La Ville-aux-Dames

Au bonheur des dames Émile Zola Publication: 1883 Source : Livres & Ebooks Chapitre 1 Denise était venue à pied de la gare Saint-Lazare, où un train de Cherbourg l’avait débarquée avec ses deux frères, après une nuit passée sur la dure banquette d’un wagon de troisième classe. Elle tenait par la main Pépé, et Jean la suivait, tous les trois brisés du voyage, effarés et perdus, au milieu du vaste Paris, le nez levé sur les maisons, demandant à chaque carrefour la rue de la Michodière, dans

Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits » Émile Zola AU BONHEUR DES DAMES (1883) Table des matières I .................................................................................................3 II ..............................................................................................38 III ............................................................................................75 IV ......................................................................................

à Denise. Enfin le magasin, personnage presque à part entière, est également désigné : ce sont les personnages qui en lisent le nom lorsqu’ils découvrent la façade du magasin. 2. Denise découvre Paris Des enfants perdus dans l’immensité de la ville dont ils découvrent la topographie sans la comprendre. Une première réaction d’étonnement : jeu sur les exclamations : "Oh", "Ah bien". Jeu sur les attitudes, également : "ils restèrent plantés". Une seconde réaction d’émerveillement : c’est d’abord

théâtral est édifié dans la ville et sur un terrain plat, parce que ses fondements sont radicalement opposés à ceux de son modèle et que loin de viser à la cohésion de la cité, il ne vise qu’à impressionner. Il permet d’étaler la richesse du "mécène" (empereur, sénateur, riche propriétaire) qui en échange du spectacle qu’il offre à ses concitoyens entend être admiré pour sa richesse. C’est pourquoi le lieu n’est plus celui des visions, mais celui de l’ostentation, construit en ville où sa masse impressionne

aristocratique de Paris. La ville que découvre Dorante, qui est alors, pour toute l'Europe, la Ville des Villes, une sorte de terre promise, est tellement présente que chaque spectateur pouvait s’y reconnaître. Cette particularité donna beaucoup de crédibilité à cette histoire somme toute assez invraisemblable. Dorante est un provincial qui vient de Poitiers et qui est fraîchement débarqué à Paris, ce qui donna l'occasion à Corneille, qui venait de Rouen, de décrire la ville avec quasiment le point de

aucun soucis) : Pococuranté est un noble vénitien riche, cultivé et très intelligent, mais pourtant ne jouissant plus d’aucun plaisir, très peu galant JE CITE  : je les fais quelquefois coucher dans mon lit, car je suis bien las des dames de la ville, de leurs coquetteries, de leurs jalousies, de leurs querelles, de leurs humeurs, de leurs petitesses, de leur orgueil, de leurs sottises, et des sonnets qu'il faut faire ou commander pour elles ; mais, après tout, ces deux filles commencent

● Au bonheur des dames d’Emile Zola. I. La découverte d’un vieux quartier de Paris. a. Description d’un endroit lugubre b. Les sentiments de Denise ● Rédaction. Le texte d’Emile Zola s’ouvre sur l’évocation d’un vieux quartier de Paris, en particulier la boutique de son oncle Baudu. Le lecteur est alors convié à découvrir un endroit sombre et triste et à partager avec Denise, un sentiment de malaise et de répulsion. En effet, le passage évoque d’abord un endroit morne et

Le soleil accable la ville de sa lumière droite et terrible ; le sable est éblouissant et la mer miroite. Le monde stupéfié s’affaisse lâchement et fait la sieste, une sieste qui est une espèce de mort savoureuse où le dormeur, à demi éveillé, goûte les voluptés de son anéantissement. Cependant Dorothée, forte et fière comme le soleil, s’avance dans la rue déserte, seule vivante à cette heure sous l’immense azur, et faisant sur la lumière une tache éclatante et noire. Elle s’avance, balançant mollement

œuvres courtoises expriment l'idéal chevaleresque, mais elles contiennent une nouvelle valeur : le service amoureux. Le mode de vie tourné vers ce service commence au XIIe siècle et se forme sous l´influence du développement de la ville, des métiers et du commerce dans la ville où les féodaux s´enrichissent. La culture se développe et définit les qualités d´un vrai chevalier : il est courageux, fidèle, audacieux, brave quoique galant, il connaît les règles de l´amour et la conversation d´esprit, il sait

Le soleil accable la ville de sa lumière droite et terrible; le sable est éblouissant et la mer miroite. Le monde stupéfié s'affaisse lâchement et fait la sieste, une sieste qui est une espèce de mort savoureuse où le dormeur, à demi éveillé, goûte les voluptés de son anéantissement. Cependant Dorothée, forte et fière comme le soleil, s'avance dans la rue déserte, seule vivante à cette heure sous l'immense azur, et faisant sur la lumière une tache éclatante et noire. Elle s'avance, balançant