La Geste des Princes-Démons

précédé d’une étude sur les textes de LES FLEURS DU MAL Commentaire et Variantes, par le prince Alexandre OUROUSOF et suivi d’œuvres posthumes, interdites ou inédites de Charles Baudelaire recueillies par les soins de MM.le Vicomte Ch. Spoelberch de Lovenjoul, prince Alexandre Ourousuf, Louis de St-Jacques et Vicomte Aug. Gilbert de Voisins. FRONTISPICE de FÉLICIEN ROPS

pendantes, l'œil fixe, elle répétait par intervalles : « Pauvre petit gars ! pauvre petit gars ! » Liébard la considérait en exhalant des soupirs. Mme Aubain tremblait un peu. Elle lui proposa d'aller voir sa sœur, à Trouville. Félicité répondit, par un geste, qu'elle n'en avait pas besoin. Il y eut un silence. Le bonhomme Liébard jugea convenable de se retirer. – 22 – Alors elle dit : « Ça ne leur fait rien, à eux ! » Sa tête retomba ; et machinalement elle soulevait, de temps à autre, les longues

pendantes, l’œil fixe, elle répétait par intervalles : – Pauvre petit gars ! pauvre petit gars ! Liébard la considérait en exhalant des soupirs. me M Aubain tremblait un peu. Elle lui proposa d’aller voir sa sœur, à Trouville. Félicité répondit, par un geste, qu’elle n’en avait pas besoin. Il y eut un silence. Le bonhomme Liébard jugea convenable de se retirer. Alors elle dit : – Ça ne leur fait rien, à eux ! Sa tête retomba ; et machinalement elle soulevait, de temps à autre, les longues aiguilles sur

pendantes, l'œil fixe, elle répétait par intervalles : « Pauvre petit gars ! pauvre petit gars ! » Liébard la considérait en exhalant des soupirs. Mme Aubain tremblait un peu. Elle lui proposa d'aller voir sa sœur, à Trouville. Félicité répondit, par un geste, qu'elle n'en avait pas besoin. Il y eut un silence. Le bonhomme Liébard jugea convenable de se retirer. Alors elle dit : « Ça ne leur fait rien, à eux ! » Sa tête retomba ; et machinalement elle soulevait, de temps à autre, les longues aiguilles sur

le bois de Didace et les outils des Beauchemin qui dormaient avant son arrivée, tous ces personnages sont projetés par le Survenant hors de leur hibernation stérile et s'ouvrent enfin à la vie. N'est-il par révélateur, par exemple, que le premier geste du Survenant soit de «baptiser» la maison de Didace, baptême complet avec cloches, et d'appeler ainsi cette maison à la vie: II fit jouer la pompe avec tant de force qu'elle geignit par trois ou quatre fois et se mit à lancer l'eau hors de l'évier

enfin la préparation au passage à la vie éternelle. Ce sacrement des malades en 1173 va devenir l’Onction des mourants, le dernier sacrement et donc l’Extrême Onction. L'essentiel de la célébration de ce sacrement consiste en l'imposition des mains, geste qui appelle la descente de l'Esprit saint et se fait en silence et l’'onction faite sur le front et les mains du malade avec l'huile des malades. Cette onction est accompagnée d'une prière prononcée par le prêtre. Ni les diacres ni les laïcs ne peuvent

( qui a les clefs du paradis dans les mains ) on sait ainsi que l’on se trouve dans le ciel dans le paradis. Sur l’image se passe la scène du jugement dernier avec la pesée des âmes On voit La vierge Marie a côté de jésus. En dessous on voit le demon Leviathan il y a donc au-dessus le paradis et en dessous l’enfer. L’art Gothique ( 16ème siècle) Cathédrale de Laon (1155-1235) il s’agit du 1er monument gothique en France. On voit des tympans et la rosace au centre de la cathédrale. Ce

Bethsaïda, de Capernaüm, de Tyr, de Sidon, de Jéricho, du sacrificateur, du lévite, du samaritain, de Marthe, de Marie (qui est ici la sœur de Marthe), de Béthanie, de Beelzébul, des pharisiens, des docteurs de loi, du chef de la synagogue, et enfin des démons, dans la variante sabéenne du récit 3.25. La séquence de la Nativité, à l’aune du sabéisme 3.26. Un retour à l’Evangile de Luc (lu ici dans sa dimension sabéenne) / Rôle et place, tour à tour de Lazare, des déluges d’eau et de feu, de Zachée, de

hérédité qui charriait des meurtres et des folies en grand nombre, et passa sa jeunesse au milieu des serviteurs égyptiens d’Antonia (où il fut servant d’Isis) et de princes orientaux, otages de Rome qui lui apprirent ce qu'est le plaisir dans toute sa brutalité. Aussi, s’il était doué, intelligent, instruit et bon orateur, c’était un prince revenu de tout, aux sens émoussés, capricieux et déséquilibré. Lui, qui avait été marié, mais dont la femme était morte en couches, passait pour avoir des amours

de chagrin gaufré et en tire une large feuille de papier ministre. - C’est un artiste ! dit la fauvette. - Non, dit le bouvreuil, ce n’est pas un artiste, puisqu’il a une culotte en argent ; c’est plutôt un prince. - C’est plutôt un prince, dit le bouvreuil. - Ni un artiste, ni un prince, interrompt un vieux rossignol, qui a chanté toute une saison dans les jardins de la sous-préfecture... Je sais ce que c’est : c’est un sous-préfet ! Et tout le petit bois va chuchotant : - C’est un sous-préfet