Le Jardin des délices

enrichissement des colons portugais surtout les colons marchands l 13-14 « Derrière les maisons se voient communément jardins et vergers pleins de fruits d’Inde de toutes sortes ». L’auteur construit ici le mythe de la Goa dorée en montrant que la ville est riche en ressources et montrant aussi l’aisance financière des colons portugais qui vivent dans des maisons luxueuses avec des jardins pleins de fruits. Cette richesse est aussi montrée par la présence d’esclaves occupant le rôle de serviteurs pour

que l'auteur veut en dégager. Il existe différentes formes de l'apologue (le conte, l'utopie, la fable, etc.) Dans Candide, le chapitre 30 représente le dénouement de l'action mais aussi délivre un message, une morale : "il faut cultiver notre jardin" La morale de Voltaire est simple : Le travail permet de se mettre à l'abri des principaux maux de la vie : l'ennui, le besoin et le vice. VS celle de Pangloss : "tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles". 2) Le roman d'apprentissage

vie, Voyagea chez les Grecs, et vit en certains lieux Un sage assez semblable au vieillard de Virgile, Homme égalant les Rois, homme approchant des Dieux, Et, comme ces derniers satisfait et tranquille. Son bonheur consistait aux beautés d'un Jardin. Le Scythe l'y trouva, qui la serpe à la main, De ses arbres à fruit retranchait l'inutile, Ebranchait, émondait, ôtait ceci, cela, Corrigeant partout la Nature, Excessive à payer ses soins avec usure. Le Scythe alors lui demanda : Pourquoi

discerner et par là l’homme devient responsable c'est-à-dire capable de répondre, d’avoir un dialogue avec Dieu et de lui rendre compte de ses pensées, ses paroles, ses actes. Adam vit dans l’innocence, (=quin connaît pas la mal) et jouit des délice du Jardin où Dieu l’a placé avec Eve l’épouse qui lui correspond, que Dieu lui a donnée Gen 2.21. Il vit dans l’intemporalité mais responsable, avec son libre-arbitre, capable de choisir, d’obéir. 2°) La Chute, ses conséquences : (Jacques 1.15)

s'égare et dont il faut qu'il sorte pour atteindre la lumière. Car la lumière ne pénètre pas plus dans la forêt que dans le labyrinthe, qui est lui aussi, le lieu des ténèbres et des périls mortels. Qu'est-ce que le labyrinthe de charme ou de buis des jardins du XVe au XIXe siècle, sinon, par sa nature végétale, la forêt à travers laquelle des sentiers ont été ouverts, et s'entrecroisent afin que s'y perde plus sûrement le voyageur ? la forêt l'endroit où l'on se perd matériellement, mais aussi moralement

au merveilleux. Par exemple, Fénelon a utilisé l’Odyssée pour situer les Aventures de Télémaque. Montesquieu, lui a inventé les Troglodytes, un peuple imaginaire, dans ses Lettres Persanes. Fénelon avoue que la Bétique « semble avoir conservé les délices de l’âge d’or ». Cette expression renvoie à une période mythique que d’autres auteurs ont développé dans leurs œuvres. Ce recours à une époque du passé indéterminé nous ramène alors aux rêves des Humanistes comme la quête du bonheur mais aussi du

Albert Samain (1858-1900), au Jardin de l'infante ,1893. Fillette jouant sur la plage (1879-1881), Edward Henry Potthast (1857-1927) Cincinnati Art Museum. La branche d'amandier De l'amandier tige fleurie, Symbole, hélas! de la beauté, Comme toi, la fleur de la vie Fleurit et tombe avant l'été. Qu'on la néglige ou qu'on la cueille, De nos fronts, des mains de l'Amour, Elle s'échappe feuille à feuille, Comme nos plaisirs jour à jour! Savourons ces courtes délices; Disputons-les même au zéphyr

elles sont de deux ordres : spatiales bien sûr mais aussi temporelles. La description de la Bétique transporte le lecteur dans un lieu à part, protégé par son relief. Cet univers est comme enchanté, mythique : « ce pays semble avoir conservé les délices de l’âge d’or ». La lettre de Montesquieu joue sur le même décalage temporel en inscrivant le monde des Troglodytes dans un univers lointain et hors du temps, par l’usage de l’imparfait à valeur itérative. La société troglodytique semble aux antipodes

généralement désigné par le mot jannah (jardin), il est également divisé, selon les interprètes, en sept étages, quoique certains ne le divisent qu’en quatre ou même qu’en un. Les noms attribués à ces sept étages (selon ceux qui divisent le paradis ainsi) permettent déjà au lecteur de concevoir une vision minimale du paradis : demeure de majesté, demeure de paix, jardin du refuge, jardin des délices, jardin d’immortalité, jardin de adn (Éden biblique) et jardin de Paradis (firdaws). On retrouve dans

Sujet Commentaire composé de l’incipit de La Princesse de Clèves de Madame de LAFAYETTE La fin du 17ème siècle est marqué partout en Europe par le changement de l’idéal esthétique : les auteurs se réclament d’un art ordonné et sobre à l’image des jardins de Versailles dessinés par le Nôtre. Aux débordements du baroque s’oppose alors un art d’unité et de rigueur au service de la morale et de la vertu vers lequel tend l’ « honnête homme » naissant. Clarté et sobriété sont au gout du jour, c’est la naissance