La Fontaine La Grenouille Qui Veut Devenir Aussi Grosse Que Le Boeuf

ce qu’il vit, pour ne pas le dire ni le laisser paraître. Il écrit aussi pour briller et ne plus douter de lui-même, car ses parents ne l’ont guère aimé. Et bientôt, à ses inquiétudes s’en joint une autre : la peur de trahir la vérité par l’emploi des mauvais mots ou de trop de mots. Pendant une grande partie de sa vie, une question l’obsède : faut-il préférer l’exactitude d’une phrase ou la beauté poétique d’une image ? C'est aussi une mine d'informations sur la vie littéraire. Le succès n’est pas

au hasard, et l'on en vient à tirer ses mots au sort, comme dans «Le corset mystère» fait de morceaux de phrases découpés dans quelque catalogue et «montés» par l'auteur comme un cinéaste monte des images : «Un château à la place de la tête c'est aussi le bazar de la Charité Jeux très amusants pour tous âges ; Jeux poétiques, etc. Je tiens Paris comme - pour vous dévoiler l'avenir - votre main ouverte la taille bien prise.» ____________________________________________________________ _____________________

mois. Elle avait un jupon rouge fort court qui laissait voir des bas de soie blancs avec plus d’un trou, et des souliers mignons de maroquin ½ rouge attachés avec des rubans couleur de feu. Elle écartait sa mantille afin de montrer ses épaules et un gros bouquet de cassie ¾ qui sortait de sa chemise. Elle avait encore une fleur de cassie dans le coin de la bouche, et elle s’avançait en se balançant sur ses hanches comme une pouliche du haras ¿ de Cordoue. Dans mon pays, une femme en ce costume aurait

cœur de la rose -9- Épouvanté tu te vois dessiné dans les agates de Saint-Vit Tu étais triste à mourir le jour où tu t'y vis Tu ressembles au Lazare affolé par le jour Les aiguilles de l'horloge du quartier juif vont à rebours Et tu recules aussi dans ta vie lentement En montant au Hradchin et le soir en écoutant Dans les tavernes chanter des chansons tchèques Te voici à Marseille au milieu des pastèques Te voici à Coblence à l'hôtel du Géant Te voici à Rome assis sous un néflier du Japon Te

dans le cœur de la rose Épouvanté tu te vois dessiné dans les agates de Saint-Vit Tu étais triste à mourir le jour où tu t’y vis Tu ressembles au Lazare affolé par le jour Les aiguilles de l’horloge du quartier juif vont à rebours Et tu recules aussi dans ta vie lentement En montant au Hradchin et le soir en écoutant Dans les tavernes chanter des chansons tchèques Te voici à Marseille au milieu des Pastèques Te voici à Coblence à l’hôtel du Géant Te voici à Rome assis sous un néflier du Japon

donc, et il le répète, il occupe, au nom de tous les accusés possibles, innocents ou coupables, devant toutes les cours, tous les prétoires, tous les jurys, toutes les justices. Ce livre est adressé à quiconque juge. Et pour que le plaidoyer soit aussi vaste que la cause, il a dû, et c'est pour cela que Le Dernier Jour d'un Condamné est ainsi fait, élaguer de toutes parts dans son sujet le contingent, l'accident, le particulier, le spécial, le relatif, le modifiable, l'épisode, l'anecdote, l'événement

dans le cœur de la rose Épouvanté tu te vois dessiné dans les agates de Saint-Vit Tu étais triste à mourir le jour où tu t'y vis Tu ressembles au Lazare affolé par le jour Les aiguilles de l'horloge du quartier juif vont à rebours Et tu recules aussi dans ta vie lentement En montant au Hradchin et le soir en écoutant Dans les tavernes chanter des chansons tchèques Te voici à Marseille au milieu des pastèques Te voici à Coblence à l'hôtel du Géant Te voici à Rome assis sous un néflier du

dort dans le cœur de la rose Épouvanté tu te vois dessiné dans les agates de Saint-Vit Tu étais triste à mourir le jour où tu t'y vis Tu ressembles au Lazare affolé par le jour Les aiguilles de l'horloge du quartier juif vont à rebours Et tu recules aussi dans ta vie lentement En montant au Hradchin et le soir en écoutant Dans les tavernes chanter des chansons tchèques Te voici à Marseille au milieu des pastèques Te voici à Coblence à l'hôtel du Géant Te voici à Rome assis sous un néflier du Japon Te

mois. Elle avait un jupon rouge fort court qui laissait voir des bas de soie blancs avec plus d’un trou, et des souliers mignons de maroquin ½ rouge attachés avec des rubans couleur de feu. Elle écartait sa mantille afin de montrer ses épaules et un gros bouquet de cassie ¾ qui sortait de sa chemise. Elle avait encore une fleur de cassie dans le coin de la bouche, et elle s’avançait en se balançant sur ses hanches comme une pouliche du haras ¿ de Cordoue. Dans mon pays, une femme en ce costume aurait

au hasard, et l'on en vient à tirer ses mots au sort, comme dans «Le corset mystère» fait de morceaux de phrases découpés dans quelque catalogue et «montés» par l'auteur comme un cinéaste monte des images : «Un château à la place de la tête c'est aussi le bazar de la Charité Jeux très amusants pour tous âges ; Jeux poétiques, etc. Je tiens Paris comme - pour vous dévoiler l'avenir - votre main ouverte la taille bien prise.» _________________________________________________________________________________