La Forêt des mal-aimés

s’écoule jusque dans le palais. Un piège leur est tendu par l’entourage du roi et leur culpabilité est découverte. Furieux, le roi condamne les amants à la mort. Tristan s’échappe, délivre Iseut et s’enfuit avec elle. Ils se cachent dans une forêt et mènent pendant plus d’un an une vie misérable. Là, proche des bêtes, Tristan perfectionne l’art d’imiter les cris de toutes les espèces d’oiseaux. Au fil du temps, ils regrettent leur vie d’avant. Un ermite nommé Ogrin leur sert d’intermédiaire

la pelote disparût. La fillette la chercha vainement dans les ronces et les buissons. Revenir en arrière ?... Elle avait perdu son chemin. Alors elle marcha au hasard sur ses petites jambes. Elle marcha longtemps, elle marcha jusqu'à l'orée de la forêt. C'est alors qu'elle découvrit, à demi-masquée par une épaisse végétation, l'entrée d'une caverne. Elle se fraya un passage et entra. La caverne était profonde. Lorsqu'elle eut fait quelques pas et qu'elle se fût habituée à la pénombre, l'enfant vit

différentes. Sur quelle figure de style repose-t-elle ? On peut comprendre le titre Un cœur simple de deux manières différentes. La métaphore figée « un cœur simple » renvoie d’abord à l’idée de bonté. Félicité est une personne qui ne peut concevoir le mal, qui est étrangère à toute malignité (à tout esprit malin au sens de démoniaque, de diabolique : souvenons-nous que le diable est surnommé le « Malin »). La simplicité est opposée à la subtilité comme la sainteté l’est au diabolique. Mais l’expression

fait ton travail ? (phrase interrogative) Est-ce que tu as fait ton travail ? (phrase interrogative) Tu as soif.  ___________________________________________________________ ___________________________________________________________ Tu aimes la confiture. ___________________________________________________________ ___________________________________________________________ Vous courez vite. ___________________________________________________________ ___________________________________________________________

periront tout soudain. Le tems s'en va, le tems s'en va, ma Dame, Las ! le tems non, mais nous nous en allons, Et tost serons estendus sous la lame : Et des amours desquelles nous parlons, Quand serons morts, n'en sera plus nouvelle : Pour-ce aimés moy, ce-pendant qu'estes belle. 1 2 Pierre de Ronsard, extrait de «Continuation des amours», (1555) 3 Portrait de Marie, destinataire de nombreux poèmes de Ronsard à gauche et à droite, portrait de Ronsard. «Assieds-toi sur le bord...»

mes en prose Charles Baudelaire 1869 "L'étranger" - Qui aimes-tu le mieux, homme enigmatique, dis? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère? - Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère. - Tes amis? -Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu. - Ta patrie? - J'ignore sous quelle latitude elle est située. - La beauté? - Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle. - L'or? - Je le hais comme vous haïssez Dieu. - Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire

sur le pavé vieilli Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue Et dans le soir, tu m’es en riant apparue Et j’ai cru voir la fée au chapeau de clarté Qui jadis sur mes beaux sommeils d’enfant gâté Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées Neiger de blancs bouquets d’étoiles parfumées Stéphane Mallarmé Roman I On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. - Un beau soir, foin des bocks et de la limonade, Des cafés tapageurs aux lustres éclatants ! - On va sous les

et clame, Et qu'au firmament, Où l'ouragan erre, Rugit le tonnerre Formidablement. Paul Verlaine (1844-1896) Demain, dès l’aube Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi

beauté assez ne s'y décore, Excusez, car Amour n'a pu si ardemment Qu'à moi ardre leur cœur d'un sujet si louable : Il ne fut oncques Dame, il ne fut onc Amant, A vous de la beauté, d'amour à moi semblable. II Des Astres, des Forêts et d'Achéron l'honneur, Diane, au Monde haut, moyen et bas préside, Et ses chevaux, ses chiens, ses Euménides guide, Pour éclairer, chasser, donner mort et horreur. Tel est le lustre grand, la chasse et la frayeur, Qu'on sent sous ta beauté

contraintes, l'étiquette ... La petite Élisabeth grandit l’hiver à Munich, et l’été dès que possible à Possenhofen, dit Possi. Élevée sans contrainte ni manières, elle est passionnée d’équitation, de poésie et adore faire de longues promenades en forêt. En août 1853, l'empereur François-Joseph d’Autriche fête son vingt-troisième anniversaire dans la résidence impériale d’été. L'archiduchesse Sophie décide de marier son fils, François-Joseph, à la fille aînée de sa soeur Ludovika, Hélène, alors âgée