La Passion Est Elle Une Excuse

pour les vaincus, ils furent décriés comme illégitimes. Mais au cours des siècles, devant les nombreuses boucheries et les horreurs, les philosophes et les moralistes s’interrogèrent sur les motivations qui menèrent aux innombrables guerres. Quelle excuse était assez vertueuse pour permettre une guerre? Pour quelle cause un peuple devrait-il se sacrifier sur les champs de bataille? Malgré les raisons qui, à première vue, semblent infinies, les penseurs se questionnèrent sur le bien-fondé de celles-ci

pouvait le briser, l'amener chez lui, lui chuchoter des mots d'amour et le congédier le lendemain sans peine aucune.   Oui, Louis était un connard. Un espèce de petit con immature qui n'arrivait pas à grandir. Et le pire était, qu'il n'avait aucune excuse pour être ainsi. Il n'avait pas vécu de défaite amoureuse traumatisante, il n'avait pas été persécuté au lycée, sa famille était tout ce qu'il y avait de plus stable... Non. C'était simplement ce qu'il était. Un jeune homme de 20 ans incapable de

sommes tous cousins issus de germains. Or vous m'avouerez qu'on ne peut pas en user avec ses parents d'une manière plus horrible. Condorcet Réflexions sur l'esclavage des Nègres, II, 1781 RAISONS DONT ON SE SERT POUR EXCUSER L'ESCLAVAGE DES NÈGRES On dit, pour excuser l'esclavage des Nègres achetés en Afrique, que ces malheureux sont ou des criminels condamnés au dernier supplice, ou des prisonniers de guerre, qui seraient mis à mort s'ils n'étaient pas achetés par les Européens. D'après

ogres'. Il y impose son style : rythmé, glissant, espiègle. L'alchimie se produit, et avec ce qui devient la saga des Malaussène (' La Fée carabine', 'La Petite Marchande de proses' - prix Inter 1990 -, 'Monsieur Malaussene' et 'Aux fruits de la passion') naît une potion de succès. Potion qu'il épice en 1992 par un essai sur la lecture, 'Comme un roman', dans lequel il définit les droits du lecteur. 2) Résumé : Comme un roman est un essai qui nous incite à réfléchir sur la manière pédagogique

l’action et d’avoir compris comment faire un roman. Par contre, au début, j’ai mis bien du temps à comprendre les quelques astuces toutes simples afin de faire un roman et surtout, d’avancer. Je n’avais jamais assez de temps pour écrire. Lorsque mon excuse n’était pas le temps, c’était autre chose. Alors, comment faire un roman policier? En sautant à pieds joints dans l’aventure, en décidant d’écrire n’importe ou et n’importe quand, et en ayant toujours près de moi un clavier ou un cahier. Ce n’est

conscience de nos actes ou de nos paroles et de leur portée : sommes-nous responsables alors que nous avons agi sous une influence telle qu’elle a obscurcit notre conscience ? Inversement, n’est-ce pas nier totalement notre conscience que de se donner des excuses ? Si la conscience nous donne une connaissance de nous-mêmes et de notre rapport au monde, elle nous oblige à « répondre » en retour de nos actes, la conscience semble inséparable de la responsabilité. C’est de cette relation étroite entre les deux

d’abord mal la valeur de nos actes et leur conséquence, on croit faire le bien et on fait le mal, soit parce qu’on ne peut prévoir les conséquences de nos actes, qui ne dépendent d’ailleurs pas que de nous, soit parce qu’on se laisse emporté par la passion qui nous aveugle ou pervertit nos jugements, soit parce qu’on est simplement ignorant, par manque de connaissance ou d’expérience. C’est pourquoi Socrate soutenait par exemple dans le Gorgias de Platon, que finalement « nul n’est méchant volontairement »

l’Antiquité l’effet dévastateur de la passion de vengeance. La première tragédie de Corneille, créée en 1635 est encore fortement marquée par le goût baroque de l’excès. Par ailleurs, et cela n’est pas pour surprendre, le jeune auteur, bon latiniste, se tourne vers la mythologie, emprunte aux Anciens, non sans se mettre à l’école de ses prédecesseurs modernes. Toute la tragédie est centrée sur la vengeance, l’influence grandissante de cette terrible passion dans l’âme de Médée, ses effets dévastateurs

27, contraste avec la banalité morose. Un personnage jaillit brutalement au vers 17 et les syllabes de son nom au vers 19 forment un cri. On relève le groupe de mots au sens très fort "jetée dans ses bras" au vers 22, qui souligne la passion qu'éprouvent les deux personnages l'un pour l'autre. 1.3 La complicité du poète pour cet amour La rencontre du poète avec la jeune fille est très simple : c’est le croisement de deux sourires et l’échange de regards inconnus. Leur échange commence

ruine : Il succomba vivant, et mort il m'assassine ; Son nom fait contre moi ce que n'a pu son bras ; Mille assassins nouveaux naissent de son trépas ; Et je vois de son sang, fécond en perfidies, S'élever contre moi des âmes plus hardies, De qui les passions, s'armant d'autorité, Font un meurtre public avec impunité. Demain de mon courage on doit faire un grand crime, Donner au déloyal ma tête pour victime ; Et tous pour le pays prennent tant d'intérêt, Qu'il ne m'est pas permis de douter de l'arrêt