Le Désir Est De Liberté Ou De Servitude

L’abbaye de Thélème Toute leur vie était réglée non par des lois, des statuts ou des règles, mais selon leur volonté et leur libre arbitre. Ils sortaient du lit quand bon leur semblait, buvaient, mangeaient, travaillaient, dormaient quand le désir leur en venait. Nul ne les éveillait, nul ne les obligeait à boire ni à manger, ni à faire quoi que ce soit. Ainsi en avait décidé Gargantua. Et toute leur règle tenait en cette clause : FAIS CE QUE VOUDRAS, parce que les gens libres, bien nés

de cette guerre que ceux qui, niant sa réalité, se sont d’emblée rendus : ce qu’on leur laisse en guise d’“existence” n’est plus qu’un effort à vie pour se rendre compatible avec l’Empire. Mais pour les autres, pour nous, chaque geste, chaque désir, chaque affect rencontre à quelque distance la nécessité d’anéantir l’Empire et ses citoyens. Affaire de respira- 8 tion et d’amplitude des passions. Dans cette voie criminelle, nous avons le temps ; rien ne nous presse de rechercher l’affrontement

qualification première apparait très vite trop réductrice Au-delà de ce jeu d’apparence elle se veut projection de mes désirs sur la réalité devenant construction mentale. En ce sens ses effets sont tout autre en plus de l’erreur elle trouve en mon désir la juste mesure pour exister. Non simple conséquence de mes sens, ce produit de mes idées au pouvoir consolateur se veut synonyme d’espoir. Voilà pour l’homme le moyen de s’éloigner d’une réalité concrète pour en rejoindre une autre Puis-je pour autant

questionnerons maintenant sur le doute, la contestation comme symbole de la liberté, de l’émancipation. Cette idée n’est pas propre à Sartre, un grand nombre d’autres philosophes à des époques différentes se sont aventurés dans cette thèse. Ici Sartre met en avant clairement que la remise en question est source d’apprentissage : «la seule façon d'apprendre, c'est de contester ». Pour Sartre, on le voit bien ici, la liberté de l’homme se retrouve dans ses choix, ses appartenances, ses pensées, ses

c'est par ce besoin de justice que ressent de l'homme, que se crée l'État, le gouvernement, qui, lui-même, par le biais de ses lois, donne des limites aux êtres humains, pour éviter que la liberté de l'un entrave celle d'un autre, tout en les laissant jouir de leur liberté naturelle, qui, en théorie, signifie liberté absolue, license et indépendance. Ces lois favorisent donc la cohabitation des hommes, et préservent la paix entres les individus. Il est possible d'avoir l'impression que ce sont les lois

de les défendre. Malgré que le XVIIIe siècle soit porteur d’ «un nouvel esprit plus critique»[6] basé sur la raison et refusant de «penser le monde selon une conception chrétienne»[7], et bien que les penseurs des lumières «revendiquent toutes les libertés, réclamant la suppression des privilèges et l’égalité de tous devant la loi…»[8], nous remarquons que la cause féminine ne s’était pas encore exprimé et son statut ainsi que ses droits pas encore reconnus. Tous ces philosophes qui prétendent «…penser

règles monastiques établies. Toute leur vie était employée, non par des lois, statuts ou règles, mais selon leur vouloir et franc-arbitre. Se levaient du lit quand bon leur semblaient, buvaient, mangeaient, travaillaient, dormaient quand leur désir venait. Nul ne les éveillait, nul ne les par forçait n à boire, ni à manger ni à faire chose autre quelconque Ainsi l’avait établi Gargantua. En leur règle n’était que cette clause: FAIS CE QUE VOUDRAS, parce que gens libères, bien nés, bien

deux types de personnalité, une qui tend vers le «bien» et l’autre vers le «mal» . Comment cette tension vient-elle entraver la vie de Harry ? Dans le texte Le loup des Steppes, Harry est tourmenté par son instinct humain et celui de animal, car il désir être libre tout en profitant des avantages d’un homme ordinaire . Il refuse d’être une personne simple, ce qu’on pourrait relier au concept de «volonté de puissance » que propose le philosophe Nietzsche, c’est-à-dire que l’homme veut être le maximum

une conscience dite du maître et l’autre dite de l’esclave. Le maître a gagné la reconnaissance. L’esclave a renoncé à être reconnu comme une conscience. On est toujours dans la contradiction . Le maître est du côté du désir et l’esclave est du côté du travail. Sous l’angle du désir , l’objet va disparaître , mais sous l’angle du travail , l’objet ne disparaît pas. Or c’est le travail qui permet de mieux s’affirmer comme conscience , ainsi le rapport s’inverse. L’idée de Hegel est que le travail est

philosophiques. Philosophique vient du grec : « philo » -> ami et « sophia » -> sagesse qui signifie le lien d’amitié de la sagesse. Le problème : exemple : on perd les clefs de sa maison, alors que l’on veut rentrer chez soi, cela contrarie notre désir. Les solutions de l’exemple : * Passer par la fenêtre, casser la porte, chercher les clefs… Deux types de solutions : * Pb résolu : retrouver ses clefs * Pb maintenu et étendu : casser la porte Les problèmes philosophiques sont un