Le Champs Lexical De La Mort Dans Voyage Au Bout De La Nuit Céline

Dans le corpus de texte on remarque un choix intéressant. Dans Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline, une vision très négative du monde transparaît. On parle de désenchantement voire de dégoût qu’éprouve le personnage-narrateur Ferdinand Bardamu à l’égart de l’univers qu’il traverse et dont le nom est tiré de l’auteur. Ce choix de nom du personnage est révélateur que Bardamu partage la même vision que son auteur Céline. Cependant, ces visions peuvent être également perçues

à d'autres époques, jusqu'à nos jours.) Thème d’étude : la guerre Corpus 1 – Œuvre intégrale : Zola, L’Attaque du moulin, 1880, nouvelle extraite du recueil des Soirées de Médan. 2 – Groupement de textes : L-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932 (voir texte en annexe 1) Jacques Tardi, C’était la guerre des tranchées, 1993 Alexis Jenny, L’Art français de la guerre, 2011 (voir texte en annexe 2) Lecture cursive : Philippe Claudel, La Petite fille de M.Linh, 2005

Roman publié en 1932, le Voyage au bout de la nuit est un réquisitoire social véhément qui fait la part belle à l’autobiographie. Le héros et narrateur, Ferdinand Bardamu raconte sa vie qui ressemble fort à celle de l’auteur Céline (Louis, Ferdinand, Auguste Destouches, 1894-1961). Le passage étudié correspond au séjour de Ferdinand à Detroit et à son embauche aux usines Ford. […] Et j’ai vu en effet des grands bâtiments trapus et vitrés, des sortes de cages à mouches sans fin, dans lesquelles

Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932, édition Folio Lecture analytique : l’arrivée à New York : « Pour une surprise, c'en fut une […] Moi j'avais une autre combinaison en tête, en même temps que la fièvre », p. 184-5 Pour une surprise, c’en fut une. À travers la brume, c’était tellement étonnant ce qu’on découvrait soudain que nous nous refusâmes d’abord à y croire et puis tout de même quand nous fûmes en plein devant les choses, tout galérien qu’on était on s’est mis à bien rigoler

Les canons renversèrent d’abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface. La baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d’hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu’il put pendant cette boucherie héroïque. Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter

héros dans le roman". Introduisons ce développement par une définition du héros: dans l'antiquité, était considéré comme un héros quelqu'un qui se distinguait par ses pouvoirs exceptionnels et son courage à toute épreuve. Le héros venait souvent a bout d'aventures extraordinaires, tel Ulysse dans l'odyssée d'Homère. Avec les époques, la notion de héros s'est généralisée et désigne désormais quiconque a ponctuellement l'attention par telle ou telle action d'éclat. Dans le roman, il s'agit souvent

le lecteur -  pour Baudelaire, « la modernité, c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art, dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable. » I- Crise du sujet lyrique 1. Volonté de faire concurrence à la peinture - champ lexical du Désir qui encadre tout le poème « je brûle v29 «  le Désir de mourir »- « Désir » (majuscule) : titre allégorique qui montre ambition forcenée poète d’égaler peintre - Désir de peindre=potentialité qui doit devenir réalité pour éviter échec=>défi

37 J. de la Ville de Mirmont, Les Dimanches de Jean Dézert E La médiocrité d’un héros de roman .. 37 J. Genet, Journal du voleur E La glorification des marginaux ........................................................... 38 L.-F. Céline, Voyage au bout de la nuit E La lâcheté revendiquée ................................................. 39 A. Malraux, La Condition humaine E Dans l’intériorité de l’assassin ............................................ 40 A. Camus, L’Étranger E Un antihéros tragique

extraordinaires ». Certains romantiques, comme Victor Hugo, ont mis en scène des personnages courageux, forts et téméraires, qui atteignent le sublime dans l’échec, et non dans la réussite. Hernani, voulant venger la mort de son père en tuant son assassin, échoue dans ses projets et finit par se donner la mort. De même Zola, qui ne manque pas dans nombres de ces romans de placer la médiocrité de ses héros au service de sa thèse sur l’incidence de l’hérédité et du milieu sur le destin de ses personnages. Ainsi

Commentaire de texte Louis-Ferdinand Céline, auteur né en 1894 et mort en 1961, est l’un des plus écrivains les plus traduits et diffusés dans le monde. À la suite de sa rencontre, en 1926, avec la danseuse américaine Elizabeth Craig, Céline écrit son premier roman en 1932 : Voyage au bout de la nuit . Ce dernier lui vaudra le prix Renaudot. Le roman débute lorsque, après avoir vu défilé un cortège militaire, Ferdinand Bardamu, un étudiant en médecine décide