La Psycholinguistique

strates d’exemplification. Damourette et Pichon ne parviennent pas à élaborer de vue d’ensemble sur l’utilisation possible des anomalies linguistiques en grammaire, manquant ainsi l’occasion de mettre véritablement en oeuvre leur théorie « psycholinguistique ». Références DAMOURETTE, Jacques & PICHON, Édouard (1925), « La grammaire comme mode d’exploration de l’inconscient », L’Évolution psychiatrique, 1, p. 237-257. DAMOURETTE, Jacques & PICHON, Édouard ([1930-1950] 1968-1971), Des mots à la pensée

méthodologie de la physique, d’une autre de la biologie ou de la linguistique. À présent, la fusion de plusieurs sciences engendre l’interférence des méthodes et l’apparition de nouvelles sciences telles la biophysique, la psychosociologie, la psycholinguistique, etc. Par ailleurs, notre époque a vu augmenter l’intérêt porté aux problèmes de la méthodologie à la suite du progrès spectaculaire des sciences. On entend de plus en plus retentir à côté du Pourquoi? inquiétant le Comment? mobilisateur des

sanitaire et social – BTS Thèmes Commentaires À travers des exemples concrets et en mobilisant les connaissances des théories et modèles de la communication : – on étudiera l’importance de la dimension sémiolinguistique et de la dimension psycholinguistique lors du premier échange ; – on identifiera les points forts, manquements et obstacles dans les différentes situations d’accueil ainsi que les situations génératrices de conflits ; – on travaillera sur la régulation des émotions et du stress

C'est dans cette visee que F. Rastier nous offre alors, en derniere partie de son ouvrage, d'excellentes pages (179 a 245) sur les problemes de categorisation, de typicalite et de perception semantique, centraux dans les recherches actuelles en psycholinguistique et en psychologie cognitive. Pour le linguiste, generalement surpris de ces traitements operes par d' autres sur des faits de langue, la question ici revient a se demander si ces theories de la categorisation et de la typicalite de plus en plus

compte tenu de tout ce que le mot « hésitation » véhicule dans la langue courante, nous pensons que son adoption par les linguistes serait périlleuse et peu souhaitable. En fait, la plupart des approches linguistiques ou psycholinguistiques des phénomènes qui nous intéressent ici ont surtout mis en évidence un rapport entre ces marques et l’effort d’encodage du locuteur (voir Duez, 1991, pp.11-28). Ces 7 La référence à l’apport informatif nul est implicitement présente dans

privilégié de ce processus. Les quelques directions présentées ci-dessus tentent, modestement, de participer de cet objectif. Références bibliographiques ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ BAILLY D. & LUC C., 1992, Approche d’une langue étrangère à l’école, vol. 2 Étude psycholinguistique et aspects didactiques, Paris, INRP. BEACCO J.-C., 2005, Langues et répertoires de langues : le plurilinguisme comme « manière d’être » en Europe, Strasbourg, Conseil de l’Europe, Division des politiques linguistiques, Étude de référence. BEACCO

considéra que ces résultats traduisaient des modifications générales des compétences cognitives de l’animal, obtenues par entraînement. L’enjeu de ces expériences portait non seulement sur les résultats, mais aussi sur le cadre théorique. En psycholinguistique, deux camps s’affrontaient. D’un côté, les béhavioristes skinnériens considéraient que le langage était un comportement comme un autre, qui pouvait être acquis par l’intermédiaire des stimuli adéquats. De l’autre, les cognitivistes rangés derrière

.. 251 La pragmatique ........................................................................................... 252 4.3.4.3. La sociolinguistique............................................................................. 253 4.3.4.4. Psycholinguistique et psychologie de l’apprentissage ............................... 255 4.3.4.5. La pédagogie générale ........................................................................ 257 Conclusion .................................................

qui n’a pas répondu à tous les espoirs qui avaient été mis en elle, appel à différentes sciences d’appui : science de l’éducation, psychologie cognitive dont le développement est considérable, sciences issues de la linguistique telles que la psycholinguistique et la sociolinguistique. Prises en compte des expériences culturelles et langagières des enfants telles qu’elles sont. Changement du regard du maître qui se déplace du simple repérage des manques vers un repérage des acquis, des savoirs « déjà

système de signes permettant l’expression de la communication et de la pensée. En général, tout moyen d’expression, de communication d’instruction au moyen des signes : le langage animal, le langage informatique. Dans l’approche psychologique (psycholinguistique), le langage et la langue ne sont pas synonymes. Le langage est Capacité spécifique de l’espèce humaine de communiquer au moyen d’un système symbolique (un système de signes permettant de se représenter la réalité en son absence). Une langue