La Reine Morte Montherlant Acte 2 Scene 1

La Reine Morte Henry de Montherlant, 1942 I - Indications générales - Biographie de l’auteur Henry de Montherlant est un écrivain français est né à Paris en 1895. Sa jeunesse est partagée entre la guerre, le stade et l’arène. Soldat dans l’infanterie, il a été grièvement blessé en 1918. Après 1925, pendant dix ans, Montherlant, avide de « féerie », voyage en Espagne, en Afrique du nord, en Italie. Il abandonne la violence : ses héros sont des Voyageurs « traqués » par eux-mêmes. A partir

LA REINE MORTE, DE MONTHERLANT Biographie d’Henri de Montherlant : Il née à Paris en 1896. Il poursuit son parcours scolaire dans les établissements catholiques et là il fait l’expérience d’une formation morale et d’amitié adolescente. Dans la grande guerre il est blessé en 1918 et au cours de ses blessures, il en ressort une grande fierté et il va chanter dans ses pièces de théâtre l’effort et l’héroïsme. En 1924, il écrit un livre appelé La Tauromachie. Il est en admiration

tel-00647136, version 1 - 1 Dec 2011 Spécialité : Littérature française Présentée et soutenue publiquement par : Elise NGO BILONG ATE Date : le 24 Septembre 2010 ETUDE DE L’ACTION DANS LA DRAMATURGIE DE MONTHERLANT. Directrice de thèse : Madame le professeur Pascale ALEXANDRE Jury : - Mme Sylvie JOUANNY (Professeur, Université Paris XII- Créteil) - M. Michel AUTRAND (Professeur, Université Paris IV) - M. Jeanyves GUERIN (Professeur, Université Paris III)   2 UNIVERSITE PARIS EST

Problématique : Comment Montherlant met-il en scène le thème de la paternité déçue ? Qu'est ce qui fait du roi Ferrante un personnage tragique ?Confronter Perspectives : Inscrire le thème de la paternité blasée dans la vie et l’œuvre de Montherlant. Confronter les termes de la relation père /fils dans la Reine Morte et dans Fils de Personne : un statut différent dans un contexte spatio-temporel différent. Explorer les enjeux pathétiques et tragiques de cette relation Analyser les traits

______________________ QUESTIONS 1) Ce corpus est composé de trois textes qui sont des extraits de scènes de pièce de théâtre datant de siècles différents. Le plus ancien, L’Avare (Acte I, scène 4), fut écrit par Molière en 1668. Le second texte est une œuvre d’Alfred de Musset. Il s’agit de la scène 1 de l’acte I de Il ne faut jurer de rien datant de 1836. Enfin, le dernier extrait est issu d’un texte d’Henry de Montherlant : La Reine morte (Acte I, tableau 1, scène3) qui est daté de 1942. Les

4 textes) est obligatoire à l’écrit. Parfois, il n’y a qu’un seul long texte (conte philosophique ou passage d’autobiographie ...).La réponse est notée sur 4 points, doit prendre environ 1h du temps imparti avec une longueur d’1 page à 1 page et ½. I. Lecture attentive 1. Lecture des éléments en dehors du texte : • Le nom des auteurs :à associer éventuellement à un mouvement littéraire • Les dates : les textes n’ont pas été écrits forcément à la même époque, souvent les différentes dates sont

technologiques Objet d'étude : Le théâtre, texte et représentation. Textes : Texte A : Molière, L'Avare, 1668. Texte B : Alfred de Musset, Il ne faut jurer de rien, 1836. Texte C : Henry de Montherlant, La Reine morte, 1942. Texte D : Texte A : Molière, L'Avare, 1668. Acte I, scène 4. [Clêante et Élise, les enfants d'Harpagon, veulent entretenir leur père de leur projet respectif de mariage.] HARPAGON, CLEANTE, ELISE CLEANTE

LECTURE LINEAIRE  : Henry de Montherlant, La Reine Morte , 1942. [Acte I, tableau I, scène 3]INTRODUCTION : « Il n'y a que la guerre, la guerre est la seule réalité. » écrit Henry de Montherlant dans son oeuvre Le Solstice de juin publiée en 1 941. Cette phrase nous révèle la réalité d'une guerre vécue quotidiennement par l'auteur, la réalité d'une guerre qui ne connaît aucun répit. C'est au coeur

largement servi dans cette pièce avec la dernière scène jonchée de cadavres. NB : La mise en scène de la mort dans le théâtre élisabéthain. XVIIe siècle - CALDERON P., La Vie est un songe - CORNEILLE P., Horace Il tue sa sœur en coulisse mais avec annonce verbale claire. - CORNEILLE P., Médée - CORNEILLE P., Le Cid Les stances de Rodrigue. Certes, il ne meurt pas mais en parle beaucoup et cela permet de leur passer le film de la mise en scène faite en flamenco par Thomas le Touarec en

Difficile ici de ne pas faire le rapport avec le constat antithétique que dresse Montherlant dans sa préface, tant la tournure est proche et le sens à l'antipode : « Le théâtre est fait pour être lu, non pour être vu ». Comment expliquer alors une telle évolution dans le rapport des deux dramaturges au genre théâtral ? Entre le 17ème siècle de l'auteur des « précieuses ridicules » et le 20ème, où écrit Montherlant, c'est assurément tout un monde qui diffère. Sur le plan politique d'abord - les pressions