La Petite Fleur Rose Theophile Gautier

milieu de ses contemporains. Le Pélican Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. Lorsque le pélican, lassé d'un long voyage, Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux, Ses petits affamés courent sur le rivage En le voyant au loin s'abattre sur les eaux. Déjà, croyant saisir et partager leur proie, Ils courent à leur père avec des cris de joie En secouant leurs becs sur leurs goitres hideux. Lui, gagnant à pas lent une

THÉOPHILE GAUTIER Né à Tarbes, Théophile Gautier est cependant parisien depuis sa plus jeune enfance. Il fait la connaissance du futur Nerval au Collège Charlemagne et s'intéresse très jeune à la poésie. En 1829 il rencontre Victor Hugo qu'il reconnaît pour son maître et participe activement au mouvement romantique comme lors de la fameuse bataille d'Hernani, le 25 février 1830. Il évoquera avec humour cette période en 1833 dans Les Jeunes-France. Il publie en 1831-1832 ses premières poésies qui

choisi 10 poèmes sur le thème de l'amour: -«Aimons toujours ! Aimons encore» du recueil Les Contemplations, de Victor Hugo. -«Jocelyn, le 20 septembre 1793» du recueil Jocelyn, Troisième époque, de Alphonse de Lamartine. -«Mignonne, allons voir si la rose» du recueil Premier livre des Odes, de Pierre de Ronsard. -«Éloge de l'amour» du recueil du recueil Les amours de Psyché et de Cupidon, de Jean De La Fontaine. -«Vos beaux yeux» du recueil Poésies diverses, de Pierre Corneille. -«Il n'y a pas d'amour

poémes les plus connu de pierre de ronsard est Mignonne, allons voir si la rose Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au Soleil, A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ses beautez laissé cheoir ! Ô vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne

d’envie  Je contemple ses biens dont je n’ai pas joui !  Peut-être l’avenir me gardait-il encore  Un retour de bonheur dont l’espoir est perdu ?  Peut-être dans la foule, une âme que j’ignore  Aurait compris mon âme et m’aurait répondu ? ...  La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphyr ;  A la vie, au soleil, ce sont là mes adieux ;  Moi, je meurs et mon âme au moment qu’elle expire,  S’exhale comme un son triste et mélodieux. Victor Hugo (1802 – 1885) Clair de lune La lune était sereine

Comme on voit sur la branche Comme on voit sur la branche au mois de Mai la rose En sa belle jeunesse, en sa première fleur Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l’Aube de ses pleurs au point du jour l’arrose : La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose, Embaumant les jardins et les arbres d’odeur : Mais battue ou de pluie, ou d’excessive ardeur, Languissante elle

Texte : « L’esclave », José-Maria de Heredia 8 Cinquième Texte : « L’esclave », Serge Lama 8 Sixième Texte : « Afrique mon Afrique », David Diop 9 Septième Texte : « Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux », Michel Berger 9 Huitième Texte : « L’esclave », Théophile Gautier 10 Neuvième Texte : « L’esclave », Chateaubriand 11 Dixième Texte : « C’était un très bon nègre », Aimé Césaire 12 Préface Cher Lecteur, La poésie est un art littéraire connu sous de nombreuses formes telles que la prose, les vers, ou les

Frédéric Masson PS1 Français {draw:frame} Anthologie Poétique L’évolution du temps Sommaire Cors de chasse G. Apollinaire Le château du souvenir T. Gautier La montre T. Gautier L’horloge C. Baudelaire Prologue V. Hugo L’avenir G. Apollinaire Avenir C. Cros Ballade du dernier amour C. Cros Le Dormeur du val A. Rimbaud Ce n’est que la mort V. Hugo Préface Pour toi lecteur, pour ton plaisir et ta réflexion : une anthologie, dix poèmes, tous reliés

allures de femme-fatale quasi-vivante et prisonnière de la mort. C’est en ce sens que « le poète impeccable », comme l’a si bien écrit Baudelaire concernant Théophile Gautier dans la dédicace de son œuvre far Les Fleurs du Mal, va suivre toute cette lignée et se distinguer dans les œuvres Orientalistes. Avec son Roman de la momie, paru en 1858, Gautier nous plonge dans une expédition trépidante mélangeant découverte archéologique et histoire de l’ancienne Egypte aux caractères religieux, le tout se fondant

Amour, accompagnent tes roses. (François de Malherbe). Mélodie. (Gérard de Nerval). Le serment. (Marceline Desbordes-Valmore). Un moment. (Marceline Desbordes-Valmore). À l'amour. (Marceline Desbordes-Valmore). Je prendrai par la main les deux petits enfants. (Victor Hugo). Je respire où tu palpites. (Victor Hugo). Il lui disait : Vois-tu... (Victor Hugo). Lise. (Victor Hugo). À celle que j'aime. (Nérée Beauchemin). Amour qui n'est qu'amour. (Théodore Agrippa d'Aubigné). Nos désirs sont