La Mer Chateaubriand

Né à Boulogne-sur-Mer le 23 décembre 1804, Charles Augustin Sainte-Beuve suivit à Paris des cours de rhétorique et de philosophie, puis entreprit des études de médecine qu’il ne termina pas. A l’âge de vingt ans, il devient journaliste au Globe, où il publia tout de suite des textes de critique littéraire. En 1827, il se lia avec Victor Hugo et entra dans le Cénacle, groupe constitué autour de Charles Nodier et qui fut le berceau du mouvement romantique français. Dès l’année suivante, il publia son

pense que l'art doit servir les hommes par une participation directe de l'écrivain aux problèmes de son temps. Les auteurs représentatifs du Romantisme sont Chateaubriand (1768-1848), Lamartine (1790-1869), Musset (1810-1857) et Hugo (1802-1885). b) Une œuvre littéraire romantique: « Nuit de Printemps » de François Renée de Chateaubriand Le ciel est pur, la lune est sans nuage : 
 Déjà la nuit au calice des fleurs 
 Verse la perle et l'ambre de ses pleurs ; 
 Aucun zéphyr n'agite le feuillage

d’Homère , écrite au IX ème siècle avant JC , l’action se situe en un temps mythique, à l’âge des héros . L’un d’entre eux , Ulysse , est célèbre pour son voyage maritime de retour de Troie à Ithaque ,contrarié par la colère de Poséidon. L’espace de la mer , la « saumure » , « le gouffre » , est caractérisé par ses tempêtes. Or ce motif est devenu , au fil des siècles , un véritable topos littéraire . Quel usage Homère en fait-il dans son poème ? Nous verrons que la tempête , ouvrant et refermant l’espace

problèmes. Un des premiers auteurs à décrire les problèmes de l’individu à l’époque est Chateaubriand (1768-1848). Sa vision de la société est pessimiste. L’individu ne trouve plus sa place dans une société qui est caractérisée par une crise des valeurs et une perte de sécurité au niveau social. L’individu finit par souffrir une crise d’identité, ce qui constitue, selon Chateaubriand, le mal du siècle. Chateaubriand est le premier à utiliser ce terme du « mal du siècle » qui deviendra un thème récurrent

virtuosité, à la manière des “Orientales”. I Dans le premier poème, l’inspiration de Victor Hugo est similaire à celle de Bernardin de Saint-Pierre dans “Les études de la nature” ou à celle de Chateaubriand dans ces pages fameuses du “Génie du christianisme” que sont “Coucher de soleil en mer” et “Une nuit dans les forêts d’Amérique”. Le vers 1 rappelle ces vers de Vigny dans “Le cor” (écrit à Pau en 1825) : «J’aime le son du cor, le soir, au fond des bois, Soit qu’il chante les pleurs

toujours à la recherche de « nouveau » pour prépare un avenir meilleur. -opposé au classicisme(=mouvement basé sur l’esthétisme, recherche de la perfection, dessine un idéal incarnant «l'homme honnête et parfait »). -principaux auteurs : V.Hugo, Chateaubriand, Musset, Johann Wolfgang von Goethe, Arthur Rimbaud(partagé entre le romantisme et le parnasse). les critères de l'écriture romantique : -attitude non-conformiste, anti-classicisme -écriture individuelle et très personnelle -la liberté

principales du romantisme sont « Notre dame de Paris » de Victor Hugo, « La mare au diable et La petite Fadette» de George Sand, « Atala » de Chateaubriand. 3) Ses œuvres principales sont « Notre dame de Paris »(1831) « Burgraves »(1843) « Les Châtiments »(1853),  « Contemplations » (1856), « Les misérables » (1862) 4) Les thèmes abordés sont La Nature, le crépuscule, la mer, l'aspect fantastique et sombre… 5) Victor Hugo aborde les thèmes suivant : La nature, l'amour, le droit du rêve… Il a respecté les

LITTÉRAIRES ET ARTISTIQUES 3.1. Manifestations littéraires 3.2. les premiers romantiques 3.2.1. le « mal du siècle » 3.2.2. une inspiration nostalgique 3.2.3. la compléxité du « moi » 3.2.4. les romanciers du « moi » 3.2.5. François René de Chateaubriand 3.2.6. Les premiers écrits romantiques en France 3.3. la poésie romantique 3.3.1. A l’écoute du moi souffrant 3.3.2. Des réponses au mal de vivre ? 3.3.3. Le poète et le monde 3.3.4. Alphonse de Lamartine 3.3.5. Alfred de Musset 3.3.6

travers le sentiment amoureux, familial et religieux). • Communion - avec la nature (les poètes romantiques insistent sur l’immensité, l’infini, le mouvement, le désordre à travers l’évocation de paysages tourmentés et mélancoliques : la montagne, la mer, les scènes d’orage et de tempête, l’automne qui symbolise souvent le déclin... ; la nature est souvent considérée comme une consolatrice et un refuge à travers les malheurs personnels et contre la bêtise de le société ; la nature peut, par sa splendeur

Contemplations) b) Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige (Baudelaire) c) Qui donc a fait pleurer les saules riverains (Apollinaire) d) Le monde ressemblait à ce miroir maudit (Aragon) e) Je me souviens encore de la joie effrayée que j’éprouvai (Chateaubriand) f) Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course / Des rimes (Rimbaud) g) Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ. Elle allait à grands pas moissonnant et fauchant, Noir squelette laissant passer le crépuscule. (Victor Hugo, Les