La Prudence Est Elle Une Condition Du Bonheur

Rappel de la dernière séance sur les quatre conditions du bonheur: Ce texte est un extrait de la Lettre à Ménécée, écrite par Epicure au 3ème siècle avant JC. Dans cette lettre, Epicure présente les quatre conditions du bonheur, à savoir l’absence de crainte des dieux, l’absence de crainte de la mort, la régulation des désirs par la prudence et enfin la capacité d’endurer la douleur. Mais Epicure termine la lettre avec la condition suprême du bonheur : la liberté. Dans les séances précédentes,

les Dieux ne sont pas a craindre, tout comme la mort et qu'il est possible de supprimer la douleur et d'atteindre le bonheur ; c'est en précisant les conditions de l'atteinte du bonheur que nous pouvons nous y en approcher. Épicure expose dans cette lettre une sorte de « médecine de l'âme », il s'agit d'une invitation à la philosophie. L'auteur relie le fait de philosopher au bonheur par un principe de causalité : pour être heureux il ne faut pas tenir compte des remarques ou opinions futiles. Cette

chose de naturel dans l'homme, ce n'est pas un châtiment infligé par les Dieux, c'est une sorte de caractère humain qu'il faut contrôler. La démesure fait courir aux devants de désastres, elle est le contraire de la prudence, une façon de dépasser constamment les limites de sa condition, de vouloir toujours accumuler et de finir par être écrasé par le désir des choses que l'on a voulu. C'est une manière de toujours se porter vers plus de choses, envies, désir, mais un deuxième aspect: le non respect

BONHEURBONHEUR C'est une relation complexe et évolutive que les intellectuels entretiennent avec la notion de bonheur. Qu'est-ce que le bonheur ? Il est frappant de constater à quel point il est difficile à définir pour les philosophes qui aiment les classifications nettes et tranchées. Lisons Kant dans les Fondements de la métaphysique des mœurs : « ...par malheur, le concept de bonheur est un concept si indéterminé, que, malgré le désir qu'a tout homme d'arriver à être heureux, personne

douleur n'est insupportable. Il enchaîne avec les conditions de possibilités nécessaires pour atteindre le bonheur. Pour cela, il se fonde sur une notion controversée : le plaisir ou plutôt les plaisirs. Nous pouvons alors-nous demander en quoi l'épicurisme est-il une philosophie pratique ? 1. 2. 3. 4. 5. 6. Distinction des plaisirs Point de départ + fin de la vie bienheureuse Le rôle de la raison La modération Défense de la doctrine épicurienne La prudence comme vertu la plus haute (1 et 2) Épicure

entrainement avant de pouvoir philosopher. Il s’oppose à cela car il n’y a pas d’âge pour philosopher. Le temps du bonheur étant toujours déjà la, il ne s’agit pas d’allonger le délai qui nous sépare de lui. Considérer que l’on est trop jeune pour philosopher c’est considérer que l’heure d’être heureux n’est pas encore venue. Or pour EPICURE, le remède philosophique peut à tout âge, procurer le bonheur et cette pratique est immédiatement libératrice et gratifiante, « En philosophie, le plaisir est simultané

portant sur la valeur des pratiques et sur les conditions de ces pratiques. _ Pour certains philosophes contemporains (Deleuze, Ricœur, Comte-Sponville, Giuliani, Misrahi, etc.) : Morale : ensemble de devoirs (impératifs catégoriques qui commandent de faire Le Bien posé comme valeur absolue, par exemple « tu ne tueras pas ») Ethique : réalisation raisonnable des besoins (tendance naturelle à chercher le bon comme valeur relative - la recherche de son bonheur, qui peut par exemple légitimer certains

Textes de Kant sur le Bonheur. 1) Le bonheur comme concept indéterminé (parce qu’empirique). Le concept de bonheur est un concept si indéterminé, que, malgré le désir qu'a tout homme d'arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il désire et il veut. La raison en est que tous les éléments qui font partie du concept du bonheur sont dans leur ensemble empiriques, c'est-à-dire qu'ils doivent être empruntés à l'expérience, et que cependant

l'homme bienheureux. Chaque homme, en réfléchissant aux condition de leur satisfaction, en choisissant de bons ou de mauvais désirs, engage le sens et la valeur de son existence. Selon Épicure, la sagesse peut être atteinte par le bonheur. Le bonheur pouvant être défini comme un état de satisfaction suprême qui constitue un état stable et durable. Le principe de l'éthique épicurienne est l'Eudémonisme. Cela consiste à placer dans le bonheur la fin ultime de la vie humaine. Épicure dans cet extrait

premier temps autour des limites humaines puis autour des limites de l’Etat. L’homme a comme finalité une recherche continuelle du bonheur. En effet, pour Aristote, l’Homme ne vit que pour acquérir ce bonheur. L’Homme est libre de faire des choix et de poser des actes qu’il souhaite car sa vie est comme une page blanche qu’il écrit lui-même. Or dans sa recherche du bonheur, au cours des siècles, l’Homme s’est battu pour une valeur : la liberté. La liberté avant le XVIIIe siècle n’était pas innée c'est-à-dire