La Mémoire Gaulliste

PCF d’affirmer son rôle-clé dans la Résistance intérieure, tandis que les gaullistes valorisent l’action militaire de la France libre dirigée par de Gaulle. Les deux mémoires sont d’ailleurs rivales : les gaullistesdénoncent le fait que le PCF n’est entré en résistance qu’à partir du moment où l’URSS a été attaquée par Hitler en 1941 alors que de Gaulle était un résistant de la première heure. Le résistancialisme gaulliste triomphe avec le retour au pouvoir de de Gaulle en 1958. Le souvenir de la

PAGE : PAUL MILAN Chapitre 2 L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale Table des matières 1 Une mémoire patriotique de la guerre 1.1 Le mythe d’une France totalement résistante. . . . . . . . . . . . . . 1.2 Le consensus "résistancialiste" . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.3 Une mémoire conflictuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 3 3 3 2 Le réveil des différentes mémoires de la guerre 2.1 Un nouveau contexte . . . . . . . .

l’infiltration de ce comité de salut public par les gaullistes pour lui donner d’autres objectifs que ses buts initiaux : « affirmer d’avantage le pouvoir militaire, faire appel au général de Gaulle, faire de l’Algérie française un mot d’ordre suprême. » Cela relance les confrontations et donne de l’impact au message du comité car « l’absence de sanction du gouvernement contre les militaires devient une erreur, un signe d’impuissance » et donne du pouvoir au gaullistes dans ce conflit naissant. L’appel à de

sociétés à leur passé Histoire : récit du passé reconstruit avec un souci d'objectivité Mémoire(s) : renvoie à une personne ou un groupe de personnes, donc très subjectif. Il peut y avoir opposition entre les mémoires. Patrimoine : latin = héritage du père. Traces du passé conservées avec un lien affectif (matériel : églises, grottes / immatériel : langue, coutumes) Chapitre 1 : L'histoire et les mémoires de la 2ème GM L'historien s'appuie sur 3 types de sources : archives publiques

L’HISTORIEN ET LES MEMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE Comment se construisent les mémoires de la Seconde guerre mondiale en France ? I. Des mémoires officielles prédominent (1945 – 1969) Période où les mémoires l’emportent sur l’Histoire             A.la mémoire patriotique au service de l’unité nationale : la mise en avant d’une France résistante A la Libération, la France meurtrie et divisée ; priorité du Général de Gaulle : reconstruire l’unité nationale

Le procès Papon et la mémoire de la collaboration En 1945, la France est victorieuse in extremis de la seconde guerre mondiale grâce aux combats des résistants. Apres cette sortie de la guerre difficile, le pays est meurtri et pour la majorité des français la période entre 1940 et 1945 a constitué les « années noires ». Ils sont appauvris après ces années de guerre intense, choqués par la défaite de 1940 et troublés par la politique du régime de Vichy. Les mémoires au sujet de la collaboration

PLAN Travail d’amorce : Mémoire / histoire + devoir de mémoire / travail d’histoire + politiques de la mémoire L’imagerie de l’appel du 18 juin = (re)voir extrait vidéo et questions/réponses. De quelles sources disposent les historiens pour écrire l’histoire de la 2nde GM ? I- 1945-1960, le désir de rédemption nationale → Ct l’historien peut-il expliquer que l’immédiat après guerre n’ait pas permis l’émergence de toutes les mémoires ? ( ≈ émergence d’une sorte de « mémoire sélective »)

Thème 1 : Le Monde après 1945 Chapitre 1 : L’exemple de la France : bilan et mémoires I. Bilan humain et matériel 1. Pertes humaines et matérielles [cf. doc. 1 p. 254] ➢ Les pertes humaines de la Seconde Guerre Mondiale, quoique moins meurtrière que la Première, s’élèvent à 600 000 morts, dont 316 000 militaires et 264 000 civils, mais également plus 100 de milliers de français qui meurent indirectement (dénutrition…). Cependant, grâce à la politique nataliste de 1942 de Pétain

de la guerre civile, de l’épuration à l’amnistie, c’est une phase de deuil. 1) Une libération qui mène à une guerre franco-française La Libération constitue une étape intermédiaire entre l’Occupation et la mémoire de l’évènement. Dès 1944-1945 on assiste à la construction d’une mémoire de l’Occupation (notamment par les forces politiques) Ex : discours de de Gaulle du 25 août 1944 : « Paris libéré […] par lui-même […] Vichy demeure nul et non avenu ». Le République veut donner par-là l’image

Bilan et mémoires de la Seconde Guerre mondiale En 1945, la France est en ruine. Sur le plan humain, elle est loin d’être parmi les pays ayant le plus souffert de ce conflit. Pour autant, la guerre a laissé des traces indélébiles dans la société française et dans les représentations qu’elle a de son passé. Le souvenir de cette guerre a pris selon les générations qui se sont succédées une signification fort différente. Quelle empreinte la 2nde GM a-t-elle laissée dans la mémoire collective? Comment