La Gatt Et La Montée Des Protectionnismes

L'ETAT DE LA MONDIALISATION A partir des années quatre vingt, le processus de mondialisation change qualitativement sous la pression de deux phénomènes. Tout d'abord, il faut noter que l'on passe aujourd'hui tant à travers les négociations du GATT pour le commerce international, qu'à travers le processus d'intégration européenne, d'une économie mondiale d'interdépendance à une économie mondiale intégrée. En effet jusqu'en 1985, la libération des échanges signifiait une libération limitée aux

progression remarquable de l’Asie (14 % du total en 1948 et 27,4 % en 2005). De 1993 à 2005, le déclin de l’Amérique du Nord s’est poursuivi, la part de l’Europe occidentale a légèrement diminué et celle de l’Asie s’est stabilisée. On observe une montée des pays en développement (Amérique du Sud et centrale, Moyen-Orient, Afrique) ainsi que des économies en transition (CEI). – Sur une courte période, année 2005 : globalement, le commerce mondial (de marchandises) a connu une croissance forte (plus

fabrication, dans le système moderne le protectionnisme s’exprime plus en norme, qu’en volume. Le protectionnisme défensif est coûteux par contre le protectionnisme offensif est justifié par la lutte contre le blanchiment. Aujourd’hui dans un système intégré on ne peut plus retourner à un protectionnisme défensif, mais il est vrai que pour certain pays, le protectionnisme économique est efficace, pour permettre à des industries naissantes de se développer. Le protectionnisme douanier peut se définir par

produits primaires en général a fortement régressé. Ils représentaient 60% des échanges jusqu’à la 2nde GM contre seulement 25 % aujourd’hui. - Acteurs Bien que les pays riches restent prédominants dans le commerce international (cf I) il y a une montée des pays en voie de développement. Les BRICS connaissent une croissance rapide de leurs exportations notamment de biens manufacturés, et sont importateurs de matières premières. Parmi les acteurs, le développement des firmes transnationales (cf plus

échanges internationaux, elle a négligé à nombre important de facteurs déterminants à caractère ultra primordial, dont le taux de changes (variable), les coûts de transport, le travail qualifié et non qualifié, la délocalisation de la production, le protectionnisme, la difficulté des PVD à s’insérer dans le commerce international,…. Section2 : La nouvelle théorie du commerce international La nouvelle théorie du commerce international (depuis les années 70) se dresse contre les théories classiques

économique : tout maniement malhabile des taux d’intérêt ou toute politique budgétaire trop expansive risque de faire fuir les capitaux ; toute protection commerciale injustifiée est interdite par l’OMC (Organisation mondiale du Commerce, remplaçant le GATT depuis 1995) ; la quête de stabilité monétaire conduit nombre de pays à rattacher leurs monnaies à une devise forte (le dollar américain, l’euro peut-être de plus en plus) ce qui enlève toute autonomie à une politique monétaire ; etc. L’Etat

exacerbation du nationalisme, puis 2ème GM. A la fin de la 2eme GM, les échanges internationaux bénéficieront de la mise en place de cadre institutionnel favorable au développement du commerce international : les accords de Bretton Woods, puis le GATT et le FMI. 2. De 1945 à 1980 Le commerce international a favorisé le transfert de technologie qui modernise l’appareil de production et augmente la productivité. Nous sommes dans une période d’internationalisation croissante des échanges.

entreprises voir de certaines activités, conduisant à un impact négatif sur le milieu économique où se trouvaient ces entreprises. * La délocalisation, à condition qu’elle soit effectivement liée à la mondialisation. * L’effet sur l’emplois : la monté du chômage a été accentuée par la mondialisation dans un contexte où la création d’emploi devient difficile. * L’effet sur l’environnement, santé, pollution. * Le développement des écarts entre les populations, la mondialisation a créée une

que nous la connaissons aujourd’hui a commencé il y a un siècle et demi. -Mais le processus n’est pas linéaire : la Première Guerre mondiale puis la grande dépression des années 1930 suscitent la montée des nationalismes étatiques, une fragmentation des marchés, le grand retour du protectionnisme. La mondialisation n’est plus à l’ordre du jour jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. La guerre froide et la constitution des blocs figent ensuite le monde pendant près d’un demi-siècle. Pourtant, la mondialisation

internationnaux. La CNUCED est conçut au départs comme une sorte d'anti GATT et elle est fortement protectionnisme, c'est sous son action que le système des préférence généralisé a été mis en place au début des années 1970. Réduction tarifaire accordés par les pays développés. Ils exonère des PED, de la clause de la nation la plus favorisée et de la règle de réciprocité. Car échanges inégaux. Toutes les spécialisation ne se vales pas. Protectionnisme comme droit et libre échange comme but. Ils ne veulent pas