Le Peuple de l'Herbe

Rends-nous ce petit être. Pour le faire mourir, pourquoi l'avoir fait naître? -- Ce n'était qu'un sanglot sur terre, en haut, en bas; Des mains aux doigts osseux sortaient des noirs grabats; Un vent froid bruissait dans les linceuls sans nombre; Les peuples éperdus semblaient sous la faulx sombre Un troupeau frissonnant qui dans l'ombre s'enfuit; Tout était sous ses pieds deuil, épouvante et nuit. Derrière elle, le front baigné de douces flammes, Un ange souriant portait la gerbe d'âmes. Mars 1854

Édouard Manet, Les Courses, 1884, Lithographie, BNF, Estampes, Dc 300 a(1) Art de l’écrivain, art du peintre Une « âpre recherche du réel » Dans son projet des Rougon-Macquart de 1868, Zola classe la société contemporaine en quatre mondes : le peuple, les commerçants, la bourgeoisie et le grand monde. Dans un cinquième, « à part », il range l’artiste, avec la putain, le meurtrier et le prêtre. Ce monde des artistes, Zola le connaît bien : dès l’adolescence, avec son inséparable camarade Paul Cézanne

perçant des nuages épars, Laisse dormir en paix ses longs et doux regards, Le rayon qui blanchit ses vastes flancs de pierre, En glissant à travers les pans flottants du lierre, Dessine dans l’enceinte un lumineux sentier ; On dirait le tombeau d’un peuple tout entier, Où la mémoire, errante après des jours sans nombre, Dans la nuit du passé viendrait chercher une ombre, Ici, de voûte en voûte élevé dans les cieux, Le monument debout défie encor les yeux ; Le regard égaré dans ce dédale oblique, De

Popolo D'Italia" écrit en Novembre 1917 par Benito Mussolini : "Le peuple italien est en ce moment une masse de minerais précieux. Il faut le fondre, le nettoyer de ses impuretés, le travailler. Une oeuvre d'art est encore possible. Il faut un gouvernement. Un homme .Un homme qui aura le toucher délicat de l'artiste et le poing de fer du guerrier. un homme sensible et un volontaire. Un homme qui connaisse le peuple, aime le peuple, le guide et le soumette, y compris par la violence." Dans cet

étourdi, L'œil fatigué de voir et le corps engourdi. Et voici tout à coup, silencieuse et verte, Une vallée humide et de lilas couverte, Un ruisseau qui murmure entre les peupliers, – Et la route et le bruit sont bien vite oubliés ! On se couche dans l'herbe et l'on s'écoute vivre, De l'odeur du foin vert à loisir on s'enivre, Et sans penser à rien on regarde les cieux... Hélas ! une voix crie : « En voiture, messieurs ! » Gérard de Nerval (1808-1855) (PETITE) ANTHOLOGIE POÉTIQUE – COLLÈGE ____

Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable ainsi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net." A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout le mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l'herbe d'autrui! quel crime abominable! Rien que la mort

douze mois chez les Nuers, en des lieux variés. Malgré ces difficultés, il leur consacrera une monographie majeure. L’auteur expose tout au long du livre les moyens pars lesquels, un peuple nilote se procure sa subsistance et décrit ses institutions politiques. Comment l’ordre est il assuré dans au sein de ce peuple acéphale ? Quelle forme prend le pouvoir politique dans cette société ? Y’a t il des organisations qui structure la société ? Le début de l’étude sera donc consacré à l’étude du mode

attribué à Dieu pour servir la morale, et Descartes aurait dû tenir compte de cette notion. En effet, pour bien servir la morale, la religion a donné a Dieu l'ensemble des perfections imaginables afin de pouvoir convaincre le peuple de sa raison, et d'être certain que le peuple prendrait Dieu en tant que modèle. Alors oui, si l'existence est une perfection, il est très simple de dire que Dieu existe: or comme nous l'avons prouvé plus tôt, l'existence n'est pas forcément une qualité. La gentillesse

        Quand je sortis du collége, du thème, Des vers latins, farouche, espèce d'enfant blême Et grave,au front penchant, aux membres appauvris; Quand, tâchant de comprendre et de juger, j'ouvris Les yeux sur la nature et sur l'art, l'idiome, Peuple et noblesse, était l'image du royaume; La poésie était la monarchie; un mot Était un duc et pair, ou n'était qu'un grimaud; Les syllabes,pas plus que Paris et que Londre, Ne se mêlaient; ainsi marchent sans se confondre Piétons et cavaliers traversant

de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut »  V. L’Age d’or du personnage de roman : le XIXème siècle. 1) Le personnage type du XIXème siècle est un personnage pas aussi beau et parfait que celui du XVIIIème siècle, il représente plus le peuple. Le roman se passe dans le présent ou dans un passé dont l’action n’a pas finit de nous toucher. 2) Un roman historique contient des évènements ayant existé qui permettent au lecteur de s’imaginer les faits réels durant les bonnes périodes mais