Le Poison Ciel Brouillé

sont incomprises, elles ne paraissent pas être normales pour un mortel. Il se tourne vers le Ciel et accepte sa condition. 2) L’Albatros Baudelaire compare un oiseau à un poète ; ce dernier est maître du mystique, de la pensée et du ciel. Mais, exilé sur la Terre, il est méprisé par les « huées » car il n’arrive pas à s’exprimer. 3) Elévation Baudelaire évoque l’ascension de son esprit vers le ciel. Ce mouvement lui permettra de déjouer les critiques qu’il subit et de trouver le bonheur. 4)

qui danse. En 1844, sa famille s'indigne de sa vie de débauche. Baudelaire devient alors journaliste, critique d'art et critique littéraire. En 1847, Il rencontre Marie Daubrun, une actrice dont les yeux lui inspirent en particulier Le Poison et Ciel brouillé. En 1848, Charles Baudelaire participe aux journées révolutionnaires de février et va même jusqu'à monter sur les barricades. Il participe à la création d'un journal révolutionnaire : le Salut Public. En 1849, Il s'éloigne progressivement

alchimiques permettant de transformer la boue en or, de fuir le spleen pour accéder à l’idéal : • la femme : Grâce à sa beauté et à sa sensualité, elle permet au poète de s’évader vers un autre monde, de fuir une réalité sinistre : « Que tu viennes du ciel ou de l’enfer, qu’importe, […] Si ton œil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte / D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu? », « Qu'importe, si tu rends, […]/ L'univers moins hideux et les instants moins lourds ? » (poème XXI « Hymne à la

à l’idéal :la femme  : Grâce à sa beauté et à sa sensualité, elle permet au poète de s’évader vers un autre monde, de fuir une réalité sinistre  : «  Que tu viennes du ciel ou de l’enfer, qu’importe, […] Si ton œil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte / D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu?  », «  Qu'importe, si tu rends, […]/ L'univers moins hideux et les instants moins

rate. Cette première section constitue donc un bilan : le monde réel inspire à Baudelaire un dégout et un ennui profond que seule une synesthésie, c’est-à-dire une fusion totale des sens permet à Baudelaire d’atteindre l’Idéal. • L’albatros • Le poison • L'héautontimorouménos • Causerie • Spleen LXXVIII • Correspondances • L’invitation au voyage • Elévation • La vie antérieure • L’Albatros Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des

nacrés », « Le chat », « Le Serpent qui danse » ou inaccessible comme dans « Ciel brouillé ». Elle représente également la tentation destructrice du poète dans « Le serpent qui danse » et « Sed non satiata ». Elle est aussi à l’origine de la passion dévastatrice subit par le poète dans « Causerie », « Tu mettrais l’univers entier dans ta ruelle », « Le vampire ». Elle va aussi jusqu’à être synonyme de mort dans « Le Poison » ou « Le Flambeau vivant ».Pourtant, il existe une dualité, une ambigüité chez

inspirés par ce voyage. De retour à Paris, il s'éprend de Jeanne Duval, qui lui inspirera de nombreux poèmes, dont La Chevelure et Le Serpent qui danse. Il rencontre Marie Daubrun, une actrice dont les yeux lui inspirent en particulier Le Poison et Ciel brouillé. Il publie ses premières traductions d'Edgar Poe. Une grande complicité l'unit à cet auteur américain maudit. Ils ont une conception identique de l'art ainsi qu'une fascination commune du mal, ce que Poe appelle le démon de la perversité

Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur D'aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble ! Les soleils mouillés De ces ciels brouillés Pour mon esprit ont les charmes 10 Si mystérieux De tes traîtres yeux, Brillant à travers leurs larmes. Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Des meubles luisants, Polis

prince des nuées  Qui hante la tempête et se rit de l'archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher. Charles Baudelaire Spleen : Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ; Quand la terre est changée

entre la violence et volupté, la laideur et la beauté, l’enfer et le ciel. LUXE, CALME ET VOLUPTÉ ( Les baigneuses ) Henri Matisse, 1904 « Les soleils mouillés De ces ciels brouillés » L’INVITATION AU VOYAGE Baudelaire, Les Fleurs du Mal, XIXème (1857) Mon enfant, ma soeur, Songe à la douceur D'aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble ! Les soleils mouillés De ces ciels brouillés Pour mon esprit ont les charmes Si mystérieux De tes traîtres yeux