Le Portrait De Meursault

cette chose » (21) ; Dès lors, on ne peut chercher à l’évoquer que par rapprochements et comparaisons. Cet enfant monstrueux paraît sans âge ; Ce qui inquiète le parfumeur chez celui qu’il baptise « le gnome » c’est qu’en lui semblent réunis les portraits de l’enfgant et du vieillard. La première partie du récit abonde en comparaisons et métaphores animales empruntées au bestiaire traditionnel de la sorcellerie. « Araignée » pour le père Terrier, les pensionnaires de Mme Gaillard ou Baldini (21

toujours partie ». Il constate l’absence significative des « Arabes » dans son œuvre, et propose une interprétation symbolique du meurtre de l’Arabe inconnu par le héros de L’étranger : « Je n’irai pas jusqu’à dire, avec certains, qu’en tuant l’Arabe, Meursault, et partant Camus, se défoule d’un complexe de petit blanc contracté depuis que sa mère fut brutalisée par un Algérien dans leur maison de Belcourt. Mais je pense qu’en tuant l’Arabe, Camus réalise de manière subconsciente le rêve du pied-noir qui

car on ne sait pas les arrêter. La scène des soldats: 3. Quelle est l'atmosphère de cette scène? Cela se passe sur les remparts, il fait nuit, il ya de l'orage et il fait très lourd. Les soldats sont sur les nerfs. 4. Faites le portrait des deux soldats. Jeune soldat: sûre de lui, il veut aller tuer le sphinx, idéaliste. Vieux soldat: posé, il pense que son collègue ne va pas y arriver. La rencontre de Jocaste avec les 2 soldats 5. Relever les traits d'humour de ce

autre part de représentation d'objets, de personnages : c'est la description. La narration présente surtout des déroulements dans le temps, la description des arrangements dans l'espace. La description d'un personnage au physique et moral devient portrait. On identifie un énoncé comme narratif, un autre comme descriptif, généralement, en raison de l'opposition passé simple et imparfait, mais d'autres indices existent. Le narratif asserte des énoncés de faire, le descriptif asserte des énoncés d'état

autre part de représentation d'objets, de personnages : c'est la description. La narration présente surtout des déroulements dans le temps, la description des arrangements dans l'espace. La description d'un personnage au physique et moral devient portrait. On identifie un énoncé comme narratif, un autre comme descriptif, généralement, en raison de l'opposition passé simple et imparfait, mais d'autres indices existent. Le narratif asserte des énoncés de faire, le descriptif asserte des énoncés

instruments, projette le lecteur dans les pensées du personnage, et l’amène à partager ses tourments. Formulez une problématique Une problématique pourrait se formuler de la façon suivante : nous étudierons comment la narration permet de dresser le portrait d’un personnage sensible entrant dans un monde hostile. Bâtissez un plan I. Une arrivée dans un monde hostile a. Un accueil malveillant b. Un lieu désert et silencieux c. Un séjour vétuste et sinistre 343 2210441163_341-363_Part4_LDP_Fr1.indd 343

instruments, projette le lecteur dans les pensées du personnage, et l’amène à partager ses tourments. Formulez une problématique Une problématique pourrait se formuler de la façon suivante : nous étudierons comment la narration permet de dresser le portrait d’un personnage sensible entrant dans un monde hostile. Bâtissez un plan I. Une arrivée dans un monde hostile a. Un accueil malveillant b. Un lieu désert et silencieux c. Un séjour vétuste et sinistre 343 2210441163_341-363_Part4_LDP_Fr1.indd 343

l’épouser sans cérémonie. Aimable, bien fait, voilà de quoi vivre pour l’amour ; sociable et spirituel, voilà pour l’entretien de la société. Pardi ! tout en sera bon, dans cet homme-là ; l’utile et l’agréable, tout s’y trouve. Silvia. – Oui, dans le portrait que tu en fais, et on dit qu’il y ressemble, mais c’est un on dit, et je pourrais bien n’être pas de ce sentiment-là, moi. Il est bel homme, dit-on, et c’est presque tant pis. Lisette. – Tant pis ! tant pis ! mais voilà une pensée bien hétéroclite 

notera plusieurs éléments importants : le nombre très important de verbes d'action au passé simple dont Angelo est le sujet (« tira », « dépouilla », « fourra », « arrosa », « se mit » => on découvre donc ici Angelo par ses actions (il n'y a pas de portrait ou de pause descriptive) on retrouve par ailleurs le point de vue interne (verbes de perception « il vit » (l.6 et 14), modalisateurs « il croyait » (l.5), « elles semblaient » (l.19), « il lui sembla » (l.31)) => la scène est perçue au travers

vapeur des douches. Malgré les apparences, on est loin des problèmes de censure, car il y a dans cette forme de dissimulation une «[...] force étrange qui contraint l'esprit à se tourner vers l'inaccessible», écrit Jean Starobinski (p. 9) à propos du portrait de Sabina Poppea souriant sous la gaze dont le peintre a recouvert son corps; «[...] ses amants ne meurent pas pour elle, ajoute-til, ils meurent pour les promesses qu'elle ne tient pas» (p. 11). Le voilé est un leurre qui se retourne contre le corps