Le Dernier Carré Les Miserables

qui demeurait sur le même palier que nous. Elle s’était montrée très obligeante, dès notre arrivée, émue par notre position. Tout de suite, elle nous avait raconté son histoire. Un propriétaire intraitable lui avait vendu ses meubles, l’hiver dernier ; et, depuis ce temps, elle logeait à l’hôtel, avec sa fille Adèle, une gamine de dix ans. Toutes deux découpaient des abat-jour c’était au plus si elles gagnaient quarante sous à cette besogne. — Mon Dieu ! est-ce que c’est fini ? demanda-t-elle

la capitale. Louis-Philippe est contraint d'abdiquer le 24 février. Les révolutionnaires mettent en place un gouvernement provisoire républicain, supprimant la Monarchie de Juillet. [pic] Caricature de Daumier, contemporain de Louis Philippe. Ce dernier comparait "le roi bourgeois "à une poire. Au 19ème siècle, les citoyens bourgeois ont donc acquis une indépendance politique qui leur permet de devenir une classe à part entière et non plus une position parmi d’autres. En effet, le suffrage censitaire

l’emprise de la déchéance et de la mort. Outre cela Stendhal nous peint une société dans laquelle les bourgeois tyrannisent sans cesse et sans relâche les prolétaires tout en abusant de leurs titres attribués au gré des caprices sociaux, et ces derniers ne sont pas sans défaut. En effet, une lutte acharnée faite de calomnies et de traîtrise les secoue. C’est pourquoi nous avons choisi ces deux romans pour illustrer notre étude portant sur la représentation du héros déchu. Il importe ainsi de présenter

mortels massacrés et des navires fracassés. » (p.163 v.122-123) A nouveau avec Elpénor, elle passe inaperçue: « il tomba du toit, se brisa les vertèbres du cou, et son âme fut chez Hadès. » p.175 v.559-560 Personne ne s’est aperçu de la mort de ce dernier en état d’ivresse, peu de temps avant le départ de chez Circé. Dans l’Odyssée, cette forme de mort est unique et un non sens si on la compare aux autres. Si Elpénor s’est tué c’est par pure bêtise et la cause est singulière : un abus d’alcool. Cette

chargées d'une signification symbolique presque inépuisable. On pourrait avancer un autre exemple à l'appui de ce constat, celui de l'atelier de Laurent au ch. XXV : « Enfin l'artiste s'installa dans son atelier. Cet atelier était une sorte de grenier carré, long et large d'environ cinq ou six mètres ; le plafond s'inclinait brusquement, en pente raide, percé d'une large fenêtre qui laissait tomber une lumière blanche et crue sur le plancher et sur les murs noirâtres. Les bruits de la rue ne montaient

commis, par quel moyens, pourquoi, de quelle manière, quand et pourquoi. ?... les questions qui doivent jeter la lumière sur le mystère qui concernait les rôdeurs...connaître le pourquoi et le comment de l’affaire….tout en restant dans l’ombre…un misérable vieux portier dont personne ne se méfie…et vous des bons rien de gardiens…clairs ! Les autres : clairs chef ! Antar : _ bon, alors vous allez papotez longtemps comme ça… bande de vieilles commères !au travail, et un peu de nerfs, bon sang, vous

l’emprise de la déchéance et de la mort. Outre cela Stendhal nous peint une société dans laquelle les bourgeois tyrannisent sans cesse et sans relâche les prolétaires tout en abusant de leurs titres attribués au gré des caprices sociaux, et ces derniers ne sont pas sans défaut. En effet, une lutte acharnée faite de calomnies et de traîtrise les secoue. C’est pourquoi nous avons choisi ces deux romans pour illustrer notre étude portant sur la représentation du héros déchu. Il importe ainsi de présenter

Séquence VII : V. HUGO : LE DERNIER JOUR D’UN CONDAMNÉ Séance 1 : Le genre du texte Objectif : prendre contact avec l’œuvre Dominante : Lecture Support : Première de couverture Activités : 1. Comparer les différentes éditions choisies par les élèves et repérer ce qui est le texte lui-même et ce qui l’accompagne (certaines éditions possèdent un appareil critique et des textes annexes). 2. Document authentique ou fiction ? • A quel genre déjà étudiée pourrions-nous comparer ce texte 

Boule de Suif, une prostituée dont le vrai nom est Elisabeth Rousset ; Cornudet,un démocrate stricte ; un couple propriétaire de magasin de la petite bourgeoisie, M. et Mme . Loiseau ; un bourgeois propriétaire d'une usine et son épouse , M. et Mme . Carré- Lamadon ; le comte et la comtesse de Bréville ; et deux religieuses. Le transport constitue un microcosme de la société française, représentant les différentes parties de la population française au cours de la fin du 19ème siècle . En raison de la

pourquoi ne le ferais-je pas ? Mais quoi écrire ? Pris entre quatre murailles de pierre nue et froide, sans liberté pour mes pas, sans horizon pour mes yeux, pour unique distraction machinalement occupé tout le jour à suivre la marche lente de ce carré blanchâtre que le judas de ma porte découpe vis-à-vis sur le mur sombre, et, comme je le disais tout à l'heure, seul à seul avec une idée, une idée de crime et de châtiment, de meurtre et de mort ! Est-ce que je puis avoir quelque chose à dire, moi