La Synesthésie

allitérations… D’ailleurs cet “idéal obsédant" dont parle Baudelaire peut être compris comme une envie de récréation du monde, présente dans le poème “Désir de peindre”. Mais il y a aussi dans “La chambre double”, le cinquième poème, de nombreuses synesthésies,”meubles ont l’air de rêver", “les étoffes parlent une langue muette”, “cascades neigeuses”, qui peuvent êtres étudiées comme des énoncés qui proposent du nouveau, de l'évasion vers d’autres univers… Enfin, le “je” lyrique, est ici présenté comme

Swedenborg : théorie cosmogonique : monde invisible influence constamment le monde visible, illuminations Romantiques allemands : privilégient le rêve = pont entre le visible et l’invisible, unité perdue Baudelaire : vaincre le désordre du réel, synesthésies (correspondances horizontales entre les différentes sensations

trouvons confirmation de ce rôle fondamental accordé à la poésie chez Baudelaire qui joue et favorise tout en les mettant en relief sur les correspondances des cinq sens ainsi que le témoigne le poème, « parfum exotique », véritable apologie des synesthésies qui favorisent le retour de l’homme sur lui-même et par conséquent une meilleure connaissance de lui-même. Le pouvoir toujours trop sous estimé des sensations est de nouveau valorisé et trouve une place légitime dans le travail de la création.

Une saison en Enfer (1873) - Illuminations (1886) Rimbaud écrit des poèmes de 10 à 19 ans, après quoi il laissera la poésie, il quittera l’Europe pour l’Afrique et n’écrira plus que des lettres. | Influence de l’œuvre d’Hoffmann (pour les synesthésies) et de l’œuvre de Swedenborg (pour les correspondances verticales. | Il fréquente les poètes qui vont composer le groupe du Parnasse, puis il s’en détache. | Il appréciait les Romantiques (en particulier V. Hugo) et surtout Baudelaire.

sans prétention de cette cigarette. Les plaisirs de la porte : Synesthésie : le mélange des sens avec le toucher et l'ouïe ( et la vue = "l'oeil" ) dans " pousser [...] avec douceur ou rudesse / empoigner / corps à corps ) et l'ouïe si sincèrement représentée dans le " déclic du ressort ". Cette mixture des sens donnée par l'auteur au lecteur, donne à celui-ci un effet de bien être durant la lecture, deplus cette synesthésie confirme l'éloge de la porte en la rendant agréable à toucher et son

implication de l’auteur : "je" * titre B - Une description paradisiaque * champ lexical d’un idéal de vie * aucun indice spatio-temporel II - UN PAYSAGE QUI MET EN ÉVIDENCE UN ART DE VIVRE A - Par son contenu * synesthésie (les 5 sens correspondent) * les 4 éléments (eau, air, terre, feu) * exotisme (paysage lointain, Grèce) B - Le Spleen * Champ lexical de la souffrance * thème des 2 tercets C - L’Idéal * le paradis de surface :

perdu du monde et à la transmettre au lecteur. « Correspondance » « Parfum exotique » « La Chevelure » - la satisfaction des sens (tous à la fois par l’abolition des frontières entre eux) = univers de correspondances horizontales aussi appelée synesthésies - le spirituel : il recherche l’élévation de l’âme vers le monde des Idées et par là même à se rapprocher de Dieu. - la spiritualisation du sensuel et la sensualisation du spirituel grâce à la poésie : « Hymne à la beauté », « Parfum

littéraire : Les verbes * «Il rentra chez lui, honteux et indigné, étranglé par la colère, par la confusion, d’autant plus atterré qu’il était capable.» (l.220) Métaphore * «Et il se sentait frappé au cœur par l’injustice du soupçon.» (l.225) synesthésie ou métaphore Champs lexical Humiliation Champs lexical hypocrisie « Honteux » (l.220) «Indigné» (l.220) «Soupçon» (l.225)

nous faire écouter la musique ou bien d’écrire explicitement ses sentiments Baudelaire nous la donne à entendre par le rythme et les sonorités. Tout part ici de la sensation auditive « parfum exotique » la vision nait d’une sensation olfactive. Synesthésies (les couleurs, les parfums, et les sons se répondent) L’idée de musique disparait au fur et à mesure du poème, elle n’est d’ailleurs citée que dans le titre de celui-ci  B) La musique et la mer La mer donne l’effet de l’immensité et du mouvement

des chocs des rayons des soleils sur les robinets et couraient après les petites boules que formaient les rayons en achevant de se pulvériser sur le sol, comme des jets de mercure jaune. » Prose ludique de plaisantin centralien ? Beauté de la synesthésie baudelairienne ? Humour absurde digne de Lewis Carroll ? Déconnades de potache neuneu ? Rien de tout cela : cette phrase décrit simplement des rayons de soleil qui se reflètent sur un évier, et des animaux qui jouent avec la lumière réfléchie