Le Portrait Du Maître Par Son Valet Dom Juan

Sganarelle dresse un portrait très péjoratif de son maître, un blâme, à Gusman, valet de Done Elvire. Il le critique vivement en le qualifiant de « pourceau d'Épicure », de « vrai Sardanapale », d'« hérétique »… Il présente son maître comme un libertin sans aucune morale. Il a tenté de raisonner son maître à propos de ses mœurs qu'il n'approuve pas : « Il me réduit à applaudir ce que mon âme déteste. », mais en vain. De plus, Sganarelle croit en Dieu et craint la fureur divine si Dom Juan ne se repent pas

Commentaire littéraire : Dom Juan de Molière Au XVIIème siècle, la littérature est indissociable de la question de Dieu, de la morale ( mœurs ), d'un idéal défini par ce qu'on appelle le Classicisme : il est caractérisé par la pureté des formes, la simplicité, la raison, la mesure et les codes, ainsi que par l'imitation des Anciens et la fréquente référence à l'Antiquité. Molière, auteur de nombreuses pièces de théâtre au XVIIème siècle, est classé parmi les représentants de cet idéal. C'est

Lecture analytique Dom Juan : (on n’analyse pas ce qui est dit, mais COMMENT c’est dit.) 1° Molière, Dom Juan, IV, 3 (1665) Obj : Découvrir Don Juan, figure mythique. Entrer dans l’étude thématique de la relat° maître/valet. [Sganarelle : nom traditionnel du valet dans la commedia dell’arte] 1) Stratégie de déstabilisation par excès de politesse. (DJ vs M.D)

Acte 1 scène 1 Annonce des axes Explication du texte : I - Portrait d’un séducteur : - pèlerin -> péjoratif : va de fête en fête - 5 énumérations :  (deux phrases) hyperboles  (idem) croyances de Dom Juan -> Ø  (3 phrases) ternaire -> ordre décroissant du plus au moins important -> c’est pour le spectateur  (4 phrases) ternaire -> Dom Juan ne respecte pas le sacrement du mariage, donc il ne croit pas à la religion -> prédateur des fêtes  (5 phrases) gradation

Dom Juan - L’éloge du tabac Introduction Molière commence sa pièce par un singulier éloge du tabac. Sganarelle diserte sur la sagesse attachée à cette marchandise et il invente une théorie qui, selon lui, dépasse de fort loin l’histoire de la philosophie. Plus tard, dés la scène 2 ; c’est Dom juan exposera sa théorie, cette fois à propos de la séduction et de l’hypocrisie… Début drôle et poétique, malgré le sérieux de Sganarelle, tout occupé à épater Gusman. Son objet est futile, traité avec

1 scène 1 I - Portrait d’un séducteur : - pèlerin -> péjoratif : va de fête en fête - 5 énumérations : (deux phrases) hyperboles (idem) croyances de Dom Juan -> Ø (3 phrases) ternaire -> ordre décroissant du plus au moins important -> c’est pour le spectateur (4 phrases) ternaire -> Dom Juan ne respecte pas le sacrement du mariage, donc il ne croit pas à la religion -> prédateur des fêtes (5 phrases) gradation décroissante -> hiérarchie - Sganarelle se flatte de son maître -> démonstratifs

de pièces de théâtre au sein du corpus, Dom Juan Acte I scène 1 de Molière (1622-1673), écrit en 1665, L’île des esclaves scène 3 de Marivaux (1668-1763) écrit en 1725 et enfin En attendant Godot de Samuel Beckett (1906-1989) écrit en 1952. Dans chacun de ses extraits on remarque un couple de maitre/ serviteur : Dom Juan / Sganarelle , Euphrosine / Cléanthis et Pozzo / Lucky. La relation maître-valet est une convention du théâtre de comédie, le valet est un personnage indispensable (idée d'infériorité

Texte 1 de Dom Juan: Acte I scène I: Intro: résumé + bio +: Scène se situant dans un palais en Sicile, au moment ou le grand séducteur a enlevé Done Elvire du couvent, l’a épousé puis abandonné, et Sganarelle annonce a Gusman que Dom Juan ne reviendra jamais vers Done Elvire. C’est une scène d’exposition, ayant un début « in mediares ». Le portrait de Dom Juan par son valet est mis en avant par la série de questions posées par Gusman. Eloge du tabac avec un champ lexical de la passion,

Analyse de l'œuvre [modifier] Pages des œuvres posthumes de Molière de 1682, avec illustration de Dom Juan, Sganarelle et la statue. Dom Juan [modifier] Dom Juan ou la démesure Certains voient dans Dom Juan, l'archétype de la démesure et la preuve d'une démesure morale. Grand seigneur espagnol, jeune [3]et beau[4], il est méchant homme d'une insolence totale, parfois violent. Dom Juan manie avec aisance l'ironie et le sarcasme, l'impertinence et l'offense, l'irrévérence et l'irrespect. Il

« Tartuffe » dès le premier spectacle car jugée inacceptable par l’Eglise, Molière a besoin d’une nouvelle œuvre pour renflouer les caisses de sa troupe et s’inspire pour cela d’un personnage mis à la mode par l’espagnol Tirso de Molina avec l’écriture de « Dom Juan ». Le personnage dont le titre de l’œuvre est éponyme n’a qu’un rêve : aimer les femmes, les posséder toutes. Il consacre sa vie à ce jeu cruel, il va jusqu’à tuer pour satisfaire son désir. Il le présente comme un grand Seigneur, impie, débauché