Le Désir Libérateur

plus destiné à satisfaire aucun autre besoin que celui du travail pour lui-même. » Nietzsche, Humain, trop humain, 1878. « Celui qui est saoul du jeu et qui n'a point, par de nouveaux besoins, de raison de travailler, celui-là est pris parfois du désir d'un troisième état, qui serait au jeu ce que planer est à danser, ce que danser est à marcher...» NIETZSCHE - « L'ouvrier est à l'égard du produit de son travail dans le même rapport qu'à l'égard d'un objet étranger. » Marx, Manuscrits de 1844

est encore bien plus grave. Acte II Scène 5 : Aveux de Phèdre ; Phèdre se perçoit comme un monstre ; Phèdre est le jouet de la fatalité. Nous avons montré dans cette scène que Phèdre est en proie à un accès de folie qui unit étroitement désir amoureux et désir de mort. Elle reste vivante, bien que de plus en plus enfermée dans la détestation de soi, de plus en plus seule face au destin qui s’acharne, de plus en plus liée aux paroles infamantes qui sortent de sa bouche. Les notions de fatalité, de

une signification, une sorte de message, mais on peut aussi l’envisager comme une direction. Alors le silence correspond-il seulement à une d’absence de bruit, un vide ou permet-il au contraire de transmettre quelque chose à quelqu’un ? Et si l’on désire aller plus loin, on peut se demander ce que représente en soi le silence pour les hommes. En d’autres termes, le silence a-t-il un sens  pour l’homme? Tout d’abord, nous pouvons penser que le silence n’a ni sens ni but précis. Il survient au hasard

et intellectuelles et va, peu à peu, élaborer des techniques qui constitueront un de ses défis premiers. Le travail donne donc sens à l’existence humaine en le contraignant à expérimenter, penser, conceptualiser, concevoir et en donnant matière à désirer. De plus, en élaborant des techniques l’homme peut marquer son histoire et s’élever, dans un sens, à une forme d’immortalité. D’après Luc Ferry, dans le monde moderne, le travail est un élément essentiel à la réalisation de soi mais aussi un moyen

videra les usines et libérera l'humanité de son fardeau le plus ancien et le plus naturel, le fardeau du travail, l'asservissement à la nécessité. Là, encore, c'est un aspect fondamental de la condition humaine qui est en jeu, mais la révolte, le désir d'être délivré des peines du labeur ne sont pas modernes, ils sont aussi vieux que l'histoire. Le fait même d'être affranchi du travail n'est pas nouveau non plus ; il comptait jadis parmi les privilèges les plus solidement établis de la minorité.

l'examen du spectateur. Un grand œuf dans la cage paraît être la solution requise.” L’excellence de Magritte consiste à doser avec justesse le charme terrifiant qui séduit en premier lieu, éveille ensuite la résistance, et produit enfin un effet libérateur en appelant au dégoût des mœurs et coutumes en vigueur. Nougé résume cette intention grandiose en ces termes : “Que l'homme aille où il n'a jamais été, éprouve ce qu'il n'a jamais éprouvé, pense ce qu'il n'a jamais pensé, soit ce qu'il n'a jamais

"alouette", "essor", "planer") indique quant à lui un désir d'ascension, une aspiration au monde d'en haut que l'on peut d'ailleurs préciser avec la phrase "Mon esprit, tu te meus..."; il s'agit d'élévation de l'esprit et non du corps, le "je" est différencié de l'esprit, il estdédoublé (je=tu également).          2.- La purification     Ici le champ de la lumière, avec "étoilée", "limpide", "brumeuse", "clair", "lumineux", "soleil" manifeste ce désir de purification qui devient obsédant avec la répétition "purifier"

devises philosophiques de Socrate. Alors, si la vérité apparaît dérangeante, difficile à obtenir ou trop dur à entendre à quoi bon la désirer? En quoi la Vérité peut-elle être utile à l’Homme ? Peut-être est-ce tout simplement par le fait qu’elle est inévitable, nécessaire ne serait-ce que pour se comprendre, échanger. Malgré tout, ce désir de vérité n’est-il pas un désir vain, une chimère inaccessible? Cependant, si c’est le cas il fut et demeure le moteur principal de la philosophie et un atout indispensable

les principaux moments de l'argumentation): I. La liberté est une donnée immédiate et un droit inné. 1) La liberté est une donnée immédiate de la conscience; elle se connaît sans preuve à travers un sentiment. Il suffit que je veuille ou désire quelque chose pour manifester ainsi ma liberté. Les seules limites à ma liberté sont les obstacles qui s'opposent à la réalisation de mes désirs. S'il faut apprendre à être libre, c'est uniquement en ce que ma liberté exige des compétences pour réaliser

responsabilit individuelle (la morale, la liberté Série ES Sujet 1 Peut-on en finir avec les préjugés ? Sujet 2 Que gagnons-nous à travailler ? Sujet 3 Un texte de Nietzsche sur la mauvaise action (la morale, la libert Série S Sujet 1 Le désir peut-il se satisfaire de la réalité ? Sujet 2 Que vaut l'opposition du travail manuel et du travail intellectuel ? Sujet 3 Un texte de Hume sur la justice Séries STI, STL, STG, SMS Sujet 1 Les échanges favorisent-ils la paix ? Sujet