Le Portrait Du Vidame De Chartres La Princesse De Clèves

Mais voici qu’entre en scène une exceptionnelle beauté [« il parut alors »] : Melle de Chartres, l’un des plus riches partis du Royaume. Le portrait arrive juste après le tableau général de la cour d’Henri II. Il marque l’entrée en scène de celle dont le lecteur doit comprendre qu’elle est l’héroïne. C’est cette scène que le texte que nous étudions expose. On constate que le plan du texte est inégal dans ses parties : Deux lignes et demie de « captatio benevolentiae », 4 lignes sur les origines

I. Une incarnation de la perfection Le portrait brossé par Mme de la Fayette présente Mlle de Chartres comme une incarnation de la perfection par sa beauté physique, sa noblesse de haut rang et sa vertu. 1. Le portrait physique Il s'agit de la première apparition de Mlle de Chartres, le lecteur s'attend à ce que l'auteur brosse son portrait qui débute traditionnellement avec le portrait physique. Mais le narrateur se contente de reprendre au début de la description le terme « beauté »

auteurs cherchent maintenant à instruire tout en divertissant. Ainsi, Mme de La Fayette écrit au XVIIe siècle La Princesse de Clèves (1678), un roman appartenant tout aussi bien à l’Histoire et au théâtre, qui raconte l’entrée de Mademoiselle de Chartres à la Cour et les difficultés qu’elle y rencontre à garder sa dignité. L'extrait étudié se trouve au début du roman, alors que Madame de Chartres, qui avait passé plusieurs années hors de la Cour, y retourne, accompagnée de sa fille. Ainsi, nous étudierons

1 : Le portrait de Mlle de chartresLECTURE LINEAIRE 1 : LE PORTRAIT DE MLLE DE CHARTRES Page 21 « Il parut alors une beauté […] pleins de grâce et de charmes. » Première partie : ligne 224 à 229 : L’apparition à la Cour Deuxième partie : ligne 229 à 250 : Une éducation vertueuse Troisième partie : ligne 251 à 261 : Un portrait physique INTRODUCTION La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette se démarque par sa brièveté et son ancrage historique proche. L’oeuvre, publiée anonymement, connaît

La Princesse de Clèves Dissertation En avril 1913, dans une entrevue accordée à La Nouvelle Revue Française, André Gide répond à la question suivante : « quels sont les vingt volumes que vous choisiriez si vous étiez obligé de passer le reste de votre vie avec une bibliothèque réduite à ce nombre ? » En réponse, l’auteur formule, à propos de La Princesse de Clèves, roman de Mme de La Fayette oublié en 1678, le jugement suivant : « Aucun secret, aucun retrait, aucun détour ; nulle ressource ;

commentées (surtout ‘’La princesse de Clèves’’). Bonne lecture ! Élève de Ménage, familière des milieux précieux, en particulier de l’hôtel de Rambouillet, elle s’installa à Paris en 1659 et y tint elle-même salon, se lia d’amitié avec Mme de Sévigné, avec Segrais (qui collabora de près ou de loin à la quasi-totalité de ses oeuvres) et fut très intime avec La Rochefoucauld. ______________________________________________________________________________ “Histoire de la princesse de Montpensier”

Les premières phrases créent un effet d’attente puisque le nom de l’héroïne ne figure pas en ouverture du portrait qui commence par une sorte d’énigme, par une formule impersonnelle qui rappelle celle des contes de fées : « Il parut alors une beauté à la cour » (l 1)Il y a un effet d’attente voulu par la narratrice puisque Mlle de Chartres n’est désigné que par son apparence avec la métonymie « une beauté »Article indéfinie « une » prolonge le mystère sur son identité L’adverbe

commentées (surtout ‘’La princesse de Clèves’’). Bonne lecture ! Élève de Ménage, familière des milieux précieux, en particulier de l’hôtel de Rambouillet, elle s’installa à Paris en 1659 et y tint elle-même salon, se lia d’amitié avec Mme de Sévigné, avec Segrais (qui collabora de près ou de loin à la quasi-totalité de ses oeuvres) et fut très intime avec La Rochefoucauld. ______________________________________________________________________________ “Histoire de la princesse de Montpensier” (1662)

Corpus Nous avons affaire ici à un corpus composé de quatre textes. Le texte A est un extrait de La Princesse de Clèves de Mme de Lafayette qui date de 1678. Le texte B est issu du roman Madame de Bovary écrit par Gustave Flaubert en 1857. Le texte C est tiré de L’Assommoir publié en 1877 par Emile Zola. Le texte D qui date de 1927 est un extrait du dernier tome, Le Temps retrouvé, de la saga A la recherche du temps perdu de Marcel Proust. Dans ces différents textes, comment la description des différents

sorte d'élévation vers l'infini. La princesse de clèves Analyse comparative entre le roman et le film 5.1 Le titre, les désignations et les prénoms La première divergence entre le roman La Princesse de Clèves et son adaptation cinématographique «La Belle Personne», se trouve déjà dans le titre. Le roman lui est éponyme. Il se peut que Christophe Honoré s’inspire du texte de Mme de Lafayette pour trouver un nom convenable pour son film. Mme de Clèves est décrite étant d’ « une beauté parfaite»