La Peste Camus Bain Nocturne Mer

Paris est un véritable océan. Jetez-y la sonde, vous n’en connaîtrez jamais la profondeur. Parcourez-le, décrivez-le ! quelque soin que vous mettiez à le parcourir, à le décrire ; quelque nombreux et intéressés que soient les explorateurs de cette mer, il s’y rencontrera toujours un lieu vierge, un antre inconnu, des fleurs, des perles, des monstres, quelque chose d’inouï, oublié par les plongeurs littéraires. La Maison-Vauquer est une de ces monstruosités curieuses. Deux figures y formaient un contraste

Paris est un véritable océan. Jetez−y la sonde, vous n'en connaîtrez jamais la profondeur. Parcourez−le, décrivez−le ! quelque soin que vous mettiez à le parcourir, à le décrire ; quelque nombreux et intéressés que soient les explorateurs de cette mer, il s'y rencontrera toujours un lieu vierge, un antre inconnu, des fleurs, des perles, des monstres, quelque chose d'inouï, oublié par les plongeurs littéraires. La Maison−Vauquer est une de ces monstruosités curieuses. Deux figures y formaient un contraste

noyade. Panurge: personnage de Rabelais. L'épisode des moutons de Panurge (Quart Livre) est populaire: pendant un voyage de Pantagruel, Panurge se querelle avec le marchand Dindenault. Pour se venger, il lui acheta un de ses moutons, qu'il jeta dans la mer. L'exemple et les bêlements (geblaat) de celui-ci entraînèrent (meevoeren) tous ses congénères (soortgenoten) et le marchand lui-même. Nous dit-on : Sans oublier l'image chrétienne du mouton ("nous dit-on"). Jésus est le berger ("je le bon pasteur")

vertigineusement ses vagues d’un bout à l’autre de l’horizon ; dans le ciel, une fois l’an, des nuages passent tels des pèlerins encapuchonnés qui bredouillent dans le vide, ils ne s’arrêtent pas, ils vont très loin s’immoler dans le soleil ou se jeter dans la mer ; parfois, ils font pénitence au-dessus des têtes et c’est le déluge de la Bible ; j’entends des chiens par-ci, par-là qui aboient pour rien, il n’y a plus de caravanes depuis longtemps mais comme partout dans ces pays abandonnés des bus osseux qui

passe,pour errer avecelledans les dédalesparisiens, ceux de l’inconscient moderne. Pour les surréalistes, Paris est abysse, dans laquelle ils aiment à s’abîmer. Guidé par les visions métaphysiques de Chirico, les intouchables nues de Delvaux, les nocturnes de Brassaï, voilà le visiteurdevenu,commeAragon,«Paysan de Paris » : « Des mythes nouveaux naissent sous chacun de nos pas.Làoùl’hommeavécucommence la légende, là où il vit. » Prêt à l’ultime expérience, celle du dernier chapitre de l’exposition

comme la jeune adulte qu’elle est. Elle lui donne toujours des surnoms puérils : Suzanne (à Ariane). Nanouche, tu fais la quatrième ? (p. 135) Elle propose également des remèdes de grand-mère au mal-être de sa fille : Suzanne. Et si tu prenais un bon bain ? Ariane. Et si je prenais un thé au citron ? Suzanne. Voilà. Ariane. Je suis oppressée et tu me recommandes un thé citron ! Suzanne. Elle m’épuise. (p.125). Ou encore elle pense que l’achat d’un pantalon résoudra tous ses problèmes : Suzanne. Veux-tu

interminable continuel perpétuel constant éternel momentané provisoire bref passager temporaire éphémère fugitif fugace Temps qui ne dure pas 2/a. la témérité : l’audace d’entreprendre sans prudence. la houle : le mouvement qui agite la surface de la mer. osciller : balancer, se pencher alternativement de part et d’autre d’un point fixe. refluer : reculer, se mettre à couler en sens inverse. le pont : ici, la surface supérieure d’un navire. b. L’ellipse narrative se trouve entre la ligne 3 et la ligne

Xénophane qui vivait aux alentours de 570 avant Jésus-Christ. « Les hommes ont créé les dieux à leur image, ditil : ils croient que les dieux sont nés avec un corps et des vêtements et qu'ils parlent comme nous. Les Éthiopiens disent que leurs dieux sont camus et noirs, les Thraces que les leurs ont les yeux bleus et les cheveux roux. Si les taureaux, les chevaux et les lions avaient su peindre, ils auraient représenté les dieux en bœufs, chevaux ou lions ! » C'est justement vers cette époque que les Grecs

Xénophane qui vivait aux alentours de 570 avant Jésus-Christ. « Les hommes ont créé les dieux à leur image, ditil : ils croient que les dieux sont nés avec un corps et des vêtements et qu'ils parlent comme nous. Les Éthiopiens disent que leurs dieux sont camus et noirs, les Thraces que les leurs ont les yeux bleus et les cheveux roux. Si les taureaux, les chevaux et les lions avaient su peindre, ils auraient représenté les dieux en bœufs, chevaux ou lions ! » C'est justement vers cette époque que les Grecs

D’autre part nous pouvons dire que la rive gauche, Pour les Thibault comme pour les Fontanin, « semble être le théâtre de la vie quotidienne, de l’étude, de la réflexion. La rive droite, au contraire, apparaît comme le cadre des plaisirs nocturnes, des mondanités, des aventures amoureuses. »1 D'autres endroits, au gré des trajectoires des deux personnages principaux, Antoine et Jacques, apparaissent (Lausanne, Genève, Le Havre principalement). De surcroît, les Thibault représente