Le Chat Xxxiv

une pose étrange Tes appas façonnés aux bouches des Titans!  La Géante Du temps que la Nature en sa verve puissante Concevait chaque jour des enfants monstrueux, J‘eusse aimé vivre auprès d‘une jeune géante, Comme aux pieds d‘une reine un chat voluptueux. J‘eusse aimé voir son corps fleurir avec son âme Et grandir librement dans ses terribles jeux; Deviner si son cœur couve une sombre flamme Aux humides brouillards qui nagent dans ses yeux; Parcourir à loisir ses magnifiques formes; Ramper

dans une pose étrange Tes appas façonnés aux bouches des Titans! XIX. La Géante Du temps que la Nature en sa verve puissante Concevait chaque jour des enfants monstrueux, J'eusse aimé vivre auprès d'une jeune géante, Comme aux pieds d'une reine un chat voluptueux. J'eusse aimé voir son corps fleurir avec son âme Et grandir librement dans ses terribles jeux ; Deviner si son coeur couve une sombre flamme Aux humides brouillards qui nagent dans ses yeux ; Parcourir à loisir ses magnifiques formes ;

une pose étrange Tes appas façonnés aux bouches des Titans ! XIX – LA GÉANTE Du temps que la Nature en sa verve puissante Concevait chaque jour des enfants monstrueux, J'eusse aimé vivre auprès d'une jeune géante, Comme aux pieds d'une reine un chat voluptueux. J'eusse aimé voir son corps fleurir avec son âme Et grandir librement dans ses terribles jeux; Deviner si son cœur couve une sombre flamme Aux humides brouillards qui nagent dans ses yeux; 21 Parcourir à loisir ses magnifiques formes;

l'expression de sentiments ou d'émotions liés à des thèmes religieux ou existentiels dans des formes rythmiques permettant le chant ou la déclamation avec accompagnement musical.3 Le texte. Je meurs de soif en couste la fontaine. Ballade XXXIV. Je meurs de soif en couste la fontaine ; Tremblant de froit ou feu des amoureux ; Aveugle suis, et si les autres maine ; Povre de sens, entre saichans l'un d'eulx ; Trop negligent, en vain souvent songneux ; C'est de mon fait une chose faiee,

Une charogne Page 15 Copyright Arvensa Editions Extrait Charles Baudelaire : Oeuvres complètes Charles Baudelaire XXXI – De profundis clamavi XXXII – Le vampire XXXIII – Une nuit que j’étais près d’une affreuse Juive XXXIV – Remords posthume XXXV – Le chat XXXVI – Duellum XXXVII – Le balcon XXXVIII – Le possédé XXXIX – Un fantôme I – les ténèbres II –le parfum III –LE CADRE IV – le portrait XL – Je te donne ces vers afin que si mon nom XLI – Semper eadem XLII – Tout entière

CHAROGNE............................16 XXX. DE PROFUNDIS CLAMAVI..............16 XXXI. LE VAMPIRE....................................17 XXXII............................................................17 XXXIII. REMORDS POSTHUME...............17 XXXIV. LE CHAT........................................17 XXXV. DUELLUM.......................................18 XXXVI. LE BALCON...................................18 XXXVII. LE POSSÉDÉ................................18 XXXVIII. UN FANTÔME...................

.................................................... 134 XXXII .................................................................................... 137 XXXIII ................................................................................... 139 XXXIV ................................................................................... 142 XXXV .................................................................................... 152 XXXVI ...........................................................

XVIII 79 XIX 83 XX 86 XXI 89 XXII 97 XXIII 99 XXIV 103 XXV 107 XXVI 110 XXVII 114 XXVIII 116 XXIX 124 XXX 130 XXXI 134 XXXII 137 XXXIII 139 XXXIV 142 XXXV 152 XXXVI 161 XXXVII 165 XXXVIII 167 XXXIX 174 XL 176 XLI 180 XLII 187 XLIII 192 XLIV 200 XLV 206 XLVI 213 XLVII 217 XLVIII 222 XLIX 228

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mieux encore, une superfluité, un jouet. Et elle sera rentrée à pied, méditant et rêvant, seule, toujours seule ; car l’enfant est turbulent, égoïste, sans douceur et sans patience ; et il ne peut même pas, comme le pur animal, comme le chien et le chat, servir de confident aux douleurs solitaires. n 29CHAPITRE XIV Le vieux saltimbanque P ’,  répandait, s’ébaudissait le peuple en va- cances. C’était une de ces solennités sur lesquelles, pendant un long temps, comptent les saltimbanques