuses recherches à ce sujet.

noble ; au lieu d’exagérer, Mme de La Fayette n’élève jamais la voix. Son ton uniforme et modéré n’à point d’accent passionné, ni brusque. D’un bout à l’autre de son livre, brille une sérénité charmante, ses personnages semblent glisser au milieu d’un air limpide et lumineux ». Ici Taine propose un avis clair et tranché, il ne nous laisse pas le choix. Nous pouvons observer que cette citation est construite en opposition notamment avec une série d’antithèses comme par exemple : « modéré » et « passionné »

HISTOIRE DU PRINCE AHMED ET DE LA FÉE PARI-BANOU 3 II. HISTOIRE DU PRINCE DE PERSE JULLANAR, PRINCESSE DE LA MER 42 HISTOIRE DU PRINCE AHMED ET DE LA FÉE PARI-BANOU. Sire, un sultan, l’un des prédécesseurs de Votre Majesté, qui occupait paisiblement le trône des Indes depuis plusieurs années, avait dans sa vieillesse la satisfaction de voir que trois princes ses fils, dignes imitateurs de ses vertus, avec une princesse sa nièce, faisaient l’ornement de sa cour. L’aîné des princes se nommait

d’être vécu par tous, il est évident que le lecteur peut s’identifier a l’héroïne. Cette relation auteur, lecteur, personnages, participe à ce plaisir. Enfin l’artiste doit instruire. Pour cela, il doit donner une visée morale à son œuvre. Les « belles morts », pieuses et calmes de Madame de Chartres, du roi Henri II qui « reçut la certitude de sa mort avec une fermeté extraordinaire » ou de Madame de Clèves, qui « mourut enfin avec une constance admirable », sont des exemples de l’exigence de la

quinquagénaire. Il y a des gestes dont la franche lourdeur a toute l’indiscrétion d’un acte de naissance. Le capitaine remit son gant jaune à sa main droite, et, sans rien demander au concierge, se dirigea vers le perron du rez-de-chaussée de l’hôtel d’un air qui disait : « Elle est à moi ! » Les portiers de Paris ont le coup d’œil savant, ils n’arrêtent point les gens décorés, vêtus de bleu, à démarche pesante ; enfin ils connaissent les riches. Ce rez-de-chaussée était occupé tout entier par M. le baron

Il y a des gestes dont la franche lourdeur a toute l’indiscrétion d’un acte de naissance. Le capitaine remit son gant jaune à sa main droite, et, sans rien demander au concierge, se dirigea vers le perron du rez-de-chaussée 3 de l’hôtel d’un air qui disait : « Elle est à moi ! » Les portiers de Paris ont le coup d’œil savant, ils n’arrêtent point les gens décorés, vêtus de bleu, à démarche pesante ; enfin ils connaissent les riches. Ce rez-de-chaussée était occupé tout entier par M. le baron

parallèlement aux commandes privées (princières ou non) et ecclésiastiques, qui marquent une continuité avec l’époque médiévale. En quoi s’en différencie-t-elle ? La commande publique se destine à l’espace public de la cité. Si elle peut être le fait du prince ou d’une personne privée, elle peut donner également lieu à une souscription publique, caractéristique plus inédite. La multiplication des commandes publiques à la Renaissance, dans ses premiers foyers, au début du XVème siècle, que sont l’Italie

Guy de Maupassant Bel-Ami - Collection Romans / Nouvelles - Retrouvez cette oeuvre et beaucoup d'autres sur http://www.inlibroveritas.net Table des matières Bel-Ami........................................................................................................1 Première partie.....................................................................................2 I............................................................................................................3 II