Las Ventas

à la modeste mise de fond initiale requis. Le voyage inaugural de Colomb est celui qui est le mieux connu des historiens. Deux documents écrits permettent de suivre les navires de l'explorateur : le Journal, dans la version donnée par Bartolomé de Las Casas, et la lettre à Santangel, écrite le 14 février 1493 sur la route du retour, sorte de bilan de son expédition adressée en Espagne. Par ailleurs, à compter de 1938, l'amiral américain Samuel Eliot Morison a entrepris de refaire le périple du Génois

au plus juste » il se fondait dans le décor, il n’était plus un étrange mais un homme a par entier « un parisien ». C/Quels sont les arguments de Sépulveda pour marquer la supériorité des Espagnol sur les indiens (texte B) ? Comment Bartolomé de Las Casas s’y oppose-t-il ? Qu’apporte à la réflexion le choix d’un débat contradictoire. Sépulvéda considère que les indiens sont « au plus bas étage de cette condition » de la condition humaine, qu’ils sont ignorant et naïves, d’après lui « Dieu les

populations vaincues sont réduites en esclavage et employées dans les mines d’argent. Les épidémies mortelles, que les conquérants ont apportées avec eux et contre lesquelles les Indiens ne sont pas protégés, emportent des milliers de victimes. Las Casas, un moine, soutient que les Indiens ont été crées par Dieu à l’égal des Chrétiens. On ne peut donc ni les massacrer, ni les traiter en esclaves, ni les convertir par la force Sépulvéda, philosophe, avance que les peuples américains sont inférieurs

dialogue des verbes de locution suivis du nom d'un personnage (l.1) demande le légat”, (l.6) “dit Sépulvéda“, (l.19) “demande-t-il à Sépulvéda” ou encore tout simplement le nom du personnage lorsque l'on passe du dialogue au passage narratif (l.15) “Las Casas” (l.25) “Le cardinal” permettant au lecteur d'identifier le locuteur. On trouve trois fois dans cet extrait le passage du dialogue au récit (l.15-18), (l.25-29) et (l.40-43). Ces passages de récit ont un rôle de transition. Tantôt, invitant à

Bartolomé de Las Casas, prêtre et homme ayant vécu un certain temps parmi les Indiens, et Ginès de Sepùlveda philosophe rompu à l’art de la polémique tournant autour de la question qui oppose l’idée que les Indiens soient des hommes libres et égaux à celle qu’ils soient une catégories d’êtres inférieurs qu’il faut soumettre et convertir. Par quels procédés les deux hommes défendent t-ils leur thèse ? Qui est le vainqueur de ce débat ? Nous allons tout d’abord analyser l’argumentation de Las Casas

LA CONTREVERSE DE VALLADOLID ! La controverse de Valladolid est un débat qui opposa essentiellement le dominicain Bartolomé de Las Casas et le théologien Juan Ginés de Sepúlveda en deux séances d'un mois chacune (l'une en 1550 et l'autre en 1551) au collège San Gregorio de Valladolid. Il réunissait théologiens, juristes et administrateurs du royaume, afin que, selon le souhait de Charles Quint, il se traite et parle de la manière dont devaient se faire les conquêtes dans le Nouveau Monde, suspendues

Biographie de Bartolomé de Las Casas Bartolomé de Las Casas (Séville, 1474[ ]– Madrid, 1566), est un prêtre dominicain espagnol, célèbre pour avoir dénoncé les pratiques des colons espagnols et avoir défendu les droits des Indigènes en Amérique. Bartolomé de las Casas est peut-être né en 1474 à Séville, mais d'autres historiens l'y font naître vers 1484 ou 1485[]. Il est le fils de Pedro de las Casas, modeste marchand. À 9 ans, il voit le retour de Christophe Colomb à Séville après son premier

contestables). Mais rapidement, des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent contres ces injustices et contre ces massacres commis au nom de Dieu.Parmi les hommes qui choisissent de défendre la cause des Indiens se trouve un dominicain, Bartolomé de Las Casas, prêtre en Amérique. Il souhaite se faire le porte-parole de ceux qu’il considère comme ses frères dans le sang du Christ : s’il admet la nécessité de les évangéliser, il veut le faire sans violence. Il juge la patience préférable, à force de

Monde et les expéditions de conquête qui suivirent, deux hommes s’affrontèrent pour décider du sort qu’il fallait réserver aux Indiens. Dans ce texte quatre hommes sont réunis, il y a auprès de son Supérieur de couvent, le frère dominicain Bartolomé de Las Casas (ancien évêque du Chiapas), Juan Ginès de Sépulvéda (historien et théologien), et le Légat du pape. CARRIERE imagine un dialogue entre ces quatre hommes qu’il publia sous la forme d’un roman en 1992. Ce texte est un dialogue délibératif qui

Valladolid, une controverse où Sépulvéda confrontera ses arguments à ceux du dominicain Bartolomé de Las Casas. Ce dernier a passé la majorité de sa vie à lutter contre la tyrannie et l’injustice envers les indigènes. Les deux hommes savent que la dispute qui va se jouer dépasse la question de la publication du livre et qu’elle sera capitale pour l’avenir du peuple indien. Sépulvéda, Las Casas, ainsi qu’une quarantaine de participants, saluent, dans une salle du couvent, l’entrée du cardinal