Le Poète Et La Foule Théophile Gautier

Fonction du poète », Les Rayons et les ombres, 1840 * Texte B : Théophile Gautier, « Le pin des landes » Emaux et Camées, 1852 * Texte C : Charles Baudelaire, « L’albatros », Les Fleurs du mal, 1857 * Texte D : Arthur Rimbaud, « Ma Bohème », Poésies, 1870 Question : A l’appui des textes du corpus vous expliquerez quelle image leurs auteurs donnent du poète et de la création poétique. Ce corpus est constitué de quatre textes, portant tous sur l’image que donne l’auteur du poète et de la création

Charles Marie René Leconte de Lisle est un poète français, né le 22 octobre 1818 à Saint-Paul sur l’île autrefois appelé l'Île Bourbon mais qui porte le nom aujourd’hui de l’île de la Réunion et décède le 17 juillet 1894 à Voisins. L’auteur voue à l’art un culte religieux et rationnel à la fois. Il appartenait au mouvement poétique parnassien qui est apparu en France dans la seconde moitié du XIXe siècle et qui avait pour but de valoriser l’art poétique par la retenue, l'impersonnalité et le rejet

véritable enjeu pour eux-mêmes, mais également pour autrui. Mais les avis divergent en ce qui concerne le rôle de cet art au sein de notre société. En effet, Théophile Gautier affirme qu’« Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien », Malherbe quant à lui nous indique que si l’on en suit cette idée, la poésie est belle car « Un bon poète n’est pas plus utile à l’État qu’un bon joueur de quilles. » À nous d’explorer alors les différents aspects de la poésie, afin de savoir si celle-ci peut

Théodore de Banville : (1823-1891) Poète, dramaturge et critique français, il était ami de V. Hugo, C. Baudelaire et T. Gautier. Banville unit dans ses œuvres le romantisme et le parnasse et il a publié une vingtaine d’œuvres de poésie entre 1843 et 1891. En 1872 il a publié le célèbre “Petit Traité de poésie française”. « Le printemps » appartient aux Cariatides, recueil de poème salué par Charles Baudelaire. Il décrit le réveil de la vie après la léthargie de l’hiver. On assiste au

railler (comme dans le genre ancien de la satire), mais pour tenter d'y révéler une beauté. Il faut y voir surtout la déclaration d'un poète exigeant qui veut rivaliser avec Dieu. Il y a une allusion très claire à l’origine dans laquelle Dieu crée l'homme en malaxant un peu d'argile. Baudelaire transforme cette image mythique. La boue, c'est la réalité à l’état brute. Le poète en artiste, en alchimiste, fait mieux que Dieu puisqu'il est capable de transformer la laideur en beauté. Si on approfondit, on

rencontre avec Jeanne Duval au théâtre de la Porte St Antoine. Avril, B. est majeur, reçoit l’héritage paternel estimé à 75 000 Francs et entame la vie dorée de riche bohème. Mai, installation à l’hôtel Pimodan sur l’Ile St Louis. Il y reçoit Théophile Gautier et Mme Sabatier. 1844 B. mis sous tutelle. Ne recevra qu’une rente mensuelle de deux cent francs. 1845 Pour vivre se lance dans la critique d’art. Mai, tentative de suicide. Ecriture «  A une dame créole » signé Baudelaire Dufaÿs. Juin, nouvelle

lieu hors du monde qui ouvrirait des perspectives nouvelles et pleines d'espoir. Mais elle est simultanément la cause de l'angoisse, du spleen, du doute : la mort fait-elle accéder à un monde meilleur ? Enfin, Baudelaire est certai-nement le premier poète du XIXe siècle à avoir fait de la mort non seulement un thème de sa poésie mais encore le fondement de toute son esthétique. A. Obsession du cadavre Le cadavre est une des figures les plus caractéristiques et récurrentes des Fleurs du Mal. Le vers

pour l’Italie (en particulier Petrarque, un poète serviteur de la Beauté). La Pléiade se caractérise également par un souci de différence qui privilégie l'exploration de différents genres : imitation des arts antiques et création de nouvelles règles poétiques, qu'ils définissent dans leur manifeste : Défense et illustrations de la langue française. Les auteurs de ce mouvement cherchent à exercer leur art en français « la poésie doit parler la langue du poète ». Ils remarquent néanmoins que la langue

Quel foyer réunit la famille complète  En cercle chaque soir?  Et quel seuil, si riant et si beau qu'il puisse être,  Pour ne pas revenir n'a vu sortir le maître  Avec un manteau noir? Théophile Gautier, La Comédie de la Mort, 1838 Notre Vie Notre vie tu l'as faite elle est ensevelie Aurore d'une ville un beau matin de mai Sur laquelle la terre a refermé son poing Aurore en moi

ANNEXE 1 Dédicaces et préface successives des Fleurs du Mal DÉDICACE À THÉOPHILE GAUTIER Première version À mon très cher et vénéré maître et ami, Théophile Gautier. Bien que je te prie de servir de parrain aux Fleurs du Mal, ne crois pas que je sois assez perdu, assez indigne du nom de poète, pour m’imaginer que ces fleurs maladives méritent ton noble patronage. Je sais que, dans les régions éthérées de la véritable POÉSIE, le MAL n’est pas, non plus que le BIEN, et que ce misérable dictionnaire