Le Pont Mirabeau Theme Tradition Modernité

Le Pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine             Et nos amours        Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine        Vienne la nuit sonne l'heure      Les jours s'en vont je demeure   Les mains dans les mains restons face à face             Tandis que sous        Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse        Vienne la nuit sonne l'heure      Les jours s'en vont je demeure   L'amour s'en va comme cette eau courante

I. Un recueil dans la tradition poétique A . Des topoï classiques Automne : - « Automne » - « Rhénane d’automne » - « Automne malade » - « Colchiques » Tempus fugit – vita flumen: • topos très utilisé par les auteurs de la Pleïdade (cf : « je n’ai plus d’os » de Ronsard ) • l’élément liquide qui s’écoule → « Le pont Mirabeau » « sous le pont Mirabeau coule la seine / […] Les jours s’en vont je demeure » + octosyllabe = forme classique • Chez Apollinaire, le temps est linéaire et fatal

symbolisme et est précurseur du surréalisme. Il publie en 1913 un recueil de poèmes, Alcools écrit durant pendant 15 ans de 1898 à 1913. Son recueil est composé de 50 poèmes. Apollinaire est présenté comme un poète moderne rompant avec les différentes traditions des siècles passés et où il introduit la vie moderne dans ses poèmes. On peut alors se demander a quoi ressemble le monde des merveilles d’Apollinaire ? Pour répondre à cette interrogation, on développera 3 points. Le premier est l’environnement

Le Pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine             Et nos amours        Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine        Vienne la nuit sonne l'heure      Les jours s'en vont je demeure   Les mains dans les mains restons face à face             Tandis que sous        Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse        Vienne la nuit sonne l'heure      Les jours s'en vont je demeure   L'amour s'en va comme cette eau courante

(sauf que Alcools est au pluriel). C’est grâce à l’évocation des tavernes, brasseries, auberges, caveaux que ce thème est récurent dans le recueil. « Mon verre est plein d'un vin trembleur comme une flamme », (vers 1) écrit l'auteur dans "Nuit Rhénane".  Le motif récurrent de la soif exprime le désir du poète de consommer la vie, et d’avoir de la modernité. De plus, il y a comme thème, la beauté du monde modère, celle de la Tour Eiffel par exemple ou encore du Sacré-Cœur (vers 84) dans le poème « Zone »

ciel de Paris. Lecture analytique n°1 : Guillaume Apollinaire, « Le Pont Mirabeau », Alcools, 1913 (hors manuel) Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine          Vienne la nuit sonne l'heure          Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse          Vienne

ANALYSE DU POÈME : LE PONT MIRABEAU lyrisme : expression des sentiments 4 quatrains (strophes de 4 vers) / 1 refrain en distique nombreuses répétitions dont le refrain : monotone, plainte amoureuse pas de ponctuation du poème : il n’y a pas de pause dans le temps ; le temps passe quoi qu’il en soit / on ne peut pas arrêter

Disserte AlcoolsIntroduction: La modernité dans la littérature française se manifeste le plus clairement dans la poésie. La modernité poétique apparait vers la fin du XIXe siècle avec Rimbaud et Baudelaire qui remette en place le romantisme et le rejette, et ouvrent les voies vers le parnasse et le symbolisme. Apollinaire est présenté constamment comme un poète de la modernité poétique puisque dans son recueils Alcools, initialement nommée Eau-de-Vie, Apollinaire aborde l’aspect moderne

texte n°1  : « Le Pont Mirabeau », de Guillaume Apollinaire, Alcools , 1913. · Introduction : Le recueil Alcools , publié par Guillaume Apollinaire en 1913, regroupe des poèmes écrits de 1898 à 1913. Le poème ouvrant le recueil, « Zone », inscrit l’œuvre dans la modernité en utilisant le vers libre et en faisant de la

distingue d’abord par son mélange entre motifs élégiaques, lyriques, airs anciens (comptines, chansons…) et modernité de son époque (motifs industriels, citadins) qui le placent parfaitement à la charnière entre XIXème et XXème siècle. C’est en effet entre ancien et nouveau, entre « ordre » et « aventure », entre intimité et universalité, entre mythologie antique ou médiévale et modernité, que le poète pose sa propre voix lyrique Ce lyrisme si fort dans l’œuvre d’Apollinaire, à une époque où