Le Fantôme noir

l’on devine entre les jambes du « fantôme » et la tête du bébé) à des teintes rouge-orangée, symbole à la fois de sang, de souffrance et de mort ; cet enfer est partagé en deux parties : à gauche figurent des barbelés et des silhouettes anonymes, non identifiables : ce sont les prisonniers à perte de vue, soit immobiles (l’appel des prisonniers tous les matins dure des heures), soit innombrables à l’intérieur du camp, l’interprétation reste libre. A droite, en noir, le crématoire et en dessous, les

les visages en formes géométriques. Le but du cubisme est de montrer les objets et les personnages comme si on les observait de plusieurs endroits à la fois. On voit dans une même image le personnage de face et de profil. Picasso a utilisé le noir, le gris, le blancs qui rappelle la mort, le deuil. Le centre du tableau forme une pyramide, le tableau est donc divisé en 3 parties. Les personnages ont aussi une signification : Le cheval, d’après Picasso, symbolise le peuple républicain espagnol

qu'au jour, lui qui passait autrefois les nuits à travailler. Mes yeux se remplissaient de larmes, et je secouais la tête en les sentant couler. j'ai entendu tout d'un coup marcher lentement dans la galerie ; je me suis retournée ; un homme vêtu de noir venait à moi, un livre sous le bras : c'était toi, Renzo : " Comme tu reviens de bonne heure ! " me suis-je écriée. Mais le spectre s'est assis auprès de la lampe sans me répondre ; il a ouvert son livre, et j'ai reconnu mon Lorenzino d'autrefois

l'ancienneté et le mauvais entretien du lieu, tous les adjectifs se rapportant à la couleur sont rallongés par un suffixe péjoratif : " jaunâtre ", " blanchâtre ", " verdâtre ". Deux exceptions sont faites mais c’est pour le gris et, plus loin, pour le noir, qui n’est d’ailleurs pas une couleur et qui qualifie la "crasse régnante ". Le narrateur effectue un jeu inversé de reflets du soleil : les " vitrines " sont " faites de petits carreaux " et " moirent " (les marchandises) " de reflets verdâtres "

Elle possède les caractéristiques et les formes géométriques du cubisme. C’est une peinture à l’huile, peinte dans des tons noir-gris-blanc avec un peu de jaune car même si c’est un choix artistique, Picasso a appris la nouvelle du bombardement par la presse écrite qui était en noir et blanc à cette époque. Elle a avant tout été commandée pour l’exposition universelle de Paris et se trouve maintenant au musée de la Reine Sofia à Madrid. -Cette toile

banshie, ainsi nommée, ou fée domestique, dont l'office est d'apparaître en deuil pour annoncer la mort prochaine d'un membre de cette race. »4Souvent, la venue d'une banshee associée à une ancienne famille s'accompagne de celle d'un coche noir, conduit par un fantôme sans tête. C'est lui qui est alors chargé de recueillir l'âme du défunt. En janvier 1804, deux soldats du Coldstream Regiment virent passer un tel attelage à Londres. Lorsqu'ils virent une femme sans tête se déplacer le long du Birdcage

bleus, faite comme une statue antique, pensive et recueillie, elle paraissait être dévorée par un chagrin noir et amer. Texte 2 : Georges Simenon, Les Fantômes du chapelier, chapitre I, 1948.  [En vingt jours, cinq vieilles femmes ont été assassinées, la nuit, dans les rues anciennes de La Rochelle.]   On était le 3 décembre et il pleuvait toujours. Le chiffre 3 se détachait, énorme, très noir, avec une sorte de gros ventre, sur le blanc cru du calendrier fixé à la droite de la caisse, contre la

repassée par sa mère, le pilaf à midi et l’ouzo glauque et parfumé avant le repas du soir. Mais le bonheur est fragile, et quand les hommes ou les circonstances ne le détruisent pas, il est menacé par les fantômes. Vous ne savez peut-être pas que notre île est peuplée de présences mystérieuses. Nos fantômes ne ressemblent pas à vos spectres du Nord, qui ne sortent qu’à minuit et logent le jour dans les cimetières. Ils négligent de se recouvrir des draps blancs, et leur squelette est recouvert de chair.

l'hospitalité, cette fois sans tromperie. Ulysse et ses compagnons restent un an chez Circé à se reposer et à festoyer, après quoi les compagnons rappellent à Ulysse qu'il faut rentrer au pays. Circé leur conseille de visiter les Enfers, car seul le fantôme du devin Tirésias peut leur indiquer le chemin du retour. Le matin du départ, l'un des marins, Elpénor, se tue en tombant du toit du palais. Les Compagnons d’Ulysse volant le bétail d’Hélios, par Pellegrino Tibaldi (1454-1456) (Suite du récit

pensais. Le couchant empourprait Le grave Hôtel de Ville aux luttes toujours prêt, Entre Hier qu’il médite et Demain dont il rêve. L’échafaud achevait, resté seul sur la Grève, Sa journée, en voyant expirer le soleil. Le crépuscule vint, aux fantômes pareil. Et j’étais toujours là, je regardais la hache, La nuit, la ville immense et la petite tache. À mesure qu’au fond du firmament obscur L'obscurité croissait comme un effrayant mur, L’échafaud, bloc hideux de charpentes funèbres, S’emplissait