La Peste Camus Roland Barthes

dans la suite qu’on fasse la même réflexion, on se persuade aisément qu’elle est nouvelle, tant elle offre de circonstances et de dépendances qu’on avait laissées échapper. VAUVENARGUES La tentation la plus dangereuse : ne ressembler à rien. Albert CAMUS Et pourtant quelle mine inexploitée dont le matériau nous fait tellement défaut ! Puiser dans le passé auprès de sources prestigieuses pour trouver de « nouvelles » règles de conduite c’est rendre plus crédible une argumentation qui autrement s’évertue

Pagnol P. 173 Kessel P. 181 Jarry P. 189 Giono P. 195 Sartre P. 198 Anouilh P. 202 Bazin P. 207 Ionesco P. 212 Camus P. 217 Aym P. 223 Perec P. 228 Pour Mmoire P. 231 France P. 232 Rolland P.233 Giraudoux P. 234 Romains P. 235 Mauriac P. 236 Cendrars P

cesser de les unir par le contenu. Texte : Albert Camus, La Peste (1947) QUESTIONS 1. Le synonyme du mot peste employé dans le texte est fléaux. Peste à la ligne 1 ne peut pas être remplacé par un synonyme puisque le narrateur, dans la suite de la phrase, précise justement la spécificité de cet emploi. Les guillemets qui le mettent en évidence le présentent d’ailleurs comme une citation. Le mot, enfin, renvoie au titre du roman. 4. La «  peste  », en 1947, évoque immanquablement la guerre de 1939-1945

soulignée par deux vers qui font se répondre à la rime les deux antonymes « ami » et « enemi » : « Renart n’i avoit nul ami, / Tuit li estoient enemi ». Quant à Grimbert, l’ami fidèle qui reproduit peut-être le modèle du sage Olivier de La Chanson de Roland, il se répand en prières comme un parfait chrétien : « ploure Grinbert et prie et oure » (vers particulièrement mélodieux et remarquablement rythmé !)… La parodie dans Le Roman de Renart est plurielle. Elle vise non seulement la littérature épique

fidèlement un système traditionnel et hiérarchique, ne serait-ce que dans l’ordre des mots. Il voulut y allumer le feu de la révolution, sa révolution des mots, prônant le retour à un langage plus roturier et populaire. Plus proche de nous, Roland Barthes, dans sa Préface du grand dictionnaire Hachette pare cet outil de tous les charmes : avec lui, le dictionnaire devient « une machine à rêver ». Que de mots, que de mots… Un dictionnaire, vous l’aurez compris, reste toujours une compilation

passer de 0 à 100 kilomètres/ heure en 5,4 secondes. En outre, cette voiture ressemble à un suppositoire géant, ce qui s'avère pratique pour enculer la Terre.) J'interromps vos films à la télé pour imposer mes logos et on me paye des vacances à Saint Barth' ou à Lamu ou à Phuket ou à Lascabanes (Quercy). Je rabâche mes slogans dans vos magazines favoris et on m'offre un mas provençal ou un château périgourdin ou une villa corse ou une ferme ardéchoise ou un palais marocain ou un catamaran antillais ou

Cette ambivalence tragique des sentiments signe la difficile condition humaine. 3 - Conflit entre morts et vivants Un autre aspect du conflit tragique dans le recueil est celui qui oppose les vivants et les morts. A l’instar de Cocteau, Anouilh, Camus et les autres dramaturges qui ont redécouvert 35 le tragique dans ce qu’ils appellent des « tragédies modernes » , Yasmina Reza reprend l’idée d’une fatalité incompréhensible qui s’oppose à la liberté humaine. 36 George Steiner a montré que dans ce

ouvertes sur les signes du 70 monde, quatre livres on ne peut plus différents mais qui tissèrent en moi, pour des raisons qui me demeurent en partie mystérieuses, des liens étroits de parenté : Les liaisons dangereuses, À rebours, Mythologies de Roland Barthes et Les choses de Perec. Je n’étais pas un lecteur raffiné. N’en déplaise à Flaubert, je lisais comme Emma Bovary à quinze ans, pour la seule satisfaction de mes sensations, lesquelles, par bonheur, se révélèrent insatiables. Je ne tirais aucun

qu’exigent ces huit monosyllabes tous accentués agissent comme un hurlement. On ne trouve que deux mots de deux syllabes, « serpents » et « sifflent », mis en valeur par le chiasme de part et d’autre de la césure. Références bibliographiques – Roland Barthes, Sur Racine, Ed. du Seuil, coll. « Pierres vives », 1960. – Lucien goLDmann, Le Dieu caché, Gallimard, coll. « Tel Quel », 1959. – Jacques sCherer, Racine ou la cérémonie, PUF, 1982. TexTe 2 ➜ p. 134 Serena, Rimmel n 1. Situation du texte

toujours à outrer les prononciations consonantiques : « Voilà maman Vauquerre belle comme un astre, ficelée comme une carotte. »52 Il ne recule pas devant certaines familiarités de langage qui sont à la limite de la vulgarité comme celle-ci : « La Camuse* aura longtemps tort avec moi. »53 De même Vautrin devient argotique quand il est démasqué : « ces trois mouchards-là répandaient tout mon raisiné sur le trimar** domestique de maman Vauquer »54Ou encore : « ces gens-là vont se faire un plaisir