Le Pont Et Le Balayeur

autres élèves appelèrent bientôt le grand Meaulnes. Dès qu’il fut pensionnaire chez nous, c’est-à-dire dès les premiers jours de décembre, l’école cessa d’être désertée le soir, après quatre heures. Malgré le froid de la porte battante, les cris des balayeurs et leurs seaux d’eau, il y avait toujours, après le cours, dans la classe, une vingtaine de grands élèves, tant de la campagne que du bourg, serrés autour de Meaulnes. Et c’étaient de longues discussions, des disputes interminables, au milieu desquelles

ici, qui jouent les starlettes. Le participe passé vues s’accorde avec le pronom vous mis pour filles. Mais : « Pire ! Nous, les balayeurs, nous nous sommes entendu dire par le PDG que nos revendications n’étaient pas fondées. » L’action de dire n’est pas faite par les balayeurs : le participe passé entendu ne s’accorde pas avec le pronom nous, mis pour balayeurs. 104 © Groupe Eyrolles L’accord des participes passés « à problème » ■ ■ FICHE 14 ■ ■ ■ Temps 2 S’ENTRAÎNER Rétablissons

filles, ici, qui jouent les starlettes. Le participe passé vues s’accorde avec le pronom vous mis pour filles. Mais : « Pire ! Nous, les balayeurs, nous nous sommes entendu dire par le PDG que nos revendications n’étaient pas fondées. » L’action de dire n’est pas faite par les balayeurs : le participe passé entendu ne s’accorde pas avec le pronom nous, mis pour balayeurs. 104 © Groupe Eyrolles Temps 2 S’ENTRAÎNER Rétablissons les participes passés là où sont indiqués des infinitifs. 01. « Ma patrie

Seigneur ! Quel sang ! Mais voyons, camarade, est-ce que ce n'est pas le vrai de l'homme, de résister au pouvoir, de réveiller les hommes de métier, préfets, généraux, comptables, balayeurs, en montrant les effets, en montrant les abus. Eux, ils n'ont qu'une réponse, ils nous tendent le balai. Mais non ! je ne suis pas balayeur, et je veux des rues propres ». Propos de politique (1934) XX Il y a de la comédie dans la politique Retour à la table des matières Il y a de la comédie

voitures de maraîchers montaient vers Paris, avec les cahots rythmés de leurs roues, dont les échos battaient les façades des maisons, endormies aux deux bords, derrière les lignes confuses des ormes. Un tombereau de choux et un tombereau de pois, au pont de Neuilly, s’étaient joints aux huit voitures de navets et de carottes qui descendaient de Nanterre ; et les chevaux allaient tout seuls, la tête basse, de leur allure continue et paresseuse, que la montée ralentissait encore. En haut, sur la charge

voitures de maraîchers montaient vers Paris, avec les cahots rythmés de leurs roues, dont les échos battaient les façades des maisons, endormies aux deux bords, derrière les lignes confuses des ormes. Un tombereau de choux et un tombereau de pois, au pont de Neuilly, s’étaient joints aux huit voitures de navets et de carottes qui descendaient de Nanterre ; et les chevaux allaient tout seuls, la tête basse, de leur allure continue et paresseuse, que la montée ralentissait encore. En haut, sur la charge

Gm D7 De fruits, les bateaux. Eb F Ils viennent du bout du monde Eb Apportant avec eux F Des idées vagabondes Eb Au reflets de ciel bleu, Bb De mirages. Cm Gm Traînant un parfum poivré 3) Un beau jour sur un rafiot craquant De la coque au pont Gm D7 Pour partir je travaillerai dans Gm F La soute à charbon. Gm D7 Prenant la route qui mène Eb F A mes rêves d’enfant Eb Sur des îles lointaines F Où rien n’est important Eb Que de vivre, Bb Où des filles alanguies Cm Vous ravissent le cœur Bb

partie étaient fausses, et une porte gothique si petite qu'on pouvait à peine entrer. «C'est un véritable mât de pavillon, dit Wemmick, et les dimanches j'y hisse un vrai drapeau, et puis, voyez : quand j'ai passé ce pont, je le relève ainsi, et je coupe les communications.» Le pont était une planche qui était jetée sur un fossé d'environ quatre pieds de large et deux de profondeur. Il était vraiment plaisant de voir avec quel orgueil et quelle promptitude il le leva, tout en souriant d'un sourire

d’Hoffmann, avec son bol de punch et sa joyeuse réunion d’étudiants, et à celle de Nerval qui lui aussi, dans sa jeunesse, au même âge que Maupasant, avait traité un sujet semblable dans ‘’La main enchantée’’. La nouvelle parut dans l’‘’Almanach lorrain de Pont-à-Mousson’’ sous le pseudonyme de Joseph Prunier. ____________________________________________________________ _____________________ ‘’Une répétition’’ (1876) Pièce en un acte et en vers Commentaire Maupassant ne put la faire représenter

navire endormi que Marino s'employait si bien à ancrer à la terre appareillait, sous mon regard neuf, comme de lui-même vers les horizons, — sa navigation immobile [16] me paraissait obscurément promise, — je le sentais tressaillir sous moi comme le pont d'un bon navire reconnaît soudain le pas d'un capitaine aventureux. Tout dormait à l'Amirauté, mais de ce sommeil atterré et mal rassurant d'une nuit grosse [17] de divination et de prodiges [18]" (chap. 2, p. 580) Cf. aussi deux pages auparavant