La Règle De Tinbergen

type « nouveau keynésien ». 4. La politique monétaire devait être conduite par une Banque centrale indépendante du pouvoir politique, cela afin d’assurer sa crédibilité. Sa politique de taux d’intérêt devait être globalement conforme à une règle, du type règle de Taylor, pour faciliter la formation des anticipations par les agents privés. Les problèmes de coordination entre politique moné10 CONSEIL D’ANALYSE ÉCONOMIQUE taire et politique budgétaire étaient envisagés dans le cadre d’un « jeu

produit au niveau global des choix optimaux effectués par les individus au niveau micro-économique. L’équilibre général est un optimum de Pareto. Pigou visant à définir le meilleur Etat économique parmi plusieurs Etats possibles, évoque dans ce cadre la règle de Pareto, selon laquelle il est légitime de modifier une situation si les gains en découlant pour un agent sont supérieurs aux pertes qui en résultent pour un autre agent. Le niveau de bien-être collectif est alors supérieur. L’Etat peut-être l’agent

derrière l’identité comptable du PIB. Introduit d’après Griliches (1995), par Copeland en 1937 dans son ouvrage « concepts of National Income », puis estimée à l’appui d’une fonction de production de type Cobb-Douglass (avec des pondérations fixes) par Tinbergen (1942). Il a fallu attendre Solow (1957) pour qu’elle soit théoriquement formalisée. En effet, en partant d’une fonction de production à rendements constants, telle que :

travaux engagés et surtout une liste des questions économiques qui appellent un traitement économétrique. Jean Ullmo et Robert Gibrat chercheront aussi à montrer dans les assemblées du CPEE l’intérêt de l’utilisation des mathématiques en économie. Jan Tinbergen prononcera une conférence en juin 1938 intitulée « Recherches économiques sur l’importance de la bourse aux Etats-Unis » qui présente les résultats de travaux engagés à la S.D.N. et où il propose une analyse économétrique de la formation du cours

les valeurs vraies passées de cette variable. Cette règle est acceptable car elle découle de l’idée selon laquelle la valeur d’une variable suit une trajectoire et que cette trajectoire suit une certaine régularité. = le futur se situe dans la continuité du passé de cette variable. L’avenir est vu comme un prolongement du passé. A. Anticipations extrapolatives Très souvent les anticipations vont porter sur les prix (sur l’inflation). La règle extrapolative pose que la valeur anticipée d’une variable

progression de la masse monétaire et c'est là que Friedman va arriver à cette conclusion que l'on appellera la règle monétaire dure. 3) L'implication de la règle monétaire dure. Une progression excessive de la masse monétaire avait des effets perturbateurs sur l'inflation (d'abord), sur le chômage et sur la croissance. Conclusion de Friedman : la monnaie est nocive à moins qu'on ne respecte une règle stricte qui est de neutraliser la monnaie à court terme. On devrait fixer la progression de la masse

2. Règles de combinaison optimale des instruments Règle énoncé par Tinbergen : « Une condition nécessaire (mais non suffisante) pour qu’une politique soit efficace, est qu’il existe autant d’instruments indépendants que d’objectifs à atteindre. » Règle énoncé par Mundell : « Il convient d’affecter la politique monétaire à la recherche de l’équilibre externe et la politique budgétaire à la recherche de l’équilibre interne (règle d’affectation)» L’affectation des différents instruments

auprès de la BCE en contrepartie d’un titre de créance. 3.5.7. La création de monnaie par le trésor public : Le trésor public est l’agent financier de l’état qui gère les recettes et les dépenses des APU. Les dépenses publiques sont réglées par le débit du compte des APU. Il s’assimile donc à une banque et peut par conséquent être à l’origine de création de monnaie. Mais pour qu’il y ait création de monnaie par trésor public, il faut que le paiement des sommes dues par l’état, interviennent

par jean Itard). Cependant il est difficile de mettre en évidence de façon sûre l'existence de périodes critiques dans le développement humain. (Plus facile dans le règne animal, ce à quoi s'emploient d'ailleurs des éthologistes comme Lorenz ou Tinbergen sur les mécanismes d'emprise et d'attachement ou sur le déclenchement de certaines conduites sexuelles agressives...) Tout au plus peut on parler de périodes sensibles optimales (certains apprentissages étant plus faciles à certains moments du développement

par la recherche de l’équilibre (baisse des dépenses) et non pas leur augmentation, elle ne permet pas de soutenir la croissance. Il faudrait augmenter les dépenses ou diminuer les impôts pour soutenir la demande globale. La question du change est réglée du fait de la zone euro. Derrière cette question de change il y a la question de la compétitivité. L’équilibre du solde courant permettrait de soutenir la demande globale. La solution viendrait de l’extérieur. La recherche de la compétitivité permettrait