Le Paysage Desnos

fascinante. Tous, nous en vivons l'expérience, tous nous tentons d'en percer le secret, d'en comprendre la raison, le sens, l'utilité, le lien avec la conscience ou l'inconscience. Naturel ou provoqué, le rêve nous révèle un monde mystérieux, un paysage intérieur, une autre histoire que la nôtre que nous cherchons à exprimer. Les auteurs et les artistes de tous temps et de toutes disciplines se sont consacrés à sa figuration. Nous allons tenter de vous faire découvrir à travers dix œuvres poétiques

Texte 1- André Breton, « Ma femme », L’Union libre, 1931 Texte 2- « Cortège », Jacques Prévert, Paroles, Gallimard, 1949 Texte 3 : « La Courbe de tes yeux », Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1926 Texte 4 : « Il était une feuille... », Robert Desnos, 1929. Texte 5 : « Soleil serpent », Aimé Césaire, Les Armes miraculeuses, Gallimard, 1946. 6- Durée de l’activité Les textes seront remis aux élèves une semaine à l’avance, l’analyse de ces textes sera menée de la manière suivante : - lecture

Baudelaire, Verlaine, Hugo, Apollinaire, Prévert, Vian, Desnos, Eluard, Ponge Page 2 : Ronsard Mignonne allons voir si la rose Page 3 : Rimbaud Ophélie Page 5 : Verlaine  Il pleut dans mon cœur Page 6 : Baudelaire Enivrez-vous Page 8 : Victor Hugo La plume de Satan et Ecrit au bas d’un crucifix Page 10 : Prévert Sable mouvant Page 12 : Ponge La bougie Page 11 : Eluard Suite Page 13 : Apollinaire Colchiques et Paris Page 15 : Desnos L’idéal Maitresse Page 16 : Vian La vie c’est

LA NATURE 1 - La flore * La rose morte de Tristan KLINGSOR * Les arbres de Renée VIVIEN * Il était une feuille de Robert DESNOS * « Poème inventé » 2 - La faune * Les larmes du crocodile de Jacques CHARPENTREAU * La mort des oiseaux de François COPPEE * Le Lombric de Jacques ROUBAUD * Le zèbre de Robert DESNOS 3 - Les quatre saisons * Neige de Gisèle PRASSINOS * Printemps de Charles D’ORLEAN * L’été de Georges de SCUDÉRY * Chant d’automne de Charles

ou en prose (Baudelaire, Petits poèmes en prose ; Rimbaud, Illuminations). 2. La langue poétique a recours à des images (métaphores, comparaisons, etc.) et exprime des émotions, des sentiments. II. Les intentions des poètes : 1. La description : paysages, Apollinaire, "Rhénanes" dans Alcools ; l'expression de sentiments personnels (poésie lyrique, au XVIe siècle, Ronsard, du Bellay ; chez les romantiques au XIXe siècle : Lamartine, Vigny, Hugo (Les Contemplations), Musset.) Le lyrisme est critiqué

et meurt à Paris le 31 août 1867, à 46 ans. Paysages Les fleurs du mal(1857) Entre le formalisme et le romantisme, Baudelaire invente une troisième voie,celle de la modernité. Celle-ci se caractérise par de nouveaux rapports entre l’emotion et le language. A sa parution, le livre est jugé scandaleux et révolutionaire. Les thèmes abordés sont nombreux : corruption de la nature, malédiction du génie, force de la revolte,l’imaginaire,ect… I) Le paysage urbain réel 1) Le poète observateur depuis sa

Il compose ses premiers poèmes en 1897 après un échec au baccalauréat. Sa mère, son frère et lui s’installent à Paris. Il envoie des poèmes et des contes à des revues, ils sont refusés. Après être parti en Allemagne, il découvre les légendes et paysages rhénans et publie trois poèmes sous un pseudonyme en 1901. En août 1902, il rentre à Paris, publie l’Hérédisiaque et signe pour la première fois Guillaume Apollinaire. En 1904, il devient ami avec Picasso et Max Jacob et élabore le cubisme, une nouvelle

VERLAINE 1869 V. « Chanson d'automne » Paul VERLAINE 1866 VI. « Chapitre 86 » Anna de Noailles 1924 VII. « Leurs yeux toujours purs » PAUL ELUARD 1926 VIII. « Elsa » (1959) Louis ARAGON 1959 IX. « J'ai tant rêvé de toi » Robert Desnos 1930 X. « Mignonne allons voire si la Rose » PIERRE DE Ronsard 1550 XI. « La Bougie » Francis Ponge 1942 XII. « Mortel sonnet » Chassignet 1594 Préface • Le baroque est un style qui naît en Italie à Rome, Mantoue, Venise et Florence

mitraille, obus »). Cette répétition est renforcée par celle de l’adjectif blanc/blanche que l’on trouve quatre fois et qui annonce l’image du linceul à la fin du texte ; elle contribue encore à évoquer la toute-puissance de l’hiver qui règne sur tout le paysage et le transforme en un spectacle en noir et blanc, symbole de mort. Le même effet est produit avec la reprise de l’adjectif muet/muette : les couleurs et les sons, marques de la vie, ont disparu dans un silence spectral. 2 L’hiver est extrêmement

mitraille, obus »). Cette répétition est renforcée par celle de l’adjectif blanc/blanche que l’on trouve quatre fois et qui annonce l’image du linceul à la fin du texte ; elle contribue encore à évoquer la toute-puissance de l’hiver qui règne sur tout le paysage et le transforme en un spectacle en noir et blanc, symbole de mort. Le même effet est produit avec la reprise de l’adjectif muet/muette : les couleurs et les sons, marques de la vie, ont disparu dans un silence spectral. 2 L’hiver est extrêmement