Lampe de mineur

les conditions de travail des mineurs. Le lieu est vécu comme un monde infernal à cause de la chaleur et de l'obscurité. On peut donc se demander si Zola se livre seulement à la vision réaliste d’un métier. Pour répondre à cette question, nous étudierons dans un premier temps le cadre réaliste puis la valeur symbolique de la description. Dans ce chapitre 4, Zola nous présente la description réaliste d’un métier. Il utilise donc un champ lexical du travail des mineurs : « Roche » (7) ; « havage »

chose : le puits avalait des hommes par bouchées de vingt et de trente, et d'un coup de gosier si facile, qu'il semblait ne pas les sentir passer. Dès quatre heures, la descente des ouvriers commençait. Ils arrivaient de la baraque, pieds nus, la lampe à la main, attendant par petits groupes d'être en nombre suffisant. Sans un bruit, d'un jaillissement doux de bête nocturne, la cage de fer montait du noir, se calait sur les verrous, avec ses quatre étages contenant chacun deux berlines pleines de

TERZIEFF (Souvarine), Jean-Pierre BISSON (Rasseneur), Bernard FRESSON (Deneulin), Jacques DACQMINE (M.Hennebeau), Anny DUPEREY (Mme Hennebeau) Musique : Jean-Louis ROQUES Synopsis : Sous le Second Empire, Etienne Lantier, un jeune chômeur devenu mineur, entame une véritable descente aux enfers. A Montsou, dans le Nord, il découvre la misère, l’alcoolisme, les accouplements sordides, des hommes crapuleux comme Chaval ou généreux tel Toussaint Maheu, toute une humanité en souffrance damnée par

5.Analyse pertinente Au XIXe siècle ,les mineurs étaient exploités,leurs revenus étaient minables par rapport au travail qu'ils fournissait au quotidien. Les conditions de travail étaient très difficiles, ils travaillaient pendant toute la journée dans le noir totale avec pour seul lumière une lampe fixé avec un clou près de leurs têtes. Il n'y avait très peu voir pas du tout d'air qui circulait dans la mine,la température de la mine avoisinait les 30 degrés. Il y avait également des dangers comme

techniques qui encre le récit dans la réalité : «   puits », « ouvriers », « la cage de fer », « un mineur », « charbons » et cetera.  De plus, nous avons quelques métaphores dont une filée « d’un jaillissement doux de bête nocturne ».  Et pour la description, Zola donne une description précise et objective de ce milieu souterrain, la mine est décrite dans ce livre comme une véritable fournaise où les mineurs travaille à cinq cent cinquante- quatre mètres. De plus, la mine est apparentée à un labyrinthe

un milieu bourgeois aisé puis une vie dans une extrême pauvreté plus tard pourrait expliquer cet attachement à la représentation la plus réelle possible du quotidien du peuple, dans ce cas, les mineurs. L´extrait présenté ici est tiré du début du roman et met en scène les conditions de travail des mineurs comme Maheu et Etienne Lantier, le narrateur de Germinal, dans un milieu infernal où ils sont totalement déshumanisés. En premier temps nous étudierons la façon très précise dont Zola mène la description

presque impraticables et glaciales. Ces hommes actifs paraissent tous semblables par leurs équipements. Ils portent un pantalon de toile, une longue veste claire et ce à cause de la noirceur des galeries. Pour eux, le soleil est remplacé par une lampe à flamme, extrêmement dangereuse en cas de grisou. En raison d’une grosse chaleur dans ces dernières, la plupart des habitués travaillent alors torse nu. Ils sont aussi vêtus d’une sorte de casque de cuir appelé « barette » et obligatoire au fond du

cinquante-huit ans et s'il prenait sa retraite il n'aurait qu'une pension de cent cinquante francs. Bonnemort va donc attendre d'avoir soixante ans pour obtenir une pension de cent quatre-vingt francs. On peut donc remarquer que trente francs dans la vie des mineurs est extrêmement important. L'espérance de vie est limitée. Bonnemort crache du charbon : "C'est du charbon...j'en ai dans la carcasse de quoi me chauffer jusqu'à la fin de mes jours...j'avais ça en magasin parait-il sans même m'en douter, bah! Ça

demandez peut-être ce que je fais ici ? Incongru non ? Mon arrivée ici ne l’est pas moins… J’étais là, sur ce banc, ma main gauche pianotant de concert avec ma main droite, Et puis… j’ai perdu pied, Je suis tombé de la portée. Une chute en Ré mineur qui s’est terminé dans un vibrato sinistre : Une noire Absolue. Un Silence définitif. Mais un bourdon se mit à m’agacer l’oreille… Lancinant, obsessionnel. Je me suis dit qu’il fallait que je m’accroche à quelque chose… J’ai tâtonné, tâtonné… Je

de travail horribles d’un mineur. Nous tenterons de voir en quoi ce texte vise à dénoncer les conditions de travail ignobles des mineurs. Tout d’abord, nous étudierons le point de vue externe du narrateur et dans une seconde et dernière partie le personnage de Maheu qui est présenté comme un mineur manquant d’expérience. En effet dans cette première partie, nous allons étudier tout d’abord la description détaillée du narrateur et enfin que le travail de mineur est un travail à risques avec