La Synesthésie

est comme un « voile » ; les vagues, animalisées, ont un « dos », puis elles deviennent des montagnes que le vaisseau « escalade » ; parfois, elles « bercent » le vaisseau-poète comme une mère ; le « calme plat », par un effet de métaphore et de synesthésie, devient un « grand miroir ». 3) L’importance des sens L’audition bien réelle du morceau de musique se transforme vite en voyage en voilier : dès le vers 1, d’une sensation auditive naît une vision. Le mot comparatif « comme » joue le rôle d’axe

Quatrain construit sur deux comparaisons imbriquées. « Comme de longs échos qui de loin se confondent » Sonorités : échos dans les sons " KDL : qui de loin ", " comme de la… ". Assonances nasales en " on ". Dernier vers, noyau du poème, il résume les synesthésies des sens. " Les parfums, les couleurs et les sons se répondent ". C'est un vers particulièrement travaillé au niveau syntaxique, avec l'énumération de 3 sujets participant à la même action. Trois sens sont évoqués. Tétramètre (3/3/3/3) qui montre

vieSens de la vue mis en valeur a travers la nuances des tons et la lumière=été, hiverHommage lyrique aux fleurs de son enfance et de son jardin sens de la vue mais aussi tactile w le « mou de veau »Description de la source des bois par la synesthesie,+ synesthésie de la pluieLe capitaine, le père :Peu connu=regrets, souvenirs de sido nombreux mais peu w père donc aitobiographie compliquéPar récit tente de réparer cette negligence, lui rendre hommage, mieux le connaitreSe cherche a travers lui, points

sensations, des correspondances, des raccourcis et des déplacements des sens, l’écriture se révèle au moderne. Rimbaud y respecte la rime, utilise l’alexandrin et privilégie le sonnet. Il ne faut pas oublier que Rimbaud aime aussi multiplier les synesthésies dans nombreux de ses poèmes. Si au départ Rimbaud admire Baudelaire ainsi que les Parnassiens, il s'en détourne rapidement au profit d'une nouvelle quête du langage qu'il décrit en détail dans les lettres du voyant cependant, il faudra attendre

noirs bataillons ». L’auteur met en place une synesthésie c'est-à-dire qu’il provoque un phénomène par lequel une sensation s’accompagne d’un sentiment qui sollicite plusieurs sens qui se confondent. Ici tous les sens sont sollicités, la vue grâce au verbe « vîmes » au vers 1, le toucher grâce à l’adjectif « brûlante » au vers 6, l’odorat grâce au nom « puanteur » au vers 15 et enfin l’ouïe grâce au verbe « bourdonnaient » au vers 17, donc la synesthésie opère les quatre sens sont mis à contribution

« col gras et gris » ; « rondeur des reins » V7. Les V8, V9 précision clinique : la cellulite. V6, « dos court » suggère une petite taille et un corps disproportionné. 2Eme inversion : a l'élégance des finesses s'oppose la laideur et la lourdeur. Synesthésie V9 « le tout sent un goût », précédé de « l'échine est un peu rouge », il accentue cette dégradation en évoquant la puanteur. A la vue V11 se mêlent d'autres sensations olfactives puis gustatives. Cette singularité nous influe sur le dégoût des

intouchable. 1er tercet → la vision passe de l'île au port. (mouvement, voyage) La très grande générosité des rimes fait écho à la générosité de l'île, lieu d'expansion et de bien-être. II – Correspondances entre les différentes sensations – synesthésies synesthésies : jeu de correspondance entre les sensations Lien étroit odorat-vue (v.2-3) cf. « quand » et position symétrique des verbes en début de vers → « quand […] je respire […] je vois » C'est l'odeur de la femme qui plonge le poète dans son rêve

d’autres sens. Rimbaud crée une profonde polysémie. Les associations rimbaldiennes rappellent dans une large mesure les synesthésies baudelairiennes. La synesthésie définit une perception en faisant appel à un terme normalement réservé à des sensations d’ordre différent. Ainsi, lorsque l’on qualifie une couleur (vue) de criarde (ouïe) ou froide (toucher), c’est de la synesthésie. Les auteurs l’utilisent généralement pour exprimer des nuances d’impressions ou de sentiments. Ainsi Baudelaire, dans son

(V.10) qui nous rappelle le paradoxe que l'on a étudié dans le premier quatrain au vers 3. En effet, le narrateur semble se perdre dans sa rêverie et ne plus savoir différencier le réel de l'imaginaire. Dans le deuxième tercet, on retrouve la synesthésie par Baudelaire, qui a été défini dans le poème "Correspondances" de ce même recueil, notamment dans les vers 12 et 13 : "le parfum des verts tamariniers » (V.12) (l'odorat et la vue), "m'enfle la narine » (V.13) (le toucher et l'odorat). La rêverie

Meursault. Sentiment de l'absurde qui imprègne tout le récit. Nbreuses notations sensorielles: - sensat° visuelle ( narrateur victime d'un mirage) - sensat° tactiles: les brulures du soleil... - sensat° auditives: les cymbales du soleil. - les synesthésies qui marque la confus° des perceptions. Le narrateur présente le meurtre cô une réact° quasi-instinctive de son corps. 2) Une scène fortement dramatisée. Rythme du récit lent dans la + grd partie de la scène. Scène très cinématographique. Présence