Le Loup Criait

Chemin faisant à travers bois, elle rencontra « compère le loup » qui n'osa pas la manger tout de suite, à cause de la présence de bûcherons, et lui demanda où elle allait. Et elle le lui dit, précisant même à sa demande l'endroit où vivait sa grand-mère. Sur quoi le loup lui dit qu'il voulait lui aussi rendre visite à la vieille femme, et il y courut « de toute sa force », pendant que la petite fille musa en chemin. À la grand-mère, le loup se fit passer pour la fillette, put entrer et manger la grand-mère

tout a commencé. Je m’étais perdue loin de mon village. J’entendais beaucoup de bruits étranges, et le noir et la peur me faisaient imaginer tant de scénarios. Et si un fou me trouvait! Je voyais déjà la scène qui se serait produite: une femme qui criait (moi) alors qu’un fou s’approchait d’elle avec un pistolet. Si elle n’obéissait pas, le pistolet tirerait... et il en serait fini de sa vie à 16 ans. Quelle idée avais-je de courir dans les bois, de me cacher et de m’y assoupir? Tout cela pour

[Tapez ici]Francis PongeNé le 27 mars 189 à Montpellier et mort le 6 août au Bar-sur-Loup. Il s’installe avec sa famille à Avignon en 1990. Il étudie à Caen au lycée Malherbe. Par la suite, il devient écrivain, il publiât « Douze petits écrits en 1926. Il tient une amitié forte avec les surréalistes, il signe leur second manifeste « le surréalisme au service de la Révolution ».Le Parti pris des chosesLe Parti pris des choses de Francis Ponge s’apparente à un dictionnaire. Chaque poème qui y est inscrit

Chemin faisant à travers bois, elle rencontra « compère le loup » qui n'osa pas la manger tout de suite, à cause de la présence de bûcherons, et lui demanda où elle allait. Et elle le lui dit, précisant même à sa demande l'endroit où vivait sa grand-mère. Sur quoi le loup lui dit qu'il voulait lui aussi rendre visite à la vieille femme, et il y courut « de toute sa force », pendant que la petite fille musa en chemin. À la grand-mère, le loup se fit passer pour la fillette, put entrer et manger la grand-mère

pour ta ... euh compassion.- Tu sens très mauvais !- Oui, toi aussi.Nous rime. La situation était plutôt atypique. Et risible.Je comprenais ce qu'elle était. Elle comprenait aussi ce que j'étais moi.- Ça fait longtemps que tu es ... différente ?- Un loup-garou tu veux dire ? Oui. Beaucoup plus longtemps que toi en tout cas.Mais ce n'est pas pour ça que ça me plait plus. Il y a quelques inconvénients vois-tu !C'est dur de s'habituer à ne plus être humain.- Pourquoi m'as-tu emmené si tu savais ce qui

Celle-ci, fidèle à son caractère sociable, était allée faire des avances à un chien sauvage de la taille d’un grand loup, mais moitié moins gros qu’elle. La réponse ne se fit malheureusement pas attendre : un bond rapide comme l’éclair, un claquement métallique des dents, un autre bond de côté non moins agile et la face de Curly était ouverte de l’œil à la mâchoire. Le loup combat ainsi : il frappe et fuit ; mais l’affaire n’en resta pas là. Trente ou quarante vagabonds accoururent et formèrent

sa sollicitude, les murs grandissaient, des terres inconnues remplaçaient les enclos que j’avais sautillant de mur à mur, de branche à branche, aisément franchis, et j’assistais aux prodiges familiers : – 11 – – C’est vous que j’entends, Cèbe ? criait ma mère. Avezvous vu ma chatte ? Elle repoussait en arrière la grande capeline de paille rousse, qui tombait sur son dos, retenue à son cou par un ruban de taffetas marron, et elle renversait la tête pour offrir au ciel son intrépide regard gris,

Je les fis apporter, et j'invitai l'étranger à prendre sa part de la collation impromptue. S'il n'avait pas fumé depuis longtemps, il me parut vraisemblable qu'il n'avait pas mangé depuis quarante-huit heures au moins. Il dévorait comme un loup affamé. Je pensai que ma rencontre avait été providentielle pour le pauvre diable. Mon guide, cependant, mangeait peu, buvait encore moins, et ne parlait pas du tout, bien que depuis le commencement de notre voyage il se fût révélé à moi comme un

basse et à hurler très fort. Renart, l’auteur de maints prodiges, se trouvait en bas dans le second seau qui était descendu. Il avait joué de malchance en s’y fourrant. A Isengrin de connaître bientôt l’amertume. – « J’ai fini de prier Dieu, dit le loup. – Et moi, dit Renart, je lui ai rendu grâce. Isengrin, vois-tu ce miracle ? Des cierges brûlent devant moi ! Jésus va t’accorder son pardon et une très douce rémission ». Isengrin, à ces mots, s’efforce de faire descendre le seau à son niveau et joignant

maintenant, il tait trs content de moi, il disait que jtais sa meilleure ouvrire. Au dstockage suivant jai eu droit une crmonie avec mdaille devant toutes les autres vendeuses de la chane et devant les plus hauts dignitaires, un poudrier de chez Loup-Y-Es-Tu, et un ensemble de crmes Gilda lADN suractiv pour renouvellement cellulaire et recombinaisons de macromolcules. Ctaient des produits neufs. Jai pleur de joie cette crmonie. On a pris des photos. Jtais trs fire, a se voyait sur les photos