Le Paysage Desnos

aux analogies et aux différences entre les fables de La Fontaine et des textes de poètes contemporains qui n’appartiennent pas strictement au genre de la fable. On songe en particulier à Jaffabules de Pierre Coran, aux Chantefables de Robert Desnos et aux Fabliettes d’Eugène Guillevic. Si une filiation se laisse bien percevoir à travers certains titres de recueil ou de poèmes, la prédilection certaine pour les animaux ou la présence de rimes, en revanche, la trame narrative s’estompe,

un homme « dont l’horizon s’étend bien au-delà de sa ville : qui connaît le monde et sa diversité ». Larbaud y exalte les trains de luxe, les paquebots transocéaniques, les palaces internationaux. Y sont évoqués souvenirs d’amour, de villes, de paysages, rencontres et rêveries. Ce livre rapporte l’expérience intérieure de cet homme très riche qui s’interroge, de palace en palace, sur les différents choix de vie possibles. En effet, homme fortuné (sa famille était propriétaire de la source

révolutionnaire qu'il est apprécié par les gens de gauche (Romain Rolland, Alain) et exécré des réactionnaires (Charles Maurras[187]), c'est en sa qualité de visionnaire qu'il est apprécié des surréalistes[176]. Il est admiré par Aragon[188], par Desnos[189]. Durant la guerre, son image sert de porte-drapeau à la résistance[190],[176]. Au retour de la guerre, les passions s'assagissent, on découvre l'homme. François Mauriac déclare, en 1952 : « Il commence à peine à être connu. Le voilà au

à faire du nouveau avec des situations et des caractères qu’on croyait révolus. David Melling : Quelles sont vos héroïnes de fiction préférées ? Didier Daeninckx : Nadja de Breton, Irène d’Aragon, Youki de "The night of loveless nigths" de Desnos : « Celles au coeur profond, celles aux belles jambes, Celles dont le sourire est subtil et méchant, Celles dont la tendresse est un diamant qui flambe, Et celles dont les reins balancent en marchant » David Melling : Dans « La route du Rom

nationaux-socialistes. La même année, menacé de prison et de camp d'internement, il commence une « émigration intérieure » dans le sud-ouest de l'Allemagne (à Randegg en 1933 puis à Hemmenhofen en 1936), près du lac de Constance, où il se met à peindre des paysages. En 1937, ses œuvres sont déclarées « dégénérées » par les nazis. Quelque 170 d'entre elles sont retirées des musées et une partie est brûlée ; d'autres sont exposées lors de l'exposition nazie « Art dégénéré » (Entartete Kunst). En 1938, Dix est

Les Rayons et les Ombres 25 Théophile Gautier, « La Rose-thé », Émaux et Camées 26 Guillaume Apollinaire, « Il y a », Poèmes à Lou 27 Jean Cocteau, « Rien ne m’effraye plus que la fausse accalmie », Plain chant 28 Robert Desnos, « Un jour qu’il faisait nuit », Coups et biens 29 Paul Éluard, « Le miroir d’un moment », Capitale de la douleur 30 Charles Baudelaire, « La Beauté », Les Fleurs du mal (Approfondissement et soutien) Séquence 1 : Le roman et la nouvelle

de Saint-Amant. Dans cette œuvre voisinent des satires burlesques, des hymnes bachiques, des pièces de louanges aux grands, une épopée chrétienne (Le Moïse sauvé), des scènes amoureuses et, comme ici, de nombreux poèmes évoquant ou décrivant des paysages. Pareille variété se retrouve dans les manières et registres d’écriture de Saint-Amant : langage vert ou noble, effets de sérieux, de surprise ou de comique, goût pour les images et les « pointes », art encore de tresser, comme ici, humour et fantastique

littérature du XXe siècle a été profondément marquée par les crises historiques, politiques, morales et artistiques. Le courant littéraire qui a caractérisé ce siècle est le surréalisme, qui est surtout un renouveau de la poésie (André Breton, Robert Desnos...), mais aussi l'existentialisme (Albert Camus, Jean-Paul Sartre), qui représente également une nouvelle philosophie (L'existentialisme est un humanisme de Jean-Paul Sartre). La source première chez les artistes de ce siècle est en rapport avec les

tissu de fibres végétales) – ce qui est étrange, c’est que l’humain n’est pas représenté, ou simplement par la métonymie « les sifflets crus des navires » (v.27) > activés par l’homme. Ou seulement suggéré avec les « fourgons »… Mais c’est tout ! Paysage pratiquement vide de tte vie humaine, désincarné. c) L’immensité : répétition du vers « C’est la ville tentaculaire » = insistance adverbe « immensément » placé en début de vers, v.38 = hors normes, plus à dimension humaine. Place stratégique en

terme « allitération » est réservé aux répétitions de consonnes. Exemples : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » (Racine, Andromaque, V, 5) ou encore « La chasseresse sans chance / de son sein choie son sang sur ses chasselas » (Desnos, Corps et biens, « Chanson de chasse »). Amplification (féminin) : L’amplification se fonde sur une gradation entre les termes d’une énumération ou dans la construction d’un paragraphe. Anacoluthe (féminin) : L’anacoluthe est une rupture de construction