Le Distrait

pourtant très-vieux, Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes, S'ennuie avec ses chiens comme avec d'autres bêtes. Rien ne peut l'égayer, ni gibier, ni faucon, Ni son peuple mourant en face du balcon. Du bouffon favori la grotesque ballade Ne distrait plus le front de ce cruel malade; Son lit fleurdelisé se transforme en tombeau, Et les dames d'atour, pour qui tout prince est beau, Ne savent plus trouver d'impudique toilette Pour tirer un souris de ce jeune squelette. Le savant qui lui fait de

sont donc des « animaux » (lignes 33, 34), des animaux forcément « sans esprit » (ligne 33), distraits par l'irruption de la réalité (Joséphine), réalité dont ils n'arrivent pas à se soustraire pour accéder aux beautés de l'art théâtral. * Chez eux la dénégation est déséquilibrée au profit seulement de la négation de l'illusion : ils sont au théâtre et, jamais, ils ne se laissent emporter, distraits qu'ils sont par le « risible involontaire de l'humanité » (ligne 35). * On devine a contrario

Réfléchissant sur le roman, Albert Camus conclut : « Voici donc un monde imaginaire, mais créé par la correction de celui-ci, un monde où la douleur peut, si elle le veut, durer jusqu'à la mort, où les passions ne sont jamais distraites, où les êtres sont livrés à l'idée fixe et toujours présents les uns aux autres. L'homme s'y donne enfin à lui-même la forme et la limite apaisante qu'il poursuit en vain dans sa condition. Le roman fabrique du destin sur mesure. C'est ainsi qu'il concurrence la

n’essaye pas tt le moyen de lui monter son désaccord et de lui présenter d’autre alternative à ce choix. Lorsqu’il ne l’écoute pas (« Comment, Madame ? ») ou ne trouve pas de papier(« Madame je n’en trouve point ») il se montre comme distrait (« toujours distrait »), surpris par la nouvelle et puis qu’il s’y oppose, il ne veut pas écrire cette lettre. Il se sent trahi par Dubois, perdu à cause des évènements et sa souffrance ne peut être que grande après ce qu’il vient de subir. Il ne cède

[pic] (1/2) CHANGEMENT DE PERSONNE « De grosses gouttes de sueur coulaient le long de mes mains moites. J’étais pris dans la nasse comme un homard distrait. Le cloisonnement opérait contre moi. Impossible de retourner d’où je venais. Et je ne savais où aller. Et plus je tournais en rond, plus j’avais l’impression d’être surveillé, plus je voyais dans le regard des autres celui d’un indicateur. » Réécrivez le passage suivant en imaginant que le narrateur n’est pas seul mais accompagné d’un ami

nous avons pu apercevoir à quel point l'auteur mettait en avant des sentiments du personnage. Effectivement, tout au long du texte, on peut voir que Zéno n'est pas à son aise. On remarque un certain mal être grâce au champs lexical de l'anxieté " distrait" (l.13), "préoccupé" (l.14), "trouver" (l.4). On peut même discerner qu'il se pose des questions, il est incertain "Je ne croyais pas" (l.18). La phrase interrogative accentue encore plus son hésitation à propos de sa femme "Allait-elle se moquer

quatre-vingts ans après la publication de l’ouvrage. En outre de paraître non-crédible, l’oeuvre de fiction peut sembler avoir pour seul but de distraire. En étant distrait, le lecteur peut oublier de réfléchir, l’argumentation indirecte ne se fait alors pas ressentir. Par exemple, L’Étranger d’Albert Camus, nous distrait. Le roman nous plonge dans l’aventure de Meursault, un homme qui a commit un meurtre. Le roman nous met dans l’histoire d’autant plus que le narrateur est le personnage principal

dissimulation. Ainsi, la dissociation entre l’être et le paraître est constante chez la marquise. Etre, sentiment éprouvés, intériorité Paraître, signes extérieurs donnés à autrui . Je recueillais avec soin .étourdie, distraite . cacher les objets de son attention . ce regard distrait . ressentais-je quelques chagrins . l’air de la sérénité … de la joie . douleurs volontaires . expression du plaisir . joie inattendue . réprimer les symptômes Le verbe « cacher », champ lexical de la dissimulation

mais la manière par laquelle elle perd ses sens n’est pas un portrait exact de la situation ; l’intention est plus un commentaire comique sur les gens en position de pouvoir qu’une peinture réaliste. La description de l’oreille qui reste, « distraite et dépareillée », s’applique aussi à la vie de la dame. La personnification de l’oreille et la situation qu’on voit sont plein d’humour Selon les hommes qui l’emploient, elle est sans rivale ; c’est la raison pour laquelle tous lui font la révérence

Au XIX ème siècle, après la restauration, période de retour à la monarchie, le mouvement artistique réaliste est en essor. Ce dernier consiste à décrire la réalité telle qu’elle l’est (en opposition au romantisme). Ainsi, Honoré de Balzac(1799 - 1850) (“la société française allait être l’historien, je ne devais être que le secrétaire”) rédige plus de quatre-vingt romans qui s’inscrivent dans son grand projet de description de la société de son temps: La Comédie Humaine, dont Le Père