La Liberté Est Elle Incompatible Avec La Civilisation

origines fondée sur la référence à la faute originelle de leur ancêtre commun : Cham, dont la négritude est envisagée comme un châtiment lui étant infligé suite à sa faute. Ce processus de diabolisation associé au dénigrement systématique des civilisations concernées semble accompagner et justifier la conquête européenne de nouvelles terres souvent réduites alors en esclavage. La chrétienté, utilisée comme échelle d’évaluation de l’Autre, définit, à sa façon, le reste de l’humanité en fonction de

campagnes contre tous ceux qui ne sont pas chrétiens, bataille contre les musulmans en Espagne, païens, avars, lombards. Il estimait que l’unité de la foi favorisait l’unité de l’empire. Il est à l’origine de la renaissance de l’Etat et de la civilisation ( installe sa capitle à Aix la chapelle, fait construire des routes, fait l’enseignement…) -On constate que sous Charlemagne, le mot Europe refait surface et est d’avantage utilisé. Ex : un poète appelle Charlemagne : « chef vénérable de l’europe »

la présence étrangère de l'ethnologue, l' »Autre ».Nous trouvons ensuite une antithèse qui met en avant cette complexité chez l'habitant : « cet indigène à l'air bizarre et intelligent ». Malgré cette duplicité, les deux termes ne semblent pas incompatibles. Ces habitants possèdent également une caractéristique commune à celles de l'ethnologue : le bavardage. Le bavardage permet ici d'insister sur le point commun de cet Autre avec le reste du monde. Le bavardage renvoie à la curiosité, ce qui est

progrès historique est, selon la conception de KANT, régi par une logique dialectique interne: le mal, l'égoïsme, et la conscience du droit sont les conditions de l’accès au but de l'histoire: la définition d'une constitution civile par laquelle la liberté est, sous la contrainte du droit imposé par un pouvoir irrésistible, forcée de devenir raisonnable, c'est à dire, universelle. Dans ces conditions la lutte de chacun contre tous profite nécessairement à tous, puisque chacun est obligé de donner le

la société a avec l’être humain : même déchu, vieilli, moribond, criminel ou misérable, il ne ressemble à aucune autre créature, car il y a en lui une transcendance, dans sa liberté, son identité, sa conscience et sa condition corporelle, spirituelle et sociale. Ce principe prend une physionomie particulière dans la civilisation occidentale à cause de ses racines judéo-chrétiennes ; il se développe à cause des nouvelles menaces qui planent sur l’humanisme, tenant à de multiples facteurs : le matérialisme

mettent en place et le droit de disposer du monopole est régit, non plus par une libre compétition mais par des « luttes pacifiques » ce qui donne naissance à ce qu’on appelle aujourd’hui un régime démocratique. Le régime démocratique n’est donc pas incompatible avec le monopole, et s’inscrit dans un cadre monopolistique très avancé. Chapitre 2 : La phase de concurrence libre (XIe – XIIIe siècles) : Dans le cas de la France, il n’était nullement déterminé que ce serait les Capétiens qui sortiraient

démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». Cette notion forte, par sa dimension transculturelle touche au fondement même de la vie des êtres humains en société. La démocratie se présente comme le standard majeur de la civilisation occidentale, à l’image des critères d’adhésion à l’Union Européenne. Devenue un fait évident, elle se présente comme un modèle attractif. Que ce soit le modèle de la démocratie représentative, parlementaire ou libérale, la démocratie était une

garantie de la démocratie ? La démocratie représentative est aujourd’hui la forme de gouvernement la plus populaire parce qu’elle garantit les droits et les libertés fondamentales de l’homme obligée (I) mais porte-t-elle en elle le danger de la dérive usurpatoire (II) I- La démocratie représentative, une garantie des droits et libertés de l’homme. La démocratie représentative a un fonctionnement spécifique et défini du fait qu’elle constitue une forme de gouvernement reconnu (A), et cette

ET CITOYENNETE, L’INDIVIDUALISME REPUBLICAIN DE JULES FERRY A VICHY, 1994 Sommaire YVES DELOYE, ECOLE ET CITOYENNETE, L’INDIVIDUALISME REPUBLICAIN DE JULES FERRY A VICHY, 1994 0 I. LA CITOYENNETE, OUTIL DE L’UNION NATIONALE, INCOMPATIBLE AVEC LA RELIGION 2 A. Le citoyen et la religion 2 B. Le rôle de l’électeur 2 II. LA PLACE DE L’ECOLE 2 A. L’intégration républicaine 2 B. L’éducation publique : une propagande gouvernementale 3 III. LA REMISE EN CAUSE DE VICHY 3 A. La réintégration

dans le sens où il traduit notre impression présente qu’il y a une contingence des événements et qu’il nous est possible d’intervenir de ce fait sur les événements. Cependant là encore qu’en est-il de cette contingence des événements et de notre liberté d’action ? Ne serions-nous pas les marionnettes des nécessités du cours de l’histoire ? Notre regard sur le passé c’est-à-dire notre compréhension même du cours de l’histoire n’est-elle pas toujours idéologique ? Lorsqu’une déformation du cours de