Le Chien Et Le Flacon

traînent de longs vers Qui s'acharnent toujours sur mes morts les plus chers. Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées, Où gît tout un fouillis de modes surannées, Où les pastels plaintifs et les pâles Boucher Seuls, respirent l'odeur d'un flacon débouché. Rien n'égale en longueur les boiteuses journées, Quand sous les lourds flocons des neigeuses années L'ennui, fruit de la morne incuriosité Prend les proportions de l'immortalité. - Désormais tu n'es plus, ô matière vivante! Qu'un

l’inspiration poétique. III – Significations 1) Le sens des titres Les titres des différents poèmes du recueil nous informent sur les sources d’inspiration du poète, qui sont nombreuses. Ils traitent de lieux (« Le port »), d’animaux (« Le chien et le flacon »), de circonstances (« L’invitation au voyage »), d’objets (« Le miroir »), de moments (« Le crépuscule du soir ») et surtout des êtres humains, hommes, femmes, enfants, vieux, beaux, laids, pauvres, étrangers, artistes… Baudelaire propose

semblent des miracles… (hyperbole) – L’ombre croît, le jour meurt, tout s’efface et tout fuit. (gradation) – Les vieux ne meurent pas, ils s’endorment un jour et ne se réveillent pas. (euphémisme) – Ce n’était pas un sot, non et croyez-m’en/Que le chien de Jean de Nivelle… (litote) – Nous troublons la vie par le soin de la mort, et la mort par le soin de la vie. (chiasme) – La mère de l’amour eut la mer pour berceau. (paronomase) – Et l’ont voit de la flamme aux yeux des jeunes gens/Mais dans l’œil

lui lit un livre ennuyeux, quand soudain passe en courant un lapin blanc : Alice le poursuit dans son terrier et après une longue chute se retrouve dans une pièce souterraine. Là, sur une table, elle trouve un petit flacon avec l’indication « bois-moi ». Alice boit le contenu du flacon et rétrécit. Elle mange ensuite un gâteau qui se trouvait sous la table, dans une boîte avec l’indication « mange-moi ». Elle s’attend à grandir, mais il ne se passe rien. • Chapitre 2 : La mare aux larmes Le gâteau

vision pessimiste de Baudelaire. La poésie lyrique est généralement une poésie adressée, ce qui renforce l'attention du lecteur en créant un captatio benevolontiae. Par exemple, dans le poème Le chien et le flacon, Baudelaire s'adresse à la société qui est ici comparée à un chien, avec son mauvais goût et son incapacité à apprécier la poésie : « vous ressemblez au public, à qui il ne faut jamais présenter des parfums délicats qui l'exaspèrent, mais des ordures soigneusement choisies.

représente l’exotisme auprès duquel il trouve la sérénité) et Mme Sabatier (Au départ relations purement littéraires s’échangeaient des commentaires). Ce sont donc les femmes du titre, la dualité était donc présente même dans la vie de B. « Le chien et le flacon » éloge de la modernité et montre que le public n’aime pas qu’on casse ses habitudes (s’adresse donc aux lecteurs) V] Conclusion : -Recueil centré autour de la ville -Poésies car figures de styles +musicalité -De Paris (titre) car B

décapant, lessive, eau de javel, produit d'origine animale; lait, viande, oeufs.... Cabine: Seringue à usage médical autorisées, flacon réglementés Arme de chasse et de sport, à signaler à l'enregistrement, pour usage sportif, séparer arme des munitions. Souté pressurisée, maintenue de 10 à 15°, obligatoire pour les animaux de plus de 6kg, jusqu'à 75kg pour un chien. et doit avoir au moins 15semaines, vaccins à jour et le signaler à la réservation du billet. Commandant de bord premier au courant

Correction du contrôle de lecture 1°) Expliquer le titre de l’œuvre. Le nom spleen vient de l’anglais et signifie « la bile » qui sécrète une « humeur noire »  synonyme de mélancolie, de mal-être. Le poète se sent rejeté de la société : ex : « Le Chien et le Flacon » : rupture avec le public qui préfère des « ordures soigneusement choisies ».  Le poète s’intéresse à ceux qui sont en marge de la société comme lui : les petites vieilles, le vieux saltimbanque, les pauvres, le vitrier, le mendiant…. Le poète

traînent de longs vers Qui s’acharnent toujours sur mes morts les plus chers. Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées, Où gît tout un fouillis de modes surannées, Où les pastels plaintifs et les pâles Boucher, Seuls, respirent l’odeur d’un flacon débouché. Rien n’égale en longueur les boiteuses journées, Quand sous les lourds flocons des neigeuses années L’ennui, fruit de la morne incuriosité, Prend les proportions de l’immortalité. – Désormais tu n’es plus, ô matière vivante ! Qu’un

corps de sa maîtresse une eau parfumée dont elle s'était au préalable emplie la bouche. En outre, les romains sont les premiers à développer un réel commerce du parfum (à travers le Moyen-Orient et l’Egypte par exemple). Dame romaine emplissant un flacon de parfum L’utilisation excessive du parfum entraîne un affadissement de leur valeur religieuse. Les Pères de l’Eglise condamnent ces artifices et ne tolèrent que les senteurs mystiques. Les Romains développent de nouvelles utilisations du