Le Loup blanc

est le premier à parler et a la plus longue tirade. Les autres sont donc plus faibles que lui, ils font ce qu'ils peuvent pour s'en sortir. La plupart se rangent du côté du pouvoir comme par exemple le renard qui incarne la flatterie et la ruse. Le loup utilise la faiblesse des autres pour s'en sortir. Les autres sont des hypocrites « au dire de chacun, étaient de petits saints » v.48. L'âne représente la franchise, la naïveté ainsi que la faiblesse ce qui va lui coûter cher. Dans cette fable nous

est-il raciste ? Évidemment non, il n’en possède pas l’argumentation, mais il est candidat à l’hétérophobie). On le voit dans le tourisme, où l’inconnu nous fascine et nous inquiète. C’est pourquoi certains philosophes ont pu affirmer que l’homme est un loup pour l’homme, et d’autres que l’homme est plein d’amour pour l’homme : chaque partie a exprimé la moitié de la vérité. Plus grave : cette réaction, à base de peur et de concurrence, ne relève pas seulement du délire : elle a une fonction : elle fut

nombreux moutons et leurs bergers par simple gourmandise, se trouve disculpé, ainsi que les autres puissances, par une Cour trop contente de plaire à ses souverains : « Selon que vous serez puissant ou misérable, / Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » concluait alors Jean de la Fontaine. Néanmoins, la fable n’est pas l’apanage de La Fontaine, comme le démontre Florian et « [Ses] deux voyageurs » dans un premier livre de Fables. Cette morale, qui peut sembler obscure : « Qui ne songe qu'à

minces lamelles. Toute la vie paraissait réfugiée dans les yeux. La maigreur de sa figure faisait paraître ces yeux énormes, et la large meurtrissure de bistre qui les entourait comme une auréole leur donnait un éclat fébrile et singulier. - Le blanc en paraissait presque bleu, tant les prunelles y tranchaient par leur brun sombre, et tant la double ligne de cils était épaisse et fournie. En ce moment ces yeux étranges exprimaient une admiration enfantine et une convoitise féroce, et ils se tenaient

Durand prsente Alfred de VIGNY (France) (1797-1863) INCLUDEPICTURE http//upload.wikimedia.org/wikipedia/en/1/14/Vigny,_Alfred-Victor.jpg MERGEFORMATINET Au fil de sa biographie sinscrivent ses uvres qui sont rsumes et commentes (surtout La mort du loup). Bonne lecture Issu dune vieille famille noble et lev dans le culte des armes et de lhonneur, il rva de gloire militaire (Jeus, pendant tout le temps de lEmpire, le coeur mu, en voyant lempereur, du dsir daller larme. Mais il faut avoir lge). Cependant

Monsieur de la Fontaine n’est pas d’accord Avec Monsieur Descartes........................................................................... p. 6 Quelques bruits d’animaux........................................................................ p. 7 Le loup......................................................................................................... p. 8 Le renard...................................................................................................... p. 12 Le chien...........

à le réintégrer dans son moule. C’est ce que Sganarelle a compris. Il se lance dans cette entreprise peu évidente et qui relève avant tout du jeu littéraire : rendre à Don Juan son masque et pour cela remettre du noir sur ce personnage devenu trop blanc. Il s’y emploie avec une passion et un discours un peu suspects. La scène de procès se prête particulièrement bien à l’expression théâtrale. Elle résulte des passions de personnages et accentue le plaisir du spectateur ? Elle entre aussi dans la

coupable. Deuxièmement, dans cette fable, le rang social est jugé plus durement que le crime lui-même. Dans un premier temps, l’Âne sert de bouc émissaire. En effet, bien que l’Âne ait commis la faute la moins grave, dès qu’il avoue son crime, le Loup et les autres puissants s’empressent de le désigner comme coupable, comme le prouve cette antithèse et cette antiphrase : « Sa peccadille fut jugée un cas pendable. / Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable ! » (v. 59-60) Dans un second temps

55         55 Un loup, quelque peu clerc13, prouva par sa harangue Qu’il fallait dévouer14 ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable, Manger l’herbe d’autrui! quel crime abominable! 60         60     Rien que la mort n’était capable D’expier son forfait. On le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.   Illustration des « Animaux

diable, un turc, un hérétique… ». Sganarelle accumule les expressions qui lui viennent à l’esprit dans son émotion. On peut les classer ainsi : - DJ se comporte comme le ferait un animal : « chien, pourceau, bête brute », voire mi-homme, mi-bête : « loup garou » : il n’a aucune morale, il suit ses instincts. Un scélérat est étymologiquement un criminel (scelus, le crime). - DJ ne respecte pas la religion commune : « hérétique, qui ne croit ni Ciel, ni Enfer », « pourceau d’Epicure », « vrai Sardanapale