La Querelle Du Cid

distinguent les grands rois ; il était d’un caractère timide et un peu sauvage. Durant son règne, il ne montra aucun goût pour les lettres, car il fut dégouté de la lecture dès sa plus tendre jeunesse, même si Corneille avait déjà enfanté sa tragédie du Cid, et même si Richelieu, sous le nom de son maître, établit, en 1637, l’Académie Française, en triomphant de la résistance au parlement de Paris. L'histoire de son règne n'est le plus souvent que celle du cardinal de Richelieu, qui, rapportant tout à

l’Entreprise et même la Famille !                 Ce pouvoir quand il est accepté par tous, car confié par délégation ou détenu par un individu intègre, est légitime et ne donne lieu à aucune contestation. Ainsi le roi du Cid de Corneille joue-t-il les arbitres bienveillants dans la querelle de cœur et d’honneur qui oppose Chimène à Rodrigue et recueille-t-il la considération de ses sujets. De même, le roi qui est cité dans Tartuffe de Molière fait preuve d’indulgence envers Orgon  malgré la complicité

CORNEILLE – Le Cid I) Introduction Générale: Au théâtre, l’auteur cherche à transmettre ses propres valeurs aux spectateurs (= valeur du bien ou du mal). Le Héros incarne le bien et son adversaire incarne le mal. La fiction théâtrale a besoin d’un personnage comme marque unificatrice de l’action sous le nom de se personnage s’élabore le lieu et le sujet d’un discourt. Se texte est un extrait de pièce écrit par Corneille à un moment ou Louis XIV avait interdit les duels pour faire plier les

convocation royale· Guerre de Cent Ans, les deux pouvoir royales confrontés c. Saint Empire Romain Germanique· Otton Ier s’impose après la dissolution de l’Empire Carolingien· Alliance de courte durée entre empereur et Pape i. Querelles des Investituresii. Italie, lieu de dispute entre l’empereur et le pape· Des expéditions militaires contre l’Italieiii. Mouvement communal en gestation 3. Les croisades (1095 – 1291)· Expéditions militaires/religieuses : libérer la Terre Sainte tombée

l'Abbé d'Aubignac) La poésie (relectures de l'Art poétique d'Horace, un poète romain) Bien entendu des auteurs réclament leur droit à l'originalité. Des querelles éclatent. Les plus connues sont : La querelle du Cid, qui oppose Pierre Corneille, auteur de la pièce, à ses détracteurs, qui jugent la pièce invraisemblable et mal écrite La querelle des Anciens et des Modernes, qui oppose les partisans de l'imitation des auteurs antiques (les Anciens) et ceux qui désirent renouveler leurs codes (les Modernes)

mais aussi au théâtre. Le registre pathétique inspire au lecteur des émotions tristes et fortes devant une situation inhumaine (→ compassion). Le registre polémique : Echange d’opinions opposées, de manière vive, voire violente ; v. dispute, querelle, débat, controverse, réfutation. Le registre tragique : Un texte tragique émeut le lecteur car il présente des situations sans issue : les personnages, tourmentés par de fortes passions ou par un dilemme« Nécessité dans laquelle se trouve une

vertigineuse construction ! L’Illusion comique (1636) succède à cinq comédies, une tragi-comédie (Clitandre, 16301631) et une tragédie (Médée, 1635, qui vaut à Corneille une pension de Richelieu), précède immédiatement Le Cid (1636-1637), pièce suivie de la fameuse Querelle du Cid où interviendra la jeune Académie française. 1636 est une année cruciale. L’Illusion, perçue d’abord comme un divertissement, obtient aussitôt le succès. Nous y voyons aujourd’hui une œuvre de réflexion quoique elle ait connu

soi-même dans une société de plus en plus étouffante. III) Les grands genres du classicisme Le génie classique se manifeste surtout dans le genre théâtral, avec Molière. La comédie lui permet d’analyser la société et les travers de l’homme. Le Cid, de Corneille a permis l’élaboration des règles pour améliorer ce genre. Quant à la tragédie, elle s’inspire essentiellement de l’Antiquité gréco-latine. Elle est régie par la règle des trois unités : une action unique, concentrée en un jour, et en

si fréquentes dans Shakspeare, Calderon et Gœthe, si rares chez nos grands auteurs du dix-septième siècle, que tout le théâtre de ce temps ne fournit que ces deux vers pittoresques, l’un de Corneille, l’autre de Molière, le premier dans le récit du Cid, le second dans les propos d’Orgon revenant de voyage et se chauffant les mains devant le feu. Le vers de Corneille est une cheville magnifique taillée par des mains souveraines dans le cèdre des parvis célestes pour amener la rime de « voiles » dont

| |Tâche demandée |Partie 1 : Rédiger l’introduction, une partie argumentative et la conclusion d’un commentaire composé traitant le sujet de rédaction proposé à partir d’un extrait du Cid de Corneille | | |(325 mots). | |Durée de la