Le Peuple de l'Herbe

que symboliquement ce sont comme les résidus de l'énergie nucléaire touristique. Tourisme, amitié, liens, adresses. On attend. Et l’attente devient déception: “ on échange des adresses mais nous sommes oubliés”. Mais on oublie aussi que sur ce peuple si accueillant, si débordant de sympathie, les habitudes plus que les coutumes pèsent énormément lourd. L’imagination, la curiosité, la capacité de s’investir, de payer de sa personne ça s’apprend. Exemple, dans les vallées et certains flancs de

|19 | |Champagne Dominic, Discours patriotique |20 | |Duguay Raôul, Dans ma peau de peuple |22 | |Duguay Raôul, Kébek à la porte |23

Accrochant follement aux herbes des haillonsD'argent ; où le soleil, de la montagne fière,Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant commeSourirait un enfant malade, il fait un somme :Nature, berce-le chaudement : il a froid.Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;Il dort

césures, Mieux que l'art le plus curieux.L'eau de sa naturelle source Trouve assez de canaux ouverts Pour traîner par des plis divers La facilité de sa course Ses rivages sont verdissants Où des arbrisseaux fleurissants Ont toujours la racine fraîche, L'herbe y croît jusqu'à leur gravier,Mais une herbe que le bouvier N'apporta jamais à sa crèche.Ces petits cailloux bigarrés En des diversités si belles, Où trouveraient-ils des modèles Qui les fissent mieux figurés ? La nature est inimitable, Et dans sa

plus facilement car le bois est périssable. On note quatre grands incendies à Paris au XVIIIème siècle. De plus, nous avons vu que l’axe du toit est complètement perpendiculaire à la rue et que cette maison est très haute car Paris était déjà très peuplé. Aussi la ville était enfermée dans des enceintes. Le Roi Philipe Auguste en a fait construire une grande quantité tout comme Charles V mais Louis XIV a préféré raser les enceintes. Paris est alors devenue une ville ouverte. Puis nous avons continué

follement aux herbes des haillons D’argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine

ils cuisinent dehors, sous des appentis. Dans la plupart des maisons médiévales ( exceptées les plus riches ), le mobilier est rare : des bancs et quelques coffres. Les planchers sont jonchés de paille, changée plusieurs fois par an. L'été, l'herbe fraîche est préférée. Pour les plus aisés, les lits, sur lesquels sont empilés plusieurs matelas, sont protégés des courants d'air par des rideaux. Les pauvres se contentent de paillasses à même le sol. Il est courant de voir toute la famille

raison de sa bêtise et de sa naïveté et parce que c’est un animal de bât (« baudets »), l’Âne symbolise le peuple. La Fontaine li attribue toutefois des qualités qui le rende sympathique : il est sincère car son aveux n’est pas entouré des précautions oratoire prise par le Lion. Il tient un discours comique fondé sur l’usage d’un topos de fabliau (« c’est le diable qui l’a poussé à voler l’herbe des moutons ») et fondé sur l’hypotypose du vers 53. Sa faute est la version très atténuée de celle du

relevez les différents moyens d’exprimer la conséquence. Il  faisait si beau hier que nous sommes sortis. C'était le triomphe de la lumière et de la  chaleur ; aussi la campagne bourdonnait-elle du chant des cigales. Nous nous sommes étendus sur l'herbe, mais nous étions trop heureux pour pouvoir dormir. Nous avons chanté à en perdre le souffle. La journée s'est écoulée trop vite pour que nous ayons épuisé notre plaisir; le crépuscule nous a chassés, pleins de souvenirs tels que nous n'avions qu'une

d’accentuer l’effet de tristesse et l’idée de la mort. Pour dénoncer la barbarie sauvage des nationalistes, Picasso utilise de nombreux symboles : Le taureau est l’incarnation de la brutalité des nationalistes ; le cheval incarne la victime innocente, le peuple républicain opprimé ; La colombe, située entre le cheval et le taureau, s’efface dans l’obscurité : cela signifie que la paix est impossible entre les nationalistes et les républicains ; Le fantôme avec sa bougie montre l’indignation de la communauté